Nos vies sont trop pleines. Sur-meublées d’ambitions, surpeuplées de relations sans profondeurs. Remplies d’obligations que l’on dépoussière chaque jour et de rêves qui eux, croulent sous les particules qui s’accumulent.
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Julie la maman

Heureux de « s’avoir » (à mon frère et ma soeur)
Par Julie 4 commentaires
Je suis née en avril 1980. Comme pour préparer mes parents à ce qui les attendait, je n’en ai fait qu’à ma tête : j’ai avalé le stérilet de ma mère et me suis méritée une place, inattendue, dans son utérus. J’étais bien en contrôle de la situation! Et mes parents, dociles, ont accepté ma présence sans riposter. Ils auraient bien d’autres occasions de s’astiner avec moi dans l’avenir.
Je n’étais pas la première à joindre les rangs de cette famille. J’avais une sœur aînée. Une sœur qui, d’abord, se donna le droit d’être un peu jalouse, me poussant dans les escaliers ou faisant passer ses bêtises sur mon dos, mais qui est vite devenue un agent de paix dans nos relations avec les parents. Dans nos nombreuses disputes, elle a vite compris qu’il ne valait pas trop la peine de débattre avec moi. Elle se sacrifiait souvent, me laissait faire à ma guise. [Lire la suite…]
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Julie la prof

La vraie insulte
Par Julie 13 commentaires
Imaginez une poignée d’adultes et de nombreux enfants coincés au fond d’un puits. Avec quelques vivres, très peu, juste ce qu’il faut pour survivre. Ils appellent à l’aide pour qu’on les sorte de là.
Leurs cris s’évanouissent dans l’air de longues minutes durant.
Personne ne vient. Les grands nourrissent les enfants du mieux qu’ils peuvent, entre deux appels à l’aide. Quand la nuit vient, ils retirent leurs vestes et en couvre les plus petits. Ceux qui tremblent le plus. Quand finalement, au point du jour, un homme passe par là et se penche au-dessus de leur abîme, ils se réjouissent, se croyant sauvés! Ils ont été repérés, forcément on leur enverra une corde, une échelle. Au mieux, un hélicoptère! Au pire, des vivres et des vêtements supplémentaires. L’homme les regarde une seconde et s’écrie aussitôt :
– Les enfants ont froid! Comment se fait-il que vous ne leur ayez pas donné vos chandails et vos chaussettes!?
Les adultes se regardent, perplexes .
– Nous leur avons donné nos vestes, répondent-ils sans trop comprendre.
L’homme les regarde alors, d’un air accusateur.
– Dorénavant, vous leur donnerez aussi vos chandails et vos chaussettes!
Du fond de leur trou, les adultes sont stupéfaits. Et la corde? Et l’échelle? L’homme est déjà parti. Il a passé son chemin. Sans oublier de les faire sentir coupables et misérables au passage. [Lire la suite…]
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