Nos vies sont trop pleines. Sur-meublées d’ambitions, surpeuplées de relations sans profondeurs. Remplies d’obligations que l’on dépoussière chaque jour et de rêves qui eux, croulent sous les particules qui s’accumulent.
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Julie la maman

Des raisins dans la toilette (ou l’art de ne pas réfléchir)
Par Julie 7 commentaires
Les vacances sont là. Mon cadet, la tornade ambulante, est à son meilleur! Il est créatif à outrance. Intense. Sa soif d’expériences et de découvertes atteint son paroxysme. C’est beau. C’est sublime cette manière de plonger dans la vie sans hésiter. Mais pour vous dire toute la vérité, nous avons dû imposer, depuis quelques jours, une nouvelle devise à notre imprévisible garçon. Rien de bien grave, ni même de très original. Ça se résume ainsi :
« Réfléchir AVANT d’agir. »
C’est qu’il lui arrive de pousser un peu la note. Après coup, il n’est jamais en mesure de nous expliquer ce qui lui est passé par la tête.
« Pourquoi as-tu aspergé le perron avec du lait? Qu’as-tu pensé quand tu as décidé de remplir ma sacoche de cailloux? De faire une montagne avec les couches souillées de ton frère? »
Il hausse les épaules. Il ne sait pas. Nous en avons donc conclu qu’il ne réfléchit tout simplement pas. Sinon, comment expliquer qu’il ait embobiné sa cousine dans le fil à coudre de sa mémé? Et ce, juste après qu’il ait eu la sublime idée de recouvrir la tête de son petit frère et de son cousin d’une épaisse couche de poussière de pierre….
Plusieurs douches douloureuses plus tard, la question reste entière : POURQUOI? [Lire la suite…]
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Julie la prof

La vraie insulte
Par Julie 13 commentaires
Imaginez une poignée d’adultes et de nombreux enfants coincés au fond d’un puits. Avec quelques vivres, très peu, juste ce qu’il faut pour survivre. Ils appellent à l’aide pour qu’on les sorte de là.
Leurs cris s’évanouissent dans l’air de longues minutes durant.
Personne ne vient. Les grands nourrissent les enfants du mieux qu’ils peuvent, entre deux appels à l’aide. Quand la nuit vient, ils retirent leurs vestes et en couvre les plus petits. Ceux qui tremblent le plus. Quand finalement, au point du jour, un homme passe par là et se penche au-dessus de leur abîme, ils se réjouissent, se croyant sauvés! Ils ont été repérés, forcément on leur enverra une corde, une échelle. Au mieux, un hélicoptère! Au pire, des vivres et des vêtements supplémentaires. L’homme les regarde une seconde et s’écrie aussitôt :
– Les enfants ont froid! Comment se fait-il que vous ne leur ayez pas donné vos chandails et vos chaussettes!?
Les adultes se regardent, perplexes .
– Nous leur avons donné nos vestes, répondent-ils sans trop comprendre.
L’homme les regarde alors, d’un air accusateur.
– Dorénavant, vous leur donnerez aussi vos chandails et vos chaussettes!
Du fond de leur trou, les adultes sont stupéfaits. Et la corde? Et l’échelle? L’homme est déjà parti. Il a passé son chemin. Sans oublier de les faire sentir coupables et misérables au passage. [Lire la suite…]
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