Nos vies sont trop pleines. Sur-meublées d’ambitions, surpeuplées de relations sans profondeurs. Remplies d’obligations que l’on dépoussière chaque jour et de rêves qui eux, croulent sous les particules qui s’accumulent.
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Julie la maman

Des limites, svp!
Par Julie 13 commentaires
Quand un petit bacon prend son envol…..
En septembre, c’est avec réserves et prudence que j’ai amené mon fils de 5 ans (tout juste) à la maternelle. Avec autant d’enthousiasme que d’appréhension. ..
C’est qu’il nous en a fait voir de toutes les couleurs mon petit! Cette fameuse période critique du bacon (aussi connue sous le nom de « terrible-two »), il nous l’a étirée de sa naissance à ses 4 ans et l’a ponctuée de moments d’une grande intensité! Des murs brisés, des morsures, des jouets arrachés. Nos biens personnels ont souvent été réduits en miettes par un petit bacon hystérique. Il a crié, crié, crié, HURLÉ, parfois pendant des heures. Il m’est arrivé de me demander si les voisins se décideraient un jour à contacter la DPJ à force de l’entendre hurler (merci, voisins, de ne pas l’avoir fait….)! [Lire la suite…]
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Julie la prof

La Covid-triste
Par Julie 4 commentaires
Ça aura pris 19 jours. 19 jours à ma solitude pour devenir triste.
Et quand je parle de solitude, ce n’est pas que je sois si seule… Mon toit abrite aussi 4 autres êtres grouillants et pétillants. L’homme et la progéniture.
C’est plutôt que, comme le dit si bien Daniel , nous sommes seuls ensemble.
J’aime la solitude et son ami silence. J’aime ce lieu où l’esprit s’égare sans interruption, sans invasion.Et pourtant, après 19 jours, le besoin de l’autre est devenant plus grand que l’amour de la solitude.
Cette solitude qui, en temps de pandémie, a perdu son équilibre. Les familles confinées avec de jeunes enfants en manquent. Les gens seuls en ont tellement qu’ils ne savent plus quoi en faire. Elle est chez les uns trop présente, chez les autres trop rare.
À elle s’attache ma tristesse nouvelle…
La tristesse du manque d’étreintes et de sourires. Celle qui vient avec l’éloignement des proches, de la famille. La nostalgie des bonjours matinaux au travail et des compagnons de dîner. Et celle de nos activités chouchou qui nous ont été enlevées.
Et surtout, je crois même plus que tout, la tristesse d’avoir quitté mes élèves sans leur dire au revoir. Le manque que crée leur absence dans mes journées. Même si je m’adresse à eux quotidiennement, il n’y a plus leurs visages, leurs rires, leurs sourcils froncés et leurs mains levées. Leur énergie pour faire passer les journées à vitesse grand V. [Lire la suite…]
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