Quand tu cherches ton air, je cherche le mien. Je te couche près de moi pour que nous puissions « ne pas dormir » ensemble.
Je scrute ta respiration, j’observe ta poitrine qui se soulève. Je maintiens ta tête en hauteur pour que tu sois moins oppressé. J’entends les crépitements que fait l’air qui s’infiltre difficilement en toi. Je contemple le petit trou qui se forme dans ton cou à chaque inspiration et ta peau qui semble aspirée entre tes côtes. Ta respiration trop rapide rythme nos nuits. Ton cœur bat à toute vitesse, comme si tu courais depuis des jours. [Lire plus…]