Nos vies sont trop pleines. Sur-meublées d’ambitions, surpeuplées de relations sans profondeurs. Remplies d’obligations que l’on dépoussière chaque jour et de rêves qui eux, croulent sous les particules qui s’accumulent.
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Julie la maman

Dépêche-toi
Par Julie 3 commentaires
Il y a quelque temps déjà, je suis tombée sur ce superbe texte qui a beaucoup circulé sur le Web : « Le jour où j’ai cessé de dire dépêche-toi ».
Comme toutes les mamans pressées, je m’y suis reconnue.
Oui, j’étais cette maman qui, le matin, bardasse les troupes un smoothie à la main, jusqu’à ce que tout le monde s’entasse (de bonne humeur de préférence) dans l’auto.
Bouleversée par ce reflet peu flatteur de moi-même et mue par une culpabilité certaine, j’ai voulu prendre les choses en main !
Non, je ne serais pas cette maman qui empêche ses petits de savourer la vie. Je ne serais plus ce caporal froid et intransigeant qui mitraille ses enfants de consignes sur le pas de la porte ! [Lire la suite…]
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Julie la prof

La Covid-triste
Par Julie 4 commentaires
Ça aura pris 19 jours. 19 jours à ma solitude pour devenir triste.
Et quand je parle de solitude, ce n’est pas que je sois si seule… Mon toit abrite aussi 4 autres êtres grouillants et pétillants. L’homme et la progéniture.
C’est plutôt que, comme le dit si bien Daniel , nous sommes seuls ensemble.
J’aime la solitude et son ami silence. J’aime ce lieu où l’esprit s’égare sans interruption, sans invasion.Et pourtant, après 19 jours, le besoin de l’autre est devenant plus grand que l’amour de la solitude.
Cette solitude qui, en temps de pandémie, a perdu son équilibre. Les familles confinées avec de jeunes enfants en manquent. Les gens seuls en ont tellement qu’ils ne savent plus quoi en faire. Elle est chez les uns trop présente, chez les autres trop rare.
À elle s’attache ma tristesse nouvelle…
La tristesse du manque d’étreintes et de sourires. Celle qui vient avec l’éloignement des proches, de la famille. La nostalgie des bonjours matinaux au travail et des compagnons de dîner. Et celle de nos activités chouchou qui nous ont été enlevées.
Et surtout, je crois même plus que tout, la tristesse d’avoir quitté mes élèves sans leur dire au revoir. Le manque que crée leur absence dans mes journées. Même si je m’adresse à eux quotidiennement, il n’y a plus leurs visages, leurs rires, leurs sourcils froncés et leurs mains levées. Leur énergie pour faire passer les journées à vitesse grand V. [Lire la suite…]
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