Voilà maintenant 2 ans que je chercher mon camp.

J’observe le virus qui répand sa fièvre dans les corps et les cœurs.

Qui fracasse les habitudes et enflamme les discours.  Discours qui finissent par se ressembler tous dans leur ton et leur amertume.

J’ai écouté ce que les noirs avaient à dire et je n’ai pas pu m’identifier à eux.

J’ai écouté ce que les blancs avaient à dire et je m’y suis presque reconnue.  Jusqu’à ce qu’ils se fâchent contre les noirs et les insultent.  Alors, ça ne me ressemblait plus.