Je les trouve belles ces « cabanes à bébé ». Ces petites (ou grosses) bedaines que je vois défiler un peu partout. Elles me donnent un petit frisson au cœur. Moi, je frissonne parce que je me rappelle. Parce que j’en ai eu trois. Un genre de frisson nostalgique-post-traumatique-admiratif! D’autres frissonnent parce qu’elles n’y ont pas eu droit. Un frisson à l’odeur amère et douloureuse. Un frisson d’envie, parfois.
Pourtant, quand ce fut mon tour de me balader avec ma superbe protubérance «bébé à bord », j’en ai chialé un coup! Moins la première fois. Le phénomène de la complainte maternelle a une forte tendance à s’amplifier d’une grossesse à l’autre je crois…
Après la belle annonce est apparue la fatigue. La tête en permanence dans les nuages. Alors, bien sûr, je me suis plaint du mode veille permanent de mon cerveau…
Puis, il y a eu les classiques maux de cœur. Pas que j’aie tant vomi, mais j’avais le cœur boueux à longueur de journée. Heureusement parce que le vomi, franchement, je ne gérais pas trop bien… Le vertueux téléphoniste d’info santé pourrait vous parler de cette femme enceinte hystérique et haletante qui l’a appelé, un jour, juste après avoir vomi :
– J’ai du vomi dans l’nez, j’arrive plus à respirer! J’hyperventile! Si je vomis encore, j’ai peur de mourir étouffée!
– Madame, madame…..
– J’hyperventile, je capote, je capooooote!!!
– Madame, respirez avec moi. On inssssspire. On expiiiiiiire. Encore une fois….
– « Respiration bruyante »
– C’est bien. On se calme. On respire….
Inutile de vous confirmer l’identité de cette femme névrosée, n’est-ce pas….
Dans les mois suivants, je me suis plaint de mes nerfs coincés qui m’envoyaient des chocs électriques, de mes maux de dos, de mes fourmis dans les jambes en pleine nuit. Nuits d’ailleurs écourtées sans raison valable par des hormones capricieuses ayant décidé de faire le party!
Dans les derniers miles, je me plaignais de l’enflure de mes inexistantes chevilles et de la lourdeur dans chacun de mes gestes.
Ça fait beaucoup de chialage pour une étape de vie qui se veut pourtant magnifique! Mais se plaindre quand on ne se sent physiquement pas bien, je pense que c’est somme toute assez normal. Une grossesse, c’est beau. Mais c’est aussi exigeant. C’est un miracle fantastique qui exige un petit prix, des petits maux en retour.
Quand je complimente une future maman, je comprends qu’elle mette un bémol à mon enthousiasme en me rappelant que neuf mois, parfois, c’est vachement long! Ce que je trouve malsain, toutefois, c’est l’effet dévastateur que le culte de la minceur a sur les aspirantes mamans.
Parce que si on s’amuse à se dire les vraies choses (je l’aime bien ce jeu-là), ce qui effraie les femmes qui rêvent d’enfants, ce ne sont pas les maux de cœur et l’œdème des derniers moments.
Ce qui les terrifie, c’est de devoir être grosse. Ce sont les vergetures. Les bourrelets. C’ est de ne peut-être plus jamais rentrer dans leurs skinnyJeans.
Je me souviens de cette terreur. Même au tout début, quand on se voit gonfler, on ne peut s’empêcher de se demander ce qu’il adviendra de nous par la suite. De notre silhouette. De notre sex-appeal….
La terrifiante découverte de la première vergeture. Avant même que l’on puisse dire « mission accomplie », avant même d’avoir mené à bon port le petit qui nous habite, on est omnubilées par le « après ». On se fait des plans de match d’entraînements, de régimes et d’huile d’amande. On se badigeonne à outrance au-cas-ou-peut-être-que ça nous sauverait UNE vilaine vergeture.
Dans ce monde tordu, non seulement on se doit d’être mince, mais on ne peut même plus procréer sans se sentir moche et compter les kilos. On oubli de s’émerveiller devant cette incroyable machine qui produit la vie. Ce sublime nid douillet qui abrite notre petit et le protège. On ne voit que cet « obstacle à la minceur ». Heureusement, il arrive que des petits incidents remettent en perspective nos tracas superficiels.
Comme un bon coup de pied de bébé, bien placé. Juste pour nous rappeler que cette « bedaine » n’est pas vide.
Un petit cœur qui ne bat pas à l’examen médical a aussi le mérite de nous remettre les priorités bien en place! Quand l’échographie nous montre que bébé est toujours en vie, on oubli le compte des kilos que nous avons pris!
À 31 ans, enceinte de mon 3ème, je me suis permis une superbe humiliation qui m’a solidement remise à ma place. À 35 semaines, vous l’aurez deviné, je n’étais pas une petite mignonne à bedaine pointue. J’étais une bien ronde maman et mon ventre était franchement impressionnant! Je me plaignais déjà depuis un bon moment de ma silhouette de mammouth. J’avais bien plus souvent envie de me cacher chez moi que de sortir avec cette immense bedaine et d’assumer les regards et les exclamations du genre: Oh! Vous attendez des jumeaux!!!
Lors d’une petite expédition en famille, nous nous sommes arrêtés au fameux restaurant « Madrid ». L’endroit étant très populaire, le stationnant était grouillant de gens. C’est cet endroit et ce moment que j’ai choisi pour m’enfarger dans mes propres pieds. Dans mon cerveau, tout s’est passé au ralentit!
« Merde, je vais me planter! Il faut que je protège mon bébé!, Mon bébé, mon bébé… »
J’ai essayé de mettre un genou à terre pour éviter le choc sur la bedaine mais ma chute était trop brutale. Ma grosse cabane à bébé a heurté le sol avec violence. Étant donnée la grosseur de ma bedaine, je ne pouvais pas rester en équilibre à plat ventre; j’ai donc roulé vers l’avant et me suis retrouvée la face sur le béton et les jambes en l’air. Amoureuse des petites robes de cotons, j’avais la robe remontée jusqu’au nombril et les bobettes de femme enceinte à l’air!
Je me suis alors mise à trembler. J’avais la face en sang, les genoux en compote et les fesses à l’air. Pourtant, je n’avais qu’une chose en tête : mon bébé! Je me suis rendue à la salle de bain la plus proche et je me suis mise à me palper le ventre durement en lui disant :
– Bouge mon bébé. Bouge s’il te plaît, dis-moi que t’es correct. Bouge, bouge, bouge….
Ça m’a semblé au moins 20 minutes. C’en était probablement 5. Mais il a remué. Un peu. Juste assez pour que je me remette à respirer. Il était vivant. J’ai alors regardé mon immense bedaine et j’ai été, pour la première fois, reconnaissante. J’ai reconnu que mon ventre était en fait une forteresse, un rempart qui assurait la vie et la protection de mon trésor le plus précieux. Je m’en suis voulue de l’avoir tellement détesté, ce ventre qui était en fait à mon service.
Aujourd’hui, quand j’entends des commentaires sur le poids et la grosseur des femmes enceintes, je ne peux pas m’empêcher d’être agacée. S’il y a un moment où on devrait pouvoir être grosse sans se tracasser, c’est bien pendant la grossesse. Je propose donc une interdiction, un moratoire sur les comportements suivants. Si on se passe le mot, peut-être que les femmes enceintes pourront enfin grossir en paix :
- Interdiction de demander à une femme enceinte combien de poids elle a pris.
- Interdiction de lui demander si elle attend des jumeaux.
- Interdiction d’insinuer qu’on pense qu’elle doit accoucher demain matin… Elle n’a peut-être que 5 mois de faits. Tranche de vie personnelle.
- Interdiction de parler du temps que ça nous a pris à remettre nos anciens jeans après avoir accouché.
- Interdiction de faire des liens entre la perte de poids post-accouchement et l’allaitement. On n’allaite pas parce qu’on veut maigrir. Bon.
- Interdiction de se vanter qu’on a porté nos vêtements « normaux » tout au long de notre grossesse. On s’en fout. Ça fait juste rajouter de la pression sur celles qui n’y arrivent pas!
Je vous invite à rajouter vos propres interdictions en commentaires et à partager sans retenue ce moratoire en faveur des femmes enceintes et de leur droit d’être grosses! Grosses pour protéger la vie. Grosses pour nourrir et faire croître un inestimable être humain.
Et si « grosse » perdait tout à coup son sens péjoratif…
Juste pour vous, les futures mamans.
Pour de superbes photos de votre « cabane à bébé », Studio Juzolie c’est une très bonne idée!!!
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Alison dit
Je viens de tomber sur votre article.
Pour la réflexion du 3 ème pour tenter la fille ou le garçon, croyez moi il est tout aussi pénible d’entendre « Ah vous avez bien travaillé le choix du roi » j’ai du entendre cette réflexion des milliers de fois!! Et si j’avais voulu un 2 ème garçon ? Quelle manque de délicatesse. … j’aime mes enfants que j’ai le choix du roi ou non! Et non ce n’est pas parce que j’ai eu le garçon et la fille que je DOIS arrêter la….
Gen dit
Interdiction aussi de dire à la future maman « T’es sûre que t’as pris assez de poids? Manges-tu bien? » J’ai toujours été enrobée, mais là, pendant cette première grossesse (que je vis comme un miracle après 2 fausses couches) j’ai beau manger comme un ogre, j’engraisse à peine! (10 lbs de prises à 24 semaines, toutes dans les seins et la bedaine). Mon docteur me rassure, selon lui ma prise de poids est parfaite, mais les mamans de mon entourage passent leur temps à m’inquiéter!
Je ne me prive pas du tout! Je m’en fous de rentrer dans mes jeans pré-maternité, anyway c’était déjà pas des skinny! Mais le gras me donne des brûlements d’estomac, alors je bouffe de la viande, du pain, des légumes et des litres lait! C’est pas moi la femme enceinte qui rêve de Hagens Daz à trois heures du matin.
La seule chose qu’on devrait avoir le droit de dire à une femme enceinte, c’est « Félicitations », « C’est dû pour quand? », « Est-ce que je peux toucher? » et « Tu es radieuse ».
Samantha dit
Saluer la future maman avant de lui mentionner la fameuse phrase du par exemple : « Oh mon dieu t’as dont bien grossis » !! Y’a une personne derrière le poids… !
Frédérique dit
J’adore! J’ai revendiqué le droit d’être grosse tout au long de mes deux grossesses. La deuxième, je me faisais dire dès la mi-terme « C’est pour bientôt! », ce à quoi je prenais un malin plaisir à répondre « Non, dans quatre mois. Je suis juste grosse. » Malaise. « Y’a en plus qu’un? » Je persistais, « Non, je suis juste grosse. » Gros malaise. Moi, ça m’amusait.
Geneviève dit
C’Est tellement vrai qu’on se met de la pression… Pesant 132 lbs et 5′ 7 » au départ, pendant ma première grossesse, j’ai pris 75 lbs. Certes j’étais grosse, mais j’étais en très bonne santé, relax, détendue et j’ai profité au maximum de mon état! Ensuite, j’ai trimé dur pour perdre ce poids… Puis pour ma deuxième grossesse, mon médecin ma dis: on vise un 20 à 30 lbs de gain. Je me suis dit: elle est folle! Mais je me suis entrainée, je faisait très attention à mon alimentation et à 31 semaines: pré-dilatée et stop les activités. J’ai paniquée… On m’a provoqué à 39 semaines car je manquais de liquide amniotique. Donc 8 semaines sans bouger. En fin du compte j’ai pris 40 libs et je n’en ai pas profité du tout! Est-ce que ce stress du gain de poids à joué sur l’issue de ma grossesse? Mais j’en suis certaine maintenant? Est-ce que je regrette d’avoir focussé sur mon poids et non sur la vie qui grandissait dans mon ventre? Oh que oui! Enfin du compte: je suis bien d’accord qu’on nous foute la paix avec notre poids qu’en nous sommes enceintes. Selon moi, le stress est bien plus dommageable pour le bébé à venir que les kilos superflus d’une futur maman heureuse!
Geneviève dit
Merci pour cette très belle réflexion sur les rondeurs de la femme enceinte qui m’a bien faite rire. Il y a deux mois, j’ai accouché d’une magnifique petite fille qui était toute petite mais qui a tout de même laissé beaucoup de traces sur mon corps… Des traces de la vie! Ma petite Charlotte a quitté ce monde pour un monde meilleur il y a deux semaines et lorsque je me regarde dans le miroir, je suis fière de ces traces qu’elle m’a laissées car elles me rappellent elle! Je suis fière d’être maman peu importe mon image. Voilà!
Julie dit
Geneviève, ton témoignage est vraiment touchant. Ça doit être tellement difficile. Mais de voir ces changements sur ton corps comme une trace de son passage, c’est magnifique. Tu es une maman courageuse!
Maryse dit
non mais y a juste toi pour rire de soi ainsi. (la face contre terre en sang et les fesses en l’air pivotant sur ta bedaine !!! J’étais crampée aux larmes de te lire , tu es plus qu’un clown!!! J’ai moi -même eu souvent cette question quelques après mes grossesses et allaitements prolongés . OH non tu es déjà enceinte!!! je leur répondais un peu crispée….. Non …C’est le restant des 5 autres qui n’a pas encore réussi à disparaître …. la folie de la minceur c’est une question de culture .. J’aime mieux ma bedaine des restes de grossesse qu’une bedaine de sucre, de pain ou de bière qui elle , est dangereuse pour la santé…..
Lady Tatiana Pinilla dit
Interdit de dire: tu prendras le temps pour t’entrainer après l’accouchement!!!! Est-ce une obligation de perdre son poids 10 jours après l’accouchement???? Et en passant pas si facile de prendre du temps après l’accouchement, car au moment de trouver une gardienne ou gardien tout le monde travaille ou a un souper ultra méga important!
Stacy dit
Moi je rajouterais:
-De grâce, saluez la maman avant de lui saluer/toucher le ventre!
-Ne prenez pas pour acquis que parce qu’il y a un bébé à l’intérieur, ça vous donne un droit inconditionnel de toucher la dite bedaine!
N’étant pas très mince lorsque je suis tombée enceinte de mon premier et ne l’ayant pas été depuis ma sixième année, je me suis surprise à être enfin fière de ce bourlet. J’avais maintenant le droit d’aimer ma bedaine et d’être fière de la montrer. Je pense que toutes les femmes devraient le voir ainsi. Ce n’est pas un bourlet, ce n’est pas une bedaine en trop, c’est le lieu ou grandit ton enfant. Nous devons être fières de pouvoir porter la vie en nous et ne nous gênons pas de montrer ce privilège, qui en est un je vous le rappel, de porter la vie en soit.
Je sais que la prise de poids n’est pas facile pour tout le monde. Entre autre pour celles qui ont toujours ou presque toujours été mince et qui vivent la « grosseur » pour la première fois. Dans mon cas, la grossesse m’a aidé à retrouver une estime de moi. Je n’ai pas beaucoup de mérite… je suis tombée enceinte à 205lbs et j’ai accouchée à 195 lbs… Vive les nausées!!! Mais l’inconfort était tout de même là et la protubérance à l’avant aussi.
Bref, profitez du mieux que vous pouvez de ces quelques mois… C’est SI beau une femme enceinte. Je fais partie de celle qui ne se gêne pas pour mentionner à une femme enceinte à quel point elle est magnifique avec sa bedaine. Même si la plupart n’y croit pas, je me dit que dans le fond… ça doit faire un peu de bien! 🙂
Amélie Charest dit
Interdiction de dire >a une femme enceinte qui a maigrit que ca lui fait mieux depuis sa perte de poids plus belle et plus resplendissante….. quand jai accouché jai repris le poids perdu et je me suis tellement senti laide…. comme jamais d’ailleurs…. On devrait être belle tout le temps et les commentaires on est toute capable de sen passer….ggrrr….
Lo dit
En fait, depuis quand peut-on librement commenter le corps d’une femme??? Je suis d’accord avec Cindy, si vous trouvez une femme enceinte belle, dites-le lui par un compliment, comme on complimente une femme en général! Et ne dites pas ce que vous ne diriez pas à une femme en général!
Mais Julie, j’aimerais faire un bémol à ton point numéro 5. Moi, je reste grosse PARCE QUE J’ALLAITE… Est-ce que j’ai le droit de le dire? 😉
Julie dit
Ha! Ha! Lo! En fait, dans un monde idéal, tu ne devrais même pas sentir le besoin de le dire!!! Comme si on devait justifier. Tu es magnifique Lo. Toi et toute ta belle tralée….
Cindy dit
Je suis TELLEMENT d’accord avec TOUT!!! Enceinte de mon troisieme, le nombre de fois que j’ai pleuré après un commentaire du genre « tes sure que tattends pas des jumeaux, » » tes vraiment grosse » … Etc. Le pire c’est que le monde le dise meme pas pour être méchant! Mais SVP si vous trouvez une femme enceinte belle, dites lui en la complimentant, tu es resplendissante, ta une belle bedaine, tu es jolie… Pas en disant qu’elle est enorme! Car ca on le sait tres bien!
Karine dit
Interdiciton de dire à une maman de deux petites puces ..Ah !!! vous faites un troisième pour avoir votre petit gars !!!! Si j’en voulais 3 c’est que j’en voulais 3 .. garçon ou filles 😉
Genny dit
Tellement! Je suis maman de trois filles et trop de gens m’ont demandé si on faisait un troisième pour avoir un garçon. On en voulait 3 enfants, garçons ou filles. Je me demande si les gens disent la même chose aux parents de deux garçons: un troisième pour avoir votre petite fille?
Isabelle dit
Oui, je confirme, j’ai 3 garçons et on me demandait si on s’essayait pour une fille. Ben oui et si c’est encore un gars j’le flush pfffft… Franchement! Moi j’leur répondait que je m’essayais pour un bébé. point. 😉
mlou dit
Hé oui! J’ai 2 garçons (un de presque 3 ans et un de 9 mois) et beaucoup de gens nous demande si c’est fini. Je réponds que oui pour nous 2 c’est assez et eux de répondre » vous vous essayé pas pour une tite fille? » Ben non! 2 gars c’est parfait! C’est notre famille! Pis j’ai pas fais le 2ième en espérant une fille! On a gardé la surprise jusqu’à la fin et contente d’avoir eu mon p’tit Éli 🙂
Milène dit
Interdiction de dire : Hey, tu as pris de la face… tentative de ma part pour minimiser: ben on prend toujours un peu plus à un endroit… celle- qui -ne -comprend- pas- mon- malaise: Ben non, mais autres amies enceintes ne sont pas comme ça !
Jack dit
Le pire Julie c’est que vous mêmes les femmes vous vous mettez cette pression,ma blonde n’a jamais été aussi belle que lorsque elle étais enceinte.Jai le plus beau fils au monde mais javais tellement de fierté à me promener avec elle,grrr c’est moi le géniteur ,quelle fiertée !en passant ça vaut aussi pour le maquillage aussi .
Julie dit
Très vrai Jack, on n’a même pas besoin des hommes pour s’inventer cette grande pression, elle est déjà partout!!!