Certains les redoutent ou se défilent. D’autres les provoquent et les espèrent… Quelque soit notre approche, les rencontres parents-enseignants sont absolument indispensables au bien-être des enfants. Bien que plusieurs parents s’y présentent avec un beau désir de collaboration, bon nombre d’entre eux mettent les pieds dans la classe armés d’un bouclier, d’un casque et, à la limite, d’un boulet de canon! Fins prêts pour la guerre!
Bien sûr, nous comprenons, il est question de ce que vous avez de plus précieux. Et oui, peut-être, nos constats vous forceront à vous remettre en question, ce qui est immanquablement inconfortable…. Mais ce que vous ne savez pas, c’est que bien souvent, nous vous épargnons. Devant vos casques et vos boucliers, nous ne trouvons pas toujours la force et le courage de vous exprimer le fond de notre pensée.
Nous nous taisons parce que nous savons bien que vos intentions sont nobles, que vous aimez vos enfants, que vous pensez faire pour le mieux. Mais, une classe après l’autre, les symptômes sont de plus en plus criants : Vos enfants ont cruellement besoin de vous!
Les voici donc ces choses que nous ne disons pas… Et si ça peut faire une différence pour UN enfant, ça aura valut la peine d’en parler!
1. Il serait peut-être temps de ralentir
Moi la première, j’ai placé mes enfants à la garderie dès leur un an. Je sais bien, c’est la société, c’est le système, c’est la réalité du 21ème siècle… Mais quand des enfants plein d’insécurités, qui vivent des échecs et semblent perturbés, ne nous parlent que de leur gardienne…. Après l’école, ce ne sont pas leurs précieux parents qui les attendent. C’est parfois Denise, parfois Gérard, parfois grand-maman, parfois le voisin. Ils reviennent de leur fin de semaine et nous racontent ce qu’ils ont fait avec leurs amis, leur gardienne, leurs cousins… On se demandent parfois où sont leurs parents ? Vous êtes leur repère, leur sécurité, leur forteresse. Vous leur payez parfois des voyages, des Ipads… Ils n’en ont rien à faire, ce qu’ils veulent c’est vous!
2. Un peu de discrétion dans vos disputes
Ils écoutent tout! Même s’ils n’en ont pas l’air, ils écoutent. Ils ont peur. Leur petit univers est secoué. Est-ce que c’est de ma faute? Est-ce que mes parents s’aiment? Est-ce qu’ils veulent se séparer? Bien sûr qu’ils auront de la difficulté à se concentrer, ils sont troublés, comme nous. Fermez la porte de votre chambre, attendez qu’ils dorment et épargnez leur quelques tourments…
3. Notre attention est partagée entre votre enfant et….25 autres!
À moins d’y mettre les pieds, il vous est difficile (voire impossible) de comprendre le contexte d’une classe. Vous croyez parfois, parce que vous avez 2-3 ou 4 enfants, que vous savez. Mais entre 4 et…25, il y a un monde!!! Alors lorsque nous vous disons qu’un comportement, que vous jugez insignifiant, est problématique, il faudra nous croire sur parole! Vous comprendrez aussi qu’il nous est impossible de tout savoir sur votre enfant, d’avoir remarqué chacun de ses gestes ou de connaître les mots exacts qu’il a prononcés… Même avec tout l’amour du monde.
4. Votre enfant ne sait pas d’emblée qu’il est bon, beau et important.
Ce serait tellement plus simple si leur cerveau, à la naissance, pouvait être programmé pour qu’ils soient convaincus d’être bons, importants, beaux, intelligents. Malheureusement, c’est tout le contraire. Pendant cette période cruciale où ils construisent leur représentation d’eux-mêmes, un rien peut leur anéantir l’estime. Ils se blâment bien souvent pour les séparations parentales et autres situations qui ne devraient pas reposer sur leurs épaules. Vous ne leur direz jamais assez combien ils comptent, combien ils sont capables, combien ils sont aimés, spéciaux, uniques. Jamais.
5. Aussi nombreux soient-il, chacun de vos enfants a besoin de passer du temps avec vous.
Passer du temps avec maman, 3 frères et sœurs et une amie de maman, ce n’est pas passer du temps avec maman. Votre enfant a parfois besoin d’être seul avec vous. C’est tout. (Idem pour papa)
6. Votre enfant ne vous aimera pas plus parce que vous le laissez faire ce qu’il veut.
Cette croyance populaire est un fléau qui fait des ravages. Tous les spécialistes vous le diront : établir des limites est nécessaire pour sécuriser un enfant. Si vous le laissez faire ce qu’il veut pour ne pas lui faire de peine, il sera content sur le coup, mais insatisfait 2 minutes plus tard, rempli d’insécurités après quelques années et fortement hypothéqué avant la fin du primaire! Corriger, encadrer, reprendre, persister et même punir, sont des composantes essentielles pour élever avec amour.
7. L’équipement du parent vainqueur : Constance et Cohérence.
Lorsque vous désirez intervenir pour changer un comportement, il faut vous attendre à mener « un combat » qui pourra s’étendre sur une très longue période. La clé du succès, en deux mots : CONSTANCE et COHÉRENCE . Souvent, les parents essaient des choses et nous disent : « Il n’y a rien à faire, nous avons tout essayé». Vous l’avez essayé combien de fois? Combien de temps? Il ne s’agit pas de changer de méthode à chaque fois que notre enfant n’est pas transformé instantanément! Appliquer une conséquence ne propage pas de poudre de perlimpinpin qui règle tout à la seconde. Laissez à votre enfant le temps de tester les limites, de comprendre, de connaître vos attentes… Il peut bien s’acharner un peu, on appelle ça la «détermination » et c’est une bonne chose! Si vous changez vos façons de faire chaque jour, la bataille n’aura jamais de fin…
8. L’autonomie, ça s’apprend.
On l’entend souvent de la bouche des parents lorsqu’on leur adresse le problème des devoirs non-faits, des communications non signées ou non lues: « C’est parce que je prône l’autonomie ! Mon enfant doit s’occuper seul de ses choses et être autonome ». Je comprends l’idée. Mais un enfant ne devient pas autonome du jour en lendemain. Il faut d’abord lui montrer comment prendre soin de ses choses, s’organiser, se responsabiliser. Puis se retirer graduellement. Malheureusement, si votre enfant ne reçoit aucun support dans ses devoirs, la seule chose qu’il apprendra c’est que l’école, ce n’est pas vraiment important.
9. Un professeur fait toujours plusieurs choses en même temps…
Alors oui, il peut s’y glisser des erreurs! C’est un appel à l’indulgence. Demandez à quelqu’un de taper sur votre épaule et à un autre de vous parler pendant que vous réglez un dossier chaud au travail…
10. Deux mois de vacances, ce n’est pas payé!
Année après année, on nous la ramène! S’il existe des professeurs capables de faire ce métier sans un deux mois de répit, qu’ils se manifestent, je n’en connais aucun! Et si cela vous fait envie, prenez deux mois sans solde, c’est la même chose : nous ne sommes pas payés!
Ceci dit, je vous rends hommage parce que je sais très bien que le monde complètement débile dans lequel nous vivons ne donne pas de répit aux parents. Je pense sincèrement que même le meilleur des parents a régulièrement besoin de revenir à l’essentiel. L’amour implique parfois un peu d’humilité et de remises en questions…
Clairement, le sujet en valait la peine. Pour ceux qui n’en avaient pas pris connaissance:
Lili dit
Bonjour,
Et, on se situe où quand on offre une éducation équilibrée à son enfat mais qu’à l’école, le comportement reste une catastrophe ?
Personnellement, j’offre du temps à mon enfant, il a la possibilité de s’exprimer librement à partir du moment où il arrive à le dire sans méchanceté et sans vexations, il y a une grande relation de confiance entre lui et moi (est ainsi capable de me dire la vérité là où il ment à ses enseignants par ex.) et l’importance accordée au matériel et totalement relativisé (ce que tu as ne compte pas vraiment, ce que tu es a beaucoup plus de poids). Il ne possède qu’une seule console et le temps consacré au jeu vidéo est limité par un chrono.
Pourtant, alors qu’à la maison mon enfant ne pose aucun problème particulier (il n’est pas parfait, je vous rassure. Il peut se clasher avec moi de temps à autre mais cela se résoud assez facilement et rapidement) alors qu’à l’école, c’est la débandade : il répond facilement aux provocations des autres enfants, peut etre amené à provoquer lui-meme, peut agresser phyiquement ou verbalement un autre enfant, bref, ce n’est pas de tout repos pour nous et surtout pour lui, les autres enfants et ses enseignants (je précise qu’il a un frère de 4 ans et que lui en a 11. Il est capable d’énormément de patience vis-à-vis de son jeune frère mais beaucoup moins des autres).
En revanche, l’étiquette a d’emblée été posée : chaque progrès est prononcé du bout des lèvres mais chaque rechute est énoncée comme une implaccable vérité : mauvais il est, mauvais il restera…
Si il est vrai que certains enfants posent problème pour des raisons éducatives, j’ai tout de meme la conviction qu’ils se conformeront à ce qu’on attend d’eux ou à ce qu’on pense qu’ils sont. En cela, le regard et les comportements de l’enseignant à leur égard peuvent etre déterminants… si tant est que l’enseignant prenne la mesure de ce pouvoir et prenne le parti de ne pas en abuser mais d’en user pour le bien de l’enfant…
Julie dit
Merci Lili pour ce témoignage si bien exprimé. Tout n’est pas noir ou blanc en éducation, c’est bien certain. Lorsque j’ai écrit cet article, je l’ai fait en réaction à des observation récurrentes qui m’irritaient parfois. Ceci dit, chaque enfant est différent et je pense que certaines approches peuvent en effet moins bien convenir à certains enfants. Le phénomène du « parfait à la maison – impossible à vivre à l’école » est très fréquemment observé. Il faut aussi tenir compte du fait que le contexte et les exigences de l’école sont souvent très différentes de celles de la maison: l’effort de socialisation demandé à l’enfant en milieu scolaire est nettement supérieur à celui qu’il doit exercer à la maison, tout comme le degré de concentration et de contrôle qui sont exigés de lui. Il est possible qu’un enfant soit en mesure de se conformer aux attentes de ses parents, mais qu’il lui soit bien difficile de fonctionner en milieu scolaire.
C’est aussi une question de relation et de lien de confiance.
Et c’est aussi, comme vous le dites, une question d’estime et de perception de soi.
Alors continuez votre bon travail de parent, ce que vous semez, vous le récolterez forcément !
Seni dit
Alors pour qu’il change, ce n’est pas en lui repetent tout les jours tu es un mauvai garcon, (je ne dit pas que vous le faite je precisent juste ) il faut lui faire un declique exemple: creer un filme pour lui monter ce qui peut lui engendrait (de plus une activiter a faire en famille et qui serviras plus tard au petit de 4 ans ), de lui demander (1 seul parent a la fois ) pourquois il fait ça: car sa l’amuse, car il n’aime pas c’est prof car … ou plein de chose differente et en fonction des reponce de mettre en œuvre des action discuter avec les prof, de parler a c’est amie pourquoi ils ont un delire a embeter les profs et meme demander a l’enfant pourquois il n’aime pas c’est prof, mais aussi il vous faudras du temps et de la patience.Etant egalement une ado de 12 ans et demi, je vous propose des chose, qui, pour moi, risquerais tres sincerement de me faire un très gros declique et de me dire que je me suis tromper de chemain, mais qu’il est encore temps, a cette age la, de ce remettre dans le droit chemain car les erreure arrive a tout le monde (parents,eleves,prof,) je pense egalement que surveiller son telephone ( discretement car moi par exemple ma mere peut voir tout ce que je fait sur ça tablette ducoup je n’est pas l’impretion d’etre surveiller mais pourtant je le suis car des amies a moi on honte de dire que leur parrents surveille leur telephone).
aline dit
mensonge vous êtes payés pendant le vacance scolaires « Selon Lucien Marbœuf, qui a passé au crible les textes officiels, aucun décret n’établit donc que les enseignants ne doivent être payés que dix mois par an. »Pointeuse dans les établissements,paiement à l’heure:35 heures!
Julie dit
Bonjour Aline. Je ne comprends pas trop votre commentaire: chaque année, je signe un contrat de 10 mois pour lequel je reçois un salaire pré-défini. L’été, je suis sans emploi, sans salaire. Par contre, je peux décider d’étaler mon salaire de 10 mois sur 12 mois, c’est à dire mettre de l’argent de côté pour l’été. Voilà ce qu’il en est.
Anny dit
Oh la,la que tout ce beau monde se sent jugé…mais quel tristesse!!! l’institurice ou le prof pour d’autre à dit ce qui est totallement vrai…mais pas pour tous, certain parents sont très présent, comme certain prof sont très compétant…certain parent sont pitoyable et distribue des permissions et des i-pod, i-pad et autre truc juste pour avoir la paix et en plus de faire garder les petits la semaine, ils font de même le week-end parce que « Bordel eux aussi on une vie » et prendre part dans la vie de leur enfant n’en fait que peu partie 🙁 Certain prof ne sont là que parce qu’ils ont besoin d’un travail et leur coté humain est très profondément…inexistant! La vie est fait ainsi, y’a des bons et des moins bons partout…alors au lieu de prendre le mord aux dents, prenez ce texte en considération et….demandez vous…Lequel des 2 êtes vous???
Julie dit
Je suis tombée sur cet ouvrage d’Anne-Marie Quesnel dernièrement:
http://info-culture.biz/2013/02/13/parents-essouffles-enseignants-epuises-par-anne-marie-quesnel/
Comme plusieurs des thèmes abordés dans son livre rejoignent mes 10 points, je vous en recommande la lecture…. Évidemment, un livre de 200 pages permet beaucoup plus d’élaborations, d’exemples, de nuances, d’exemples…D’où l’intérêt de cette lecture!
Jaime dit
Julie dit
Merci Jaime, toutefois j’espère te rassurer en te disant que nous recevons, à l’université ET en formation continue, des formations sur le TDAH et autres problématiques. Là où nos ressources sont surtout insuffisante, c’est lorsque vient le temps de voir clair dans certaines situations qui ne le sont pas. Plusieurs symptômes de TDAH peuvent aisément être associés à d’autres problématiques comme l’anxiété ou des traumatismes de l’enfance et il nous est parfois bien difficile d’y voir clair. Le mot d’ordre est alors de référer les enfants à des neuro-psychologues mais, malheureusement, ceux-ci sont souvent expéditifs et ne prennent pas toujours le temps de comprendre l’enfant et son contexte. Ils ne sont donc pas toujours d’un grand secours….
Jaime dit
Je constate tous les jours que les ressources sont insuffisantes et ça me crève le coeur. Personnellement, la neuropsychologue consultée n’a pas été expéditive du tout. Il faut tout de même faire passer de nombreux tests à un enfant avant de le diagnostiquer. À mon avis, ce sont davantage les médecins et les pédiatres qui sont expéditifs. Comme si l’on pouvait diagnostiquer un TDAH en 15 minutes. Non, pas vraiment.
Syndie dit
Pour moi, il est évident que lorsqu’un article est véridique comme celui-ci, il y a toujours beaucoup de réponse et beaucoup de frustration. Exposé des vérités nous expose à la critique. Par contre, lorsque certains se sentent attaqués comme ici, je me pose des questions. Normalement, l’être humain réagit lorsqu’il se sent attaqué et c’est ce qu’on voit ici.
Je suis une maman monoparentale, avec les contraintes que cela implique et je suis aussi une enseignante. Pour l’instant, je n’ai qu’une enfant à l’école. Je suis bénie d’avoir des enseignants aussi dévoués auprès de mon fils. Ils l’ont aidé à s’épanouir, ils ont fait preuves de compréhension quand ça n’allait pas pour lui, ils prenaient le temps de parler avec lui quand ils pleuraient. Moi je n’ai pas honte de dire que j’avais besoin de leur aide! Car comme maman, j’étais trop impliquée émotionnellement et je ne savais pas toujours quoi faire. Pourtant, quand j’ai un problème comme celui que j’ai vécu avec un de mes élèves, je n’ai pas de difficulté à intervenir.
Pour ma part, je sais que la réussite de mon garçon n’est pas uniquement grâce à moi! Sa réussite est tout à fait reliée à ses merveilleux enseignants!
C’est plus facile pour moi, je vois les deux côtés de la médaille. Je vois le travail qu’on donne à chaque semaine et qui est souvent dénigré par des personnes en dehors du milieu scolaire. Je ne connais pas nécessairement beaucoup de personnes qui sont payées 30 heures pour en faire au final le double par semaine, ou encore de prendre ses temps de diners ou de pauses pour faire de la récupération, des corrections, des planifications ou simplement de prendre le temps de réconforter un enfant. Je ne m’en plaint pas, j’ai choisi ce métier, je désirais ardemment le faire, j’aime enseigner et cela me passionne. Ce qui me rend triste par contre, c’est de voir le nombre de personnes qui pensent qu’on ne fait rien, qu’on est en congé tout le temps… On remet en question nos façons de faire continuellement, comme si parce que tout le monde a déjà été à l’école, tout le monde est capable d’enseigner. C’est tout à fait faux! J’ai déjà été chez le dentiste et je serais incapable de dire à ce professionnel comment faire son métier…
Les journées pédagogiques, nous travaillons… L’été, on a en réalité 6 semaines de vacances, dont 4 payés par le chômage.
J’ai mon Bac depuis 5 ans seulement et je n’ai toujours pas de tâche pleine et cela peut prendre encore 5 ans… Dans le fond, avant d’avoir un vrai salaire, ça peut prendre entre 8 et 10 ans… Pendant ce temps là, on se promène, on fait plusieurs classes et parfois écoles différentes. Je suis chanceuses, je ne suis que dans une seule école mais c’est parce que j’ai choisi d’aller enseigner au privé.
Dans tous les cas, je voulais quand même prendre le temps pour remercier tous les enseignants de mon enfant, en passant par l’enseignante de maternelle qui a donné énormément d’amour et qui était d’une patience incroyable avec mon grand perfectionniste qui n’acceptait pas de perdre… C’est maintenant un enfant qui est heureux de voir ses amis gagnés et qui le souhaite ardemment à chaque fois! À l’enseignante de 1ère année qui a réussi à lui faire comprendre que faire une erreur n’était pas la fin du monde et qu’il avait le droit d’en faire. Il fallait toute une patience et beaucoup de psychologie… À l’enseignant de 2e année qui a su lui montrer qu’il était là pour lui et qu’il ne l’abandonnerait pas… À l’enseignante de 3e année qui est toujours là pour l’écouter et lui changer les idées quand il a le coeur gros.
Ils ont tous des qualités immenses, ils ont tous la passion de l’enseignement et le soucis de nos enfants. Ils vivent avec des difficultés personnelles mais sont là le matin avec le sourire.
Le crie du coeur qu’on a pu lire ici est ce que chaque enseignant doit ressentir un jour ou l’autre. Il n’est pas écrit que c’est la vérité absolue et ce ne sont pas tous les parents qui ne sont pas impliqués auprès de leurs enfants. Ce qui a été dit ici sont des choses qui arrivent malheureusement! Dans un autre sens, heureusement que ce n’est pas à tous nos élèves qu’il faut dire ça! Heureusement, il y a des parents qui comprennent la réalité d’une classe et qui sont prêt à écouter les bons et les mauvais commentaires.
admin dit
Merci Syndie!
Pour moi, tu es un bon exemple d’une maman qui n’a pas choisi les circonstances mais qui s’est retroussé les manches pour aider ses enfants à traverser des moments difficiles. Tu ne t’es pas mis la tête dans le sable et tes enfants t’en seront reconnaissants….Bravo.
fabienne dit
bonjour,
Bien sur beaucoup d’enseignants sont formidables. Mais pas tous! Et oui, ce sont vos vérités mais pas forcément celles des parents. Combien d’enseignants ont l’expérience du monde du travail en dehors de l’école (toute leur vie ou presque : anciens élèves puis étudiants puis prof) A vous écouter, on n’a pas l’impression qu’ils se rendent compte que d’autres aussi ont la vie dure.(j’écris de France où le discours des enseignants est le même)
vous dites « je ne connais pas beaucoup de personnes payées 30 h pour travailler le double ». et bien si, il y en a plein (infirmières, pompiers, assistantes sociales, agriculteurs, patrons de petites entreprises qui ne se payent pas pour pouvoir payer leurs employés….) (sans compter toutes les personnes qui sont tellement mal payées qu’elles doivent travailler beaucoup plus pour survivre. Et elles aussi ont leurs difficultés personnelles et doivent se lever tous les matins (parfois à 3h ou à 4h) pour aller au travail. (et sans autant de congés pour récupérer) (et bien sur, les discours moralisateurs et culpabilisant (elles préfèrent travailler plutôt que de passer du temps avec leurs enfants. comme si elles avaient le choix!) vont beaucoup les aider (surtout pour les mamans))
Bien sur, beaucoup d’enseignants sont formidables mais pas tous ! n’a-t-on donc pas le droit de critiquer 1 mauvais prof? Peut-être pensez-vous que nous ne sommes pas qualifiés pour en juger ? (après tout nous ne sommes ni prof, ni dentiste) et « ce n’est pas parce qu’on est tous allé à l’école qu’on peut enseigner » (et avoir 1 avis, a-t-on le droit ?) Les parents ne prétendent pas mieux enseigner que les profs. Ils demandent juste le respect et le dialogue. Ils demandent que leurs questions, leurs doutes, leur avis et leurs critiques soient entendus et respectés. Vous êtes prof et vos collègues ne vous parlent certainement pas comme ils parlent aux catégories socio-culturelles « inférieures ». Vous même, vous ne vous êtes pas aperçue de la condescendance de votre réponse. Quand votre dentiste vous soigne mal, je suppose que vous réagissez ? (Ah, c’est vrai ! vous êtes prof ! vous êtes apte à juger les autres. mais nous, simples mortels, de quel droit oserions-nous critiquer 1 mauvais dentiste ? (ou prof ? )) Sommes-nous idiots à ce point ???
Voilà ce qui suscite autant d’agressivité de la part des parents : discours culpabilisants + manque de respect. Nous ne sommes ni stupides ni incultes ni systématiquement des mauvais parents; vous n’avez pas le monopole de l’intérêt de l’enfant, du savoir, de la réflexion et des compétences éducatives. Peut-être avez-vous l’habitude d’exercer votre autorité sur les enfants qui vous entourent et vous regardent avec déférence toute la journée . Mais nous ne sommes pas vos élèves, et en dehors des enseignants, il existe aussi d’autres adultes (nous, les parents) qui entendons être traités d’égal à égal et non pas méprisé, infantilisés et subordonnés à votre « autorité » et à votre « savoir ».
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theoucafe dit
Certains enseignants sont biens d’autres sont pourris! Les bons ne jugent pas et ils échangent avec les parents pour le bien de tous. Ceux qui aiment leur boulot, ne l’ont pas fait pour les congés (180 jours d’école par année). Ils le font parce qu’ils aiment transmettre un savoir et voir l’évolution chez leur élèves.
J’en aurais long à écrire, mais je manque de temps. J’y reviendrai.
En attendant, je suis pleinement satisfaite des professeurs que mon enfant a eu. Ha! Mais c’est peut-être parce qu’il a eu que des professeurs qui aiment ce qu’ils font… Quand on aime plus son travail ou que les irritants sont trop nombreux, il faut avoir l’intelligence et la maturité de comprendre qu’il est temps de passer à autre chose. Votre éceourement n’a pas à être supporter par les enfants, ni les parents ni personne. Wake UP!
admin dit
Bonjour…
Je suis perplexe…Je pense que vous n’avez pas bien lu mon article. Outre le point numéro. 10 qui est en fait une réponse aux commentaires que nous entendons souvent, je ne parle nulle part d’exaspération ou d’irritants, il y est question de mes préoccupations par rapport à certains enfants dont les besoins émotifs et d’encadrements de base ne sont parfois pas répondus. Il y est question d’amour, pour mon métier et pour les enfants, et d’une grande préoccupation pour le monde dans lequel les petits évoluent. Il vous faudrait peut-être relire????
Leona dit
Encore un parent frustré de se faire mettre quelques vérités en plein face! L’écœurement (bien écrit cette fois ci) n’est pas envers les enfants mais envers les parents innocents qui s’attaquent au prof plutôt que de faire le minimum d’introspection demandé (le but de l’article…). Comme disait Mike Ward : « N’importe quel moron peut avoir un enfant, mais ça prend un permis pour aller à la pêche! »
Albertaine dit
Bonjour,
Merci pour votre article qui semble en faire réfléchir plus qu’un, et ce, peu importe la réflexion… Je suis enseignante au primaire en Alberta et à lire tous ces commentaires, je ne crois pas que je pourrais retourner au Québec pour enseigner. Je trouve que notre profession est vraiment dévalorisée au Québec et je crois que le salaire y est pour quelque chose. En Alberta nous avons un salaire décent et paradoxalement, les parents sont très respectueux de notre travail ici.
L’autre problème est que j’ai l’impression que parce que tout le monde est allé à l’école, les gens croient qu’ils connaissent l’école et peuvent juger les professeurs. Cependant, ils ont vu seulement un côté de la médaille. Il y a un monde entre être élève et enseigner aux élèves. On juge rarement un avocat ou un chirurgien car nous n’avons pas de connaissances dans ces métiers. Voilà pourquoi ça ne crée pas autant de remous que le monde de l’enseignement!
Beaucoup de choses ne sont pas entre nos mains. En Alberta ça ne fonctionne pas exactement comme au Québec car nous n’avons pas de syndicat. Cependant, on ne peut pas reprocher aux enseignants lorsque les élèves ont 3 ou 4 professeurs par année, ce n’est pas de notre ressort. Lorsque nous collectons de l’argent, c’est pour faire des sorties/activités/acheter des récompenses pour VOS enfants. Le gouvernement ne donne presque rien aux écoles. Si nous voulons offrir ces choses à nos élèves, nous devons nous débrouiller autrement. S’il y avait plus d’argent pour les écoles ce serait différent, mais ça c’est un choix de société.
Bref, merci Julie pour ton mot et je crois que les enseignants sont bien placés pour voir la société évoluée d’années en années. Je crois qu’une réflexion s’impose à tous sur la manière d’élever nos enfants car nous voyons des comportements qui ne laissent rien présager de bon. Alors arrêtons de penser que les enseignants sont contre les parents et vice versa et travaillons à éduquer les enfants pour qu’ils deviennent des citoyens responsables qui feront des choix éclairés dans leur vie!
Désolée si une erreur s’est glissée dans mon message mais même si j’ai à coeur la langue française, il m’arrive d’oublier des lettres ou de faire une erreur de grammaire, je ne suis pas parfaite!
Ange déchu dit
Tous ces commentaires sont vraiment désolant les gens ne comprennent donc pas nous sommes tous ensemble dans le même bateau est-il judicieux de se battre entre nous où devrait ton plutôt tourner les armes vers le capitaine il n’y a qu’un seul responsable du dysfonctionnement d’un parti et de l’autre c’est bel et bien la personne qui a instauré sans demander l’avis des autres pour ma part j’ai vécu de Sales d’année scolaire quand j’étais jeune et aujourd’hui je vis mal l’année scolaire en en amenant ma fille à son école
mon propre enfant je ne rend pas responsable les professeurs en partie mais le fonctionnement instauré sur lequel je n’ai en aucun cas eu mon mot à dire à chaque proposition que je fais c’est comme si je parlais à un mur en béton qui m’a envoyé des briques à la gueule alors mesdames et messieurs qui s’exprimait sur ce blog puisque vous avez l’air si concerné par ce sujet je vous demanderai de prendre les armes et de les tournées vers la bonne personne ce ne sont pas nos écoles Ni nous même qui sommes remis en question en vérité c’est ce système c’est l’état l’état nous pousse à travailler plus nous pousse à délaisser nos enfants nos enfants sont délaissés les professeurs y perdre pied s
Certin professeur se bat pour que nos enfants s’en sortent dans la scolarité d’autres les harcèle et les dévalorise mais on est tous bon ou mauvais chacun de nous avons une part de bons et de mauvais nous avons tous un démon et Ange nous sommes pas tous irréprochable pour ma part pendant un temps je fus un ange innocent qui pouvait encore rêver aujourd’hui je suis pour ma part 1 démo je ne supporte plus l’injustice je n’aime plus les mauvais regard les injures j’en suis devenu un monstre aujourd’hui il faut qu’on se batte contre les bonnes personnes et s’il y a encore des gens comme vous qui se sentent concernés par ces sujets réfléchissez et remonter à la source qui a instauré tout ça qui a décidé que les écoles fasse ten heures qui a décidé que les enfants doivent se lever si tôt pour aller à l’école il y a déjà un gros problème de fatigue déjà chez les enfants on se lève trop tôt la preuve je suis jamais arrivé à réussir à l’école j’ai fait une formation À distance à l’heure d’aujourd’hui j’ai 22 ans et je suis capable d’être mon propre professeur et l’élève en même temps avec un 16 et demi de moyenne je pense qu’il y a un sérieux problème sur la façon dont ton éduc est dans la façon dont ton apprend à nos enfants on manque de temps on court sur une roue a hamster elle s’arrête pas si on s’arrête il y a plus d’électricité c’est out je demanderai à tous les gens sur ce blog de réfléchir à cette question qui est le réel responsable nous en tant que parents cherchant à assurer la vie de nos enfants on peut pas agir sur tous les plans on peut pas le ramener la prospérité et être présent malheureusement aujourd’hui ça s’appelle le luxe est-ce que c’est la faute des professeurs je ne pense pas ils ne font que leur métier en leur a pris d’une certaine façon ce qu’il faut que tout le monde sachez que vous avez tous été conditionné tous cette société a décidé de nous conditionné de telle manière à ce que nous nous battons entre nous comme des chiens galeux mais quand est-ce que vous aurez compris que la force viendra quand on se donnera tous la main et qu’on n’ira tous ensemble devant le gouvernement dire on en a ras le cu alors les gars aujourd’hui la fin du monde arrive bientôt il y a des gens exceptionnels il il y en a d’autres qui ont trop souffert et qu’ils n’ont plus le courage d’affronter la vie la ensemble prenons les armes tenez vous la main et allez donc voir la personne responsable de tout ça celle qui depuis des générations ne demande pas l avie au nouvelle génération ne change jamais ses lois des générations passées les lois sont toujours aussi les mêmes rarement réactualisé certaines lois date de l’époque de mon arrières arrières arrières arrières arrières et j’en passe grand-mère pour ma part j’ai un avis déjà par rapport à tout ce qui est scolaire les enfants sont fatigués les parents le sont aussi nous devons englober trop de choses à la fois dans un petit cerveau ou dans un grand ils n’apprennent pas à leur rythme chaque enfant est spécifique et à un rythme personnel et c’est pareil quand on grandit quand on doit apprendre à nouveau travail il nous est impossible d’apprendre si nous n’avons pas toutes les conditions optimales pour ma part je fais une formation à distance j’apprends comme j’en ai envie et je me passionne de ce que j’apprends parce que la détermination vient de moi-même c’est-à-dire que les démarches je l’ai fait moi-même j’ai découvert le plaisir d’apprendre en étant sortie d’école mais pas à l’école le problème il est là je crains pour nos enfants ils vont perdre le goût et l’envie à partir de ce moment quand on perd les seules choses essentielles nécessaires à l’apprentissage il sera impossible pour que ce soit les parents ou les professeurs qu’il y a une évolution dans les écoles les temps d’école sont trop longs et nous parents de toute manière nous pouvons pas avoir de temps avec nos enfants entre le travail et le temps d’école il est impossible alors jetons donc la pierre au responsable de toutes ces lois de tous ce gouvernements personnellement je suis né et on m’a encore jamais demandé mon avis sur quoi que ce soit et j’ai beau voter j’ai pas l’impression que ma voix soit écouter chers parents chers professeurs j’ai qu’une chose à vous dire les enfants c’est ce qui a de plus précieux c’est ce qui perpétue la vie c’est notre reflet c’est notre miroir toute personne qui touche à ce miroir il laisse sa trace et c’est à vie c’est exactement comme tu être marqué au fer blanc à travers le regard d’un enfant vous serez exactement qui vous êtes je comprends ton clé de position que ce soit professeur aux parents étant moi-même mère d’une petite fille et en attente d’un futur enfant j’en appelle donc à tout le monde qu’il ira ce blog tout ce que nous voulons que ce soit professeur ou parents c’est le bien-être de ses enfants l’école est tellement une épreuve tellement dur pour certains laisse beaucoup de séquelles et on a tendance à l’oublier mais le problème c’est que ni les professeurs ni les parents sont fautif à ce moment-là on vit chacun sa vie d’une manière et on aperçoit chacun d’une manière unissons-nous pour que notre voix soit écouter à l’unisson enfin arrêtez de vous battez arrêtez de vous dicter par pitié s’il vous plaît je suis affligé par ce nombre de blogs où les gens s’arrache les cheveux merci de la part de ange déchu
Edr dit
C’est un grand changement au niveau de la société que nous avons de besoin! Une philosophie axée sur le bien-être de nos enfants.
Je suis entièrement en accord avec tout le contenu du texte que vous avez écrit. Je travaille moi-même dans des écoles.
Toutefois, je suis dans une situation où notre société ne nous donne pas toujours le choix:
Mère monoparentale, je dois travailler plus fort et rien est mis à ma disposition pour aider ma cause. Je dois payer l’aide sociale de mon ex car je le parraine et puisqu’il a de l’aide sociale, je n’ai pas droit à une pension alimentaire….Alors en plus d’être seule avec un enfant, je dois payer sa facture de 17 800 (jusqu’à maintenant) et sans droit d’avoir une pension…je dois donc beaucoup travailler malgré mon envie d’être près de mon enfant. Du coup, il garde notre enfant une fin de semaine sur deux ce qui a pour effet de briser la constance et la cohérence installées chez moi. Tout est visible dans son comportement lorsqu’il revient de chez son père: il semble tellement mal dans sa peau.
Ce sont parfois les Lois qui obstruent ce qu’on pourrait donner de bon. Je crois profondément que les temps partager entre les parents est sans doute à revoir!!!
Céline S dit
Certes, je n’ai pas lu tous les commentaires, seuls quelques-uns ! Je suis mère ET enseignante … en France, mais les problématiques sont similaires. Il me semble que les deux groupes, une fois encore, s’opposent, alors que tous ont une volonté commune : permettre à nos enfants de construire leur personnalité et de trouver leur place dans nos sociétés.
En tant que mère, j’apprécie qu’on me dise avec franchise et rapidement ce qui va et ce qui ne va pas dans le comportement, les apprentissages de mon enfant. J’apprécie de passer du temps avec lui, de partager des activités (jeux ou quotidien du foyer). Ce qui n’empêche pas les clash, les recadrages, la répétitions des limites, la fatigue après le boulot et le manque de patience parfois. « Tiens bon, lâche pas » être notre devise.
Mon mari et moi nous y tenons d’autant plus depuis que j’enseigne à un nouveau public : des grands ados (15-23 ans), qui ont pour certains eu des parcours de vie et/ou scolaires très chaotiques. Former un jeune qui entre dans la vie professionnelle (formation par apprentissage), mais qui ne sait pas ce qu’est une limite à ne pas franchir n’est pas si facile ! Ils ne sont pas méchants bien au contraire, mais ils manquent de cadre et n’ont pas conscience de ce qui ce fait/dit ou non en société. Heureusement, dans les mêmes classes, ces jeunes « manquant de repères » cotoient des jeunes qui ont bénéficié de toute l’attention de leur famille.
Bref, j’en viens à mon avis d’enseignante. J’enseigne. Mon coeur de métier est de transmettre un savoir. Je ne suis pas éducatrice, c’est pas mon job … à mon sens ça ne devrait pas l’être. Il y a les parents pour ça … et des professionnels quand malheureusement les parents ne peuvent pas assurer pleinement !!! Quand mes responsables me disent que ce serait bien que je sois plus proche des jeunes, je trouve cela déplacé. J’apprécie mes apprentis, j’ai de la bienveillance pour eux, mais je n’ai pas à les considérer comme mes « petits ». Je me refuse à m’immiscer dans leur vie privée, et je ne compte pas leur dévoiler la mienne. Si j’observe un comportement étrange, j’essaie d’en parler avec pudeur avec l’apprenti. J’en touche un mot à son responsable-formateur, voire à ses parents si l’occasion se présente, et ce dans le but de redonner un peu de motivation positive. Mais cela s’arrête là. Je ne suis ni leur mère ni leur copine !
La très grande majorité des enseignants que j’ai croisée dans mes vies d’élèves et d’enseignante aime leur métier, et n’en changerait pour rien au monde … Ah si ! j’en ai croisé qui ont quitté le métier … à cause de parents ! » Marre de s’entendre dire des reproches voire insulter à longueur d’année par des parents, quand on s’investit pour leurs enfants ! »
Pour finir, les enseignants parfaits n’existent pas … les parents parfaits non plus ! On fait avec les enfants qu’on a, du mieux qu’on peut. On passe parfois à côté de quelque chose, mais on essaie toujours d’ELEVER nos enfants vers une vie heureuse et qui leur convienne !
Voyez donc ce qui est positif et tendez à le faire fructifier !
Bon vent,
Une maman dit
Pour ma part, je trouve que l’école se déresponsabilise de plus en plus de l’éducation des enfants, de leur sécurité et de leur bien-être.
Je reçois au moins 5 projets de levées de fonds par année pour contribuer aux fonds de ceci ou de cela pour l’école. J’ai reçu une lettre demandant des bénévoles pour aider l’école de mon fils à déménager… Ridicule! Quand je déménage, je ne m’attends pas à ce que l’éducatrice de mes enfants m’aide! De nos jours, il faut acheter des balles de tennis pour prévenir les égratignures de chaises sur le plancher des classes, il faut acheter des souliers avec des semelles blanches, on ne peut pas donner des oranges comme collations parce que personne ne se donne la peine d’aider nos enfants durant l’heure de dîner (encore sûrement la faute des parents qui refusent d’offrir du temps bénévolement pour faire le travail de l’école). Faute de trouver assez de parents, c’est les grands de 6e année qui surveillent les dîners. Je suis certaine qu’ils ont tous été formés pour administrer un auto-injecteur EpiPen ou pour donner le heimlich! En hiver, l’école ne se gêne pas de faire marcher les parents avec les enfants, les bébés, les sacs et les boîtes à dîners du deuxième stationnement jusqu’à l’entrée d’en arrière de l’école pour »la sécurité des enfants » mais les enfants sont laissés à eux-mêmes sur l’heure du dîner. Les parents n’ont qu’à espérer que leurs petits ne s’étoufferont pas avant qu’un grand de 6e année ait le temps de courrir chercher une éducatrice dans la salle des profs qui, après tout, ont droit à une pose pour manger en paix (quelque chose que les parents n’ont jamais soit dit en passant !) Si nous avons le malheur de mettre un biscuit dans la boîte à diner de notre enfant, on reçoit une note pour nous dire d’offrir des repas équilibrés. ET POURTANT, l’école fait des dîners pizza et hotdogs avec boissons gazeuses et barres de chocolat et des ventes de sucreries pour le temps des fêtes… Quand c’est pour une bonne cause comme fournir des nouveaux livres pour la bibliothèque, les éducateurs sont prêts à contourner leur règlement ! Et les enseignants ne manquent pas une occasion de faire visionner des films aux petits lors de »journées spéciales » ou lors d’intempéries. Pourquoi ne pas sortir un ballon et jouer avec eux dans le gymnase à la place? Pas de temps? Pas d’énergie? Tout comme les parents qui rentrent de travailler le soir à 5h (et non à 3h). Et une dernière chose : bien que les enseignantes se plaignent de leur travail et de leur paye, elles font pourtant partie des 10 métiers les mieux rémunérés occupés par les femmes. Nous avons tous des clients et des employeurs à qui nous devons rendre des comptes. Les parents sont vos clients. Sans eux, vous n’auriez pas de travail! Respectez-les donc!
admin dit
Je répondrai à votre commentaire par une simple question (cela m’évitera de m’emporter): QUI donc a la responsabilité de l’éducation des enfants? L’école??? Vraiment?
Une maman dit
Pendant le temps des classes, ce sont les enseignants qui ont la responsabilité des enfants. Le soir, ce sont les parents. Je ne m’attends pas à ce qu’un enseignant m’aide à mettre mon enfant au lit ou à manger ses légumes et l’enseignant ne devrait pas s’attendre à ce que je règle les conflits pendant les classes. Une de mes amies se fait constamment appeler au travail pour aller chercher son enfant, qui souffre d’autisme léger, lorsqu’il fait une crise. Ce n’est pas normal. Encore une fois, si j’ai de la difficulté à mon travail, je n’appelle personne pour faire le travail à ma place. La réponse ici n’est pas de suspendre un enfant pour un jour. Tout ce que ça fait c’est de renforcir le mauvais comportement de l’enfant et déresponsabiliser l’école. Si le mauvais comportement provient de l’environnement familial, est-ce que la réponse est de suspendre l’enfant de l’école ? Si l’école décide d’amalgamer tous les enfants ensemble, malgré leur trouble d’apprentissage, pour sauver de l’argent est-ce la responsabilité des parents d’assumer le rôle de l’école ? Je ne crois donc pas que ce soit la responsabilité des parents d’assurer la discipline de leur enfant pendant les heures de classe. Je ne crois pas non plus que ce soit la responsabilité des parents d’assurer la viabilité financière de l’école de leur enfant et la sécurité pendant les heures de classe. Les écoles ne devraient pas se fier sur les parents bénévoles comme moyen pour sauver un dollar non plus. Pour ce qui est de l’éducation, je crois que vous exagérez. Les valeurs et l’apprentissage de base (apprendre la politesse, nager, dormir seul, s’habiller seul, bien manger, aller au petit pot, se laver, faire de la bicyclette, brosser ses dents, brosser ses cheveux, faire du patin, faire les devoirs, arrêter de parler en franglais) s’occuper des soins premiers de l’enfant lorsqu’il est malade, s’assurer que l’enfant ait tous ses vaccins, aller chez le dentiste… Tout ça relève du parent. Enseigner les mathématiques à un enfant qui a de la difficulté d’apprentissage, c’est le travail de l’enseignant. Je m’attends à ce que mes enfants apprennent les matières de base à l’école. Je m’assure qu’ils font bien leurs travaux mais l’apprentissage académique, c’est l’école qui s’en charge. Je montre à mes enfants tout ce que l’école ne montre pas comme la culture générale (géographie internationale, musique, sports…) ou de simple trucs familiers comme cuisiner, mettre la table, bien se comporter avec sa soeur ou son chien. Je m’assure qu’ils jouent dehors ou au parc, qu’ils aient le temps d’agir comme un enfant et de jouer dans la rue avec les voisins ou faire une tente avec les chaises de ma cuisine. Je mets de l’argent de côté pour assurer les frais d’éducation post-secondaire, j’aide mon enfant à valoriser ses forces et à travailler sur ses faiblesses. Ça c’est le rôle d’éducation que tous les parents remplissent. Nous ne sommes pas payés pour le faire et nous nous n’en plaignons pas non plus. Tout comme vous avez choisi d’enseigner nous avons choisi d’être parents. Notre rôle est beaucoup plus complexe et grand que vous ne le pensiez. Ce rôle d’éducation devrait être complémentaire au vôtre et vice et versa.
Marie-Eve dit
Je tiens à préciser qu’il ne s’agit pas de tâches partagées… Ce sont VOS enfants et notre rôle est de leur enseigner pendant l’année scolaire. Si votre enfant n’est pas en mesure de le faire, qu’il met les autres en danger ou qu’il n’est pas disposé à apprendre, ce n’est pas à l’école de le « garder », l’école n’est pas une garderie… Il ne faut pas oublier que ce n’est pas une garde partagée, c’est un service. Le parent restera toujours la personne responsable de son enfant et pas l’école. Cela dit, il faut évidemment trouver des solutions pour que l’enfant devienne le plus rapidement possible en mesure d’apprendre et de ne pas mettre les autres en danger.
une maman dit
Ce sont NOS enfants pendant VOS heures de classe. Pendant VOS heures de classes VOUS êtes responsable. Pas les parents qui ne sont pas présents. Si VOUS êtes incapable d’assumer la discipline pendant VOS heures, c’est VOTRE problème. Très rares sont les comportements qui mettent la santé des autres enfants en danger. C’est plutôt les enseignantes qui ne veulent pas se casser la tête.
Marie-Eve dit
Vos propos démontrent réellement que vous ne comprenez pas la réalité de l’enseignement… c’est dommage. Quand un parent est tanné de venir chercher son enfant qui pose des problèmes à l’école, qu’il trouve des moyens. Ceux qui ont confiance en l’enseignant de leur enfant savent que si l’enseignant appelle pour que les parents viennent chercher l’enfant, c’est que tout a été essayé et qu’il nuit présentement au climat d’apprentissage des autres et/ou qu’il se nuit à lui-même.
Une maman dit
Je n’ai pas besoin de comprendre votre réalité et vous n’avez pas à comprendre la mienne. L’enfant sait distinguer les différents types de discipline. Il sait qu’à l’école, il doit faire la file pour manger, lever sa main pour aller aux toilettes et ainsi de suite. L’enfant s’adapte donc à la discipline de l’école et celle de la maison. Si un parent est incapable d’instaurer une bonne discipline à la maison, L’enfant ne fera qu’à sa tête à la maison. C’est la même chose à l’école. Si une enseignante est incapable d’instaurer une discipline, L’enfant prendra le dessus. Il relève donc à l’enseignante d’instaurer une discipline en classe. Pas au parent. L’éducation n’est pas un »service’.’ C’est un droit, une loi et une obligation. En acceptant d’être payée par la province, vous acceptez d’enseigner à tous les enfants des parents de votre disctrict qui payent votre salaire. Que ce soit des enfants avec des troubles d’apprentissage ou non. Si vous n’aimez pas cette réalité, allez enseigner dans une école privée. Enseigner est un privilège et non une obligation.
Julie dit
Bonjour « une maman ».
Merci de l’intérêt que vous portez à mon article. J’aimerais bien que les choses soient aussi simples que ce que vous me décrivez. Malheureusement, privé ou public, ce n’est pas le cas. Les enfants sont « modelés » et grandement définis par l’encadrement (la routine, les limites, la constance, etc) et la réponse qu’ils reçoivent à leurs besoins pendant la petite enfance. Cela les « façonne » et a de grands impacts sur leurs façons de cse conduire par la suite. Une bonne enseignante pour avoir un certain impact sur le facteurs du « tempérament » et sur l’attitude de l’enfant mais, surtout s’il n’y a pas une bonne collaboration de la part du parent, il a très peu de pouvoir sur les effets chez l’enfant d’une discipline trop permissive ou de lacunes dans la réponse aux besoins. Plusieurs bonnes lectures existent sur le sujet. Bref, enseigner est merveilleux mais les changements que nous observons dans la société actuellement ne dépendent pas des enseignants et rendent leur travail très complexe et exigeant.
Le monde bouge reveillez-vous dit
Avis aux parents ou toute personne qui ne partagent pas l’avis generalise et oriente sur ce site qui devrait s’appeler les éternelles pleureuses, si le commentaire est trop dérangeant il est censurè! Ne perdez pas votre temps, c’est un choix d’aimer se plaindre, ca est un autre de se faire un devoir d’etre a son meilleur et repandre sa bonne humeur sur son entourage!
Une maman dit
Vos arguments se contredisent…D’un côté vous dîtes que les enfants passent plus de temps à l’école et en service de garde qu’avec les parents et de l’autre vous dîtes que l’école et les services de garde ne peuvent rient faire pour façonner le comportement des enfants parce qu’ils ne sont pas ceux qui passent le plus de temps avec les petits. Donc d’un bord ou de l’autre c’est de la faute des parents? Si l’enfant apprend mal, c’est la faute des parents qui n’aident pas avec les devoirs. Si un enfant se comporte mal à l’école, c’est la faute des parents qui éduquent mal les enfants à la maison. L’école n’a donc aucune responsabilité dans l’apprentissage ou le comportement des enfants pendant les heures de classe?
Julie dit
Bien sûr que l’école a un grand pouvoir sur l’apprentissage des enfants et sur la manière de fonctionner en classe! Mais cela ne fait pas le poids si les premières années de vie de l’enfant (préscolaire) et son encadrement à la maison sont nocifs. Ceci dit, de belles et grandes choses sont possibles quand les parents acceptent d’entendre les enseignants et de collaborer avec eux(et vice-versa)!
Marie-Eve dit
J’ose espérer que mes élèves ne voient pas l’école comme une obligation, mais comme un privilège, parce que c’est ce que c’est !
David Richard dit
Je constate que ma réponse n’est pas apparue. Si jamais elle apparaissait plus tard, veuillez m’en excuser.
Je tenterai, par un exemple très simple, voire simpliste, de vous faire une démonstration mathématique de la chose en question. Et ce, sans revenir sur ce que je mentionnais dans ma réponse précédente.
L’exemple ne tient compte d’aucune déduction.
Un salaire de 50 000$ pour 200 jours de travail et réparti sur ces mêmes 200 jours, pour une paie de 10 jours, donne:
2500$
Le même salaire de 50 000$ pour 200 jours de travail et réparti sur 260 jours, pour une paie de 10 jours, donne:
1920.31$
Ce qui fait que le salaire X demeure un salaire X. La seule différence réside dans la façon dont il est réparti. On conviendra donc que les 160 jours restants de l’année ne sont pas rémunérés et, par le fait même, que le personnel enseignant reçoit bel et bien du salaire tout au long de l’été mais uniquement parce que ce salaire est réparti.
Les enseignant(e)s ne sont donc aucunement payé(e)s pour le congé estival.
C’est le mieux que je peux faire pour éclaircir la chose.
Si quelqu’un peut rendre ça plus simple, merci d’avance.
Je ne tire jamais de flèches à moins qu’on ne me les fournisse.
Bonne fin de journée.
David Richard dit
Évidemment qu’on ne dit pas vous avez un salaire X et vous n’aurez qu’Y.
Outre toutes les déductions, vous travaillez 200 jours mais votre salaire est réparti sur 260.
Je parle bien sûr ici d’une personne qui a sa permanence et d’un salaire à 100%.
Ceci dit, il y a peut-être des dispositions syndicales locales qui sont autres à l’endroit où vous travaillez. Je vous conseille de faire appel au syndicat qui vous représente pour en avoir une meilleure idée. Cependant, c’est un sujet toujours très délicat.
J’espère avoir pu vous éclairer un peu plus.
Bonne journée.
Htremblay dit
Je ne suis pas enseignante. Je cherche simplement à comprendre en quoi les conditions des enseignants/tes sont pire que les autres…et en tant que professionnelle, il n’y a pas de syndicat pour me représenter…Je me représente moi-même…
Techniquement, personne ne travail 260 jours par année.
En effet, 260 = 5 jours/semaines x 52 semaines.
Or, à ce nombre de jours, il faut déduire les jours de congés (4 semaines dans mon cas après 10 ans). Il y a aussi les jours fériés (une dizaine par année). Donc 260-20-10=230. Auquel il faut soustraire les jours de congés de maladies (environ 5). Donc 225. Je suis cependant payée toute l’année….2 fois par mois.
Mais mon entente était comme cela. J’ai signé pour X et j’obtiens X…alors il n’y a pas de problème…
Ce que je ne comprend pas pour les enseignants/tes. Si on me dit: »Vous serez payé X par année » et que vous êtes payés X par année…quel est le problème? (svp, ne me lancez pas de flèches ici. Je cherche sincèrement à comprendre).
Merci
admin dit
En fait, c’est très simple: Notre contrat dure 10 mois, ensuite nous sommes sans emploi pour 2 mois (chômage). Évidemment, on peut décider de mettre de l’argent de côté pour en avoir l’été (répartir notre salaire sur 12 mois). Impossible donc, dans notre métier, d’avoir un emploi à l’année, il faut pouvoir assumer 2 mois de chômage saisonnier. C’est tout.
David Richard dit
Pour que ce soit clair:
Notre salaire est en fonction de 200 jours de travail qui sont étalés sur 10 mois.
La paie est répartie en 26 périodes.
L’illusion d’avoir 12 mois payés mais la réalité est de 10.
Merci de le comprendre.
HTremblay dit
Ce que j’aimerais savoir…lorsqu’on vous embauche, est-ce qu’on vous dit quelque chose comme: « votre revenu annuel est de 50,000$ mais vous n’en aurai que 41,600$ car vous ne travaillez que 10 mois? »
Je ne comprend pas ce calcul…j’ai été embauchée à X$/ an et je reçois X$/an, incluant mes vacances. Ce qui représente environ 225 jour ouvrés. Et quand on me l’a présenté, je l’ai accepté…je suis donc mal placée pour m’en plaindre aujourd’hui…
Marie-Eve dit
Notre salaire annuel est divisé par 200 jours de travail. Sur chacun de ces 200 jours, on nous prélève une partie qui est mise dans un « fond » pour payer nos vacances d’été, de Noël, les congés fériés… Bref, si je travaille seulement 3 mois dans l’année parce que j’ai été malade ou un retour de congé de maternité, ma paie d’été correspond à la part que j’ai payée chaque jour pendant mes 3 mois. Est-ce un peu plus clair ? Bref, il s’agit davantage d’un salaire annualisé, avec retenues obligatoires alors que les employés qui ne sont pas à salaire annualisé sont eux payés pendant leur semaines, car elles constituent 4% (ou 6 ou 8) de leur salaire annuel, donc en surplus alors que nous il est amputé…
Il faut savoir aussi que quand on n’est pas en poste (donc les 5 à 8 premières années de travail, selon les régions), on n’a pas ce salaire d’été. Il faut donc s’organiser ou encore se mettre sur l’assurance-emploi.
france dit
Pour no.10, peut etre que ca varie par province ou même par conseil, mais en Ontario, les professeurs SONT payés pendant les vacances d’été. Ils recoivent leurs salaires 12 mois par année.
Caroline Olivier dit
Merci M. Bonnet pour votre commentaire. Il est effectivement très réaliste. Et humain.
Caroline
Gilles Parent dit
Je n ai pas reçu vos messages svp m écrire ici: gip@gillesparent.com
Gilles Parent
admin dit
C’est pourtant l’adresse à laquelle je vous avais envoyé mon courriel! J’ai fait un deuxième essai. Mais pour faire bref, je suis partante! Faites-moi signe si mon message ne s’est toujours pas rendu.
JM (juliemarcotte32@hotmail.com)
J.M.Bonnet dit
C’est à titre de grand-parent que j’aimerais commenter le texte de la prof. Il est vrai que les profs se posent des questions sur leur rôle dans l’impact de leur éducation, mais l’éducation n’est pas une affaire individuelle, dans la classe. L’estime de soi n’est pas seulement une note obtenue. J’essaie de faire comprendre à mes enfants que nous devons accepter la variété d’opinions, les différences de valeurs et de capacités. Nos petits-enfants auront leurs luttes à mener aussi. Avec leur époque.
Dans les écoles, la structure impose beaucoup de contraintes et moule le programme, la discipline, la routine, les rapports à faire, les conventions collectives, les rencontres avec les parents aussi.
Pour avoir travaillé longtemps dans le milieu scolaire, dans les services de garde, je peux dire que les enfants ont, fréquemment, plus de contacts étroits, de temps de présence et de vie sociale avec les éducatrices et éducateurs qu’avec les profs. Par la période de repas, le temps d’animation, les journées pédagogiques… les échanges au service de garde dépendent moins de la hiérarchie. Lorsque les éducatrices/teurs comprennent bien leur rôle, les parents y trouvent une énorme source de support. La culture va au-delà de la clôture de la cour. Il manque tellement de collaboration entre le côté des profs et le côté des services de garde, pourtant dans les mêmes locaux, avec les mêmes enfants et les mêmes parents! La structure ne permet pas le suivi commun, le partage du lien avec chaque enfant par exemple. Les programmes scolaires, par leur silence, laissent à penser qu’en dehors de la classe, il n’y a que passe-temps. Demandons-nous d’où viennent les amitiés, les inimitiés, les apprentissages divers, tout ce qui compose la culture. L’école n’est pas seulement le travail du prof.
Les parents ne peuvent intervenir partout: sur les acquisitions académiques, sur les acquisitions comportementales, sur les acquisitions des « compétences » et sur la culture. Les enfants ne vivent pas en vase clos. Ils vivent les horaires débiles des parents. Et ils passent à travers. Ils vivent les séparations des parents. Ils en souffrent, mais passent à travers, même si temporairement leurs notes de maths baissent.
Très souvent je demandais aux parents de faire confiance à leur enfant avant tout. J’ai tellement vu d’enfants devenus adultes revenir nous voir, faire le lien entre l’école et le service de garde et remercier leurs parents d’avoir su leur faire comprendre ce qu’était la vie en société, à leur façon.
admin dit
Je trouve que votre réponse apporte beaucoup de nouveaux éléments intéressants. Merci.
Caroline Olivier dit
Bonjour Julie,
Manquait le troisième côté du triangle 😉 : en effet, et il se peut qu’il y ait aussi un problème de société très profond au niveau de la confiance de l’enseignant envers le parent.
—
Ceci dit, c’est ton blogue. Ayant déjà eu un blogue actif, je comprends l’effet des 80 commentaires à un billet, alors que tu es habituée à 2 ou 3 réponses. C’est à toi d’y donner la tournure que tu veux, et tu as décidé de laisser le tout libre (si ça reste dans le respect, bien sûr!), et même si c’est publique.
Reste que tu en garderas toujours le plein pouvoir.
De mon côté, je trouve la réaction des nombreuses internautes passionnante (dès qu’on touche à nos enfants, c’est souvent explosif…).
Bien sûr, ce n’est pas mon blogue et je ne suis pas autant prise par le ton, mais il est clair que ce sujet est d’un grand intérêt.
Et merci pour ton ouverture (et particulièrement ton calme 🙂 ). C’est remarquable.
Caroline
admin dit
C’est vrai, la confiance des enseignants envers les parents est à ne pas négliger non plus, merci d’avoir complété mon idée! Et merci pour les encouragements…
admin dit
J’aimerais juste vous rappeler que le but et le sens de mon article n’était pas de décrier nos conditions de travail, ni même de critiquer les parents. Il s’agit d’un exercice de réflexion dans le but d’améliorer la qualité de vie des enfants pour lesquels nous travaillons! Je pense que chaque parent (moi inclu) peut trouver matière à réflexion dans au moins un des points que j’ai mentionnés. Pour ma part, je dois souvent me rappeler du no.5 et du no.6, faire attention à mes paroles et actions devant mes enfants et consacrer un temps spécial à chacun d’eux. Toute cette « chicane » dans vos commentaires ne nous mènera nulle part…. Je publie tout de même vos commentaires parce que je veux que vous puissiez vous exprimer, mais je trouve que l’on s’éloigne beaucoup du but premier de cet article. Ceci dit, l’ampleur que cela a pris révèle à mon avis un problème de société très profond au niveau de la confiance; la confiance envers les enseignants et la confiance en soi comme parent (Voir mon article « Rafistoler la confiance »).
HTremblay dit
Je crois que tout le monde souhaite être constructif ici. C’est une très bonne idée de lancer un tel débat. Mais il faut que le débat se fasse. J’en suis d’accord. Se cacher la tête dans le sable n’a jamais rien donné de bon. Il n’y a aucun mal à critiquer qui que ce soit. On en a peur au Québec, mais la critique constructive est toujours bonne! Merci d’avoir initié ce débat! Mes deux filles vous en remercient!
Caroline Olivier dit
Questionnements:
Un point qui différencie ma carrière de celle des enseignants (surtout au primaire), c’est que nous tous (ayant des enfants), nous devons vous connaître, nous devons faire preuve de compréhension, ne pas trop vous déranger parce que vous en avez 23 autres, reconnaître votre courage, vous remercier, vous envoyer des cadeaux (pas obligé, je sais…), faire attention à ce que l’on dit… et vous, vous devez vous « coltoyer » autant les parents qui s’occupent de votre « première matière de travail » avec ceux qui sont plus difficiles. Et pour les meilleurs, ben, on leur demande de ne pas faire de bruit, parce que les tannants en font trop. On doit faire preuve de compréhension, toujours.
Et entendre: « occupez-vous de vos enfants »… c’est quand même moralisateur.
Quand moi je fais 50 heures et plus de travail par semaine, que je pars deux semaines en Afrique, trois par an, pour faire ma job, que je cherche, angoissée, quelqu’un pour garder ma fille (mari décédé récemment), que je demande mes quelques semaines de vacances par année, que j’envoie ma fille aux camp de jours (même rythme), que je cours chercher poupoune au service de garde à 17H45, que je prépare les lunchs, que je fais les devoirs avec elle, que je prépare d’excellents repas, que je ramasse la maison seule, le prof vient pas me remercier pour la belle job que je fais.
C’est le ton larmoyant qui m’embête: oui, vous adorez votre job, mais vous en pouvez pu. Vous nous demandez de nous occuper de nos enfants, d’être dispo pour vous lorsque c’est l’heure, de participer au conseil scolaire, de nous impliquer dans l’éducation de nos enfants…
Et on le sais, vous avez en plus peut-être raison: votre corps de métier est celui où il y a le plus de burn out, de dépressions…
Ce qui m’embête, donc, c’est que j’entends (ici, avec les amies FB qui enseignent et ailleurs) Ô combien elles sont héroïques. Les corrections, les préparations, et ENFIN les vacances si méritées!!!
Peut-être est-ce un cri du coeur, qui dit « On en peut plus? »
Je suis un peu perdue: je ne connais pas d’autre corps de métier qui discute aussi fort de leurs conditions difficiles.
J’arrive à la conclusion que peut-être ça va très mal.
Danielle dit
Très intéressant. Je ne suis pas en accord avec tout évidemment… Ayant 3 enfants: 20, 19 et presque 5 ans. Pour notre part ( moi et leur père ) notre éducation a toujours eu comme priorité le respect: tu respecte l’adulte ET l’adulte DOIT aussi te respecter peu importe c’est qui… Au niveau scolaire mes 2 premiers ont été autant a l école publique que privée… J ai vu des vertes et des pas mures aux 2 endroits. La grande différence je dirais que peu importe ou , la collaboration prof- parent est primordiale et il y a aussi l engagement du prof, la passion, sa détermination a faire passer le courant et transmettre la matière qui fera toute la différence dans la vie d un enfant. Votre responsabilité est très grande en tant que prof comme la notre en tant que parent. Mon fils a toujours été premier de classe… En 3e année, il avait toujours des migraine et semblait et ne voulait plus aller en classe… Pour m apercevoir que sa prof était en burn out et criait toujours… La pression est forte sur les épaules de nos enseignants mais elle est aussi très fortes sur celles des parents. Ouf quel sujet en aurais encore long a dire!
Justement cette semaine. Mon fils de pré maternelle vient de changer de professeur pour la 4e fois… Vive la stabilité! Dans ces cas avons-nous vraiment pris en considération le bien-être… Malgré tout la situation entourant ces changements j en doute…
Caroline Olivier dit
Véronique (et d’autre enseignantes):
« Les parents cherchent souvent un coupable à l’échec ou la difficulté de leur enfant »
Ah… justement, pourquoi généraliser et diviser les deux partis?
Quand à la maternelle, on rentre à l’école, avec notre enfant, c’est un gros choc: avant, à la garderie, on était dans un cocon. On pouvait parler à l’éducatrice à chaque jour, on pouvait même jouer avec les enfants. Ce n’était pas fermé.
Arrivé à l’école… la cloche, un prof qui est charmant, bien sûr. Mais un système qui rapidement nous fait comprendre qu’on ne doit pas faire partie du milieu. Bien sûr, on peut s’impliquer au conseil, à la bibliothèque, mais le choix est mince.
Quand je « tombe » sur un prof qui veut communiquer avec moi (via des billets, des téléphones, des emails…), qui discute ouvertement, qui s’implique, alors, je lève les bras au ciel (!) et je remercie la vie: l’année sera bonne et je serai derrière (et même si le prof n’a pas toutes ces qualités!!!).
On fait partie d’un réel triangle qui doit se tenir: un prof, des parents, un enfant. Si est des trois ne veut rien savoir… y’aura pas de résultat.
(j’avoue que j’apprécie cette conversation, je la souhaite harmonieuse, même si on vit des différences)
Caroline
Véronique dit
Je suis tout à fait d’accord, bien des écoles sont fermées aux parents, mais ce n’est pas partout. Dans beaucoup d’écoles les parents sont les bienvenus surtout en maternelle et au premier cycle pour vivre des ateliers ensemble.
Cela va dans les deux sens aussi. Nous sommes vraiment heureux en tant qu’enseignants lorsqu’un parent communique avec nous, désire former une équipe avec nous. Malheureusement, c’est de moins en moins la réalité. Beaucoup sont sur la défensive et réfutent ce qu’on dit de leur enfant dès qu’il y a un problème… On se fait claquer la porte au nez lorsqu’on les reçoit en rencontre quand ça ne fait pas leur affaire (cela m’est arrivé 2 fois en peu de temps et ce fut de même pour des collègues…). La communication entre la maison et l’école est essentielle, mais quand le parent parle contre nous à la maison devant l’enfant, cela défait toute la relation. Je suis bien heureuse de voir qu’il y a encore des parents comme vous qui désirez travailler en équipe. Le nombre de parents comme cela se compte sur les doigts maintenant…
Julie dit
Ouf! En tant qu’enseignante au préscolaire, je vois que certaines réponses à ce texte sont un bel exemple de parents qui remettent en question nos décisions, notre fonctionnement de classe, les règles de l’école. Questionnez-vous à tout coup votre dentiste ou votre médecin sur chaque geste professionnel qu’il fait? Demandez-vous à votre mécanicien des explications par écrit de chacune des réparations qu’il effectuera sur votre voiture? Faites-vous une plainte à la banque parce que vous devez attendre calmement en ligne pour voir un commis? Je sais, on parle ici d’enfants, j’en ai moi-même trois.
Quand ma fille arrive de l’école et me dit que son enseignante n’a pas pris le temps de répondre à une de ses demandes, je ne me précipite pas pour lui écrire un message exigeant une explication. Je fais mon travail de parent qui prépare son enfant à la réalité de la société: on n’a pas tout ce qu’on veut, quand on veut. Son enseignante avait peut-être d’autres tâches plus urgentes à faire, un cas de comportement difficile à gérer, des élèves à envoyer rapidement à l’autobus, etc. Sachez qu’il y a un endroit pour s’impliquer et prendre part aux décisions de l’école: ça s’appelle le Conseil d’établissement. Lorsque les directions d’école font une assemblée en septembre pour y convier les parents, c’est beau s’il y a 20 parents dans la salle et seulement quelques-uns désirent faire partie du Conseil. Mais pour contester les règles de l’école, facile de trouver des volontaires!
J’ai 19 élèves extraordinaires cette année et presque tous les parents le sont tout autant. Ce sont les 2-3 qui contestent tout, répliquent sans arrêt « mais ce n’est qu’un enfant, c’est normal qu’il veut jouer » (et oui, 300 enfants ont compris que la récré est terminée mais c’est normal que 3 enseignants doivent courir après UN enfant pour le faire entrer dans l’école – et ce n’est pas un exemple isolé) qui sifonnent notre énergie. Je consacre 90% de mon temps et énergie pour 10% de mes élèves. Après plus de 5 ans d’études dans ce domaine et 13 ans de métier, ces deux mois de vacances, cette retraite assurée, je les abandonnerai bientôt avec plaisir. Ce sera avec un pincement au coeur que je tournerai la page à ces petits êtres remplis d’énergie et capable d’un émerveillement sans pareil. Je voulais simplement être enseignante, je suis devenue une psychologue, une conseillère, une éducatrice, une infirmière, une gardienne, etc. Si j’étais payée à l’acte comme les médecins, je serais millionnaire. En treize ans, j’ai vu le temps de réel enseignement en classe diminuer drastiquement. Je gère des crises d’enfants qui ne se sont jamais fait dire non avant l’école, je gère des messages continuels de parents (je précise ici qu’il y a des messages très pertinents auxquels je prends soin de répondre), je « garde » des enfants qui toussent trop pour aller jouer dehors. Et quand il reste du temps, j’enseigne!
Si j’avais à avoir une discussion sur le fonctionnement de l’école de mes enfants, je me questionnerais sur les services offerts aux élèves en difficultés, sur l’aide offerte aux enseignants pour offrir un climat de classe propice à l’apprentissage de tous, sur l’apport que je peux offrir à l’école pour rendre le milieu vivant et agréable pour les enfants. Je ne perdrais pas mon temps à contester le silence dans les corridors, l’accès illimitée aux toilettes ou pourquoi ils n’ont pas le droit de manger des rouleaux aux fruits en classe! Mais ça, c’est mon opinion…
Véronique dit
Très bon!!
Les commentaires de certains prouvent à quel point le métier n’est pas valorisé aujourd’hui. Les parents cherchent souvent un coupable à l’échec ou la difficulté de leur enfant..
HTremblay, vous n’êtes sûrement pas dans le milieu de l’éducation pour dire de telles choses. Sachez que les journées pédagogiques sont des journées de travail, de planification, de réunion, de correction. Pas des jours de congé. Ensuite, le « bumpage » est très rare et ne se fait pas en milieu d’année.. Finalement, pourquoi faire deux heures de correction et de planification le soir seraient normales pour les profs? Les policiers, les pompiers, les vendeurs, les facteurs, etc. ne travaillent pas à la maison après leur journée de travail.
HTremblay dit
Le « bumpage » ne se fait pas en milieu d’année? J’ai donc dû être malchanceuse car mes 2 filles y ont eu droit au cours de leur primaire dans deux écoles différentes .
Contrairement à ce que vous affirmez, je connais beaucoup de vendeurs qui doivent travailler en dehors des heures de bureau. De même, les CA ( j’en suis, alors que personne m’accuse de ne pas avoir cette expérience), les ingénieurs, les informaticiens et plusieurs autres professionnels doivent fréquement travailler plus de 40 heures/semaine.
Un peu d’honneteté s’il-vous-plait. 2 h de correction par soir? Plus la correction que vous faites lors des journée pédagogique?
caro dit
travaillant dans un domaine bien spécifique et ou tous les types de travailleurs me parlent, la seule profession ou les gens se déterminent par leur travail, c’est les enseignants. Ce n’est qu’une constatation et plusieurs de mes collègues pourraient vous parler sur le sujet. Mais on s’éloigne du sujet principal. Ce que je voulais aborder comme commentaire c’est que y a des « méchants » et des « gentils » de chaque côté de la clotûre. Bien des gens peu importe la profession qui devrait changer de job (pas juste en enseignement), quand tu appelle à un service à la clientèle et que tu te fais mettre en boîte quand tu es le client et tu réussis pas à placer un mot…. Donc l’important pour nos tout-petits ou grands c’est que tout soit mis en œuvre pour les soutenir, les amener à un autre niveau et devenir des membres de notre société à part entière qui ont des convictions et qui travaillent fort pour réussir leur vie et non juste dans la vie 🙂
CD dit
Bonjour à vous,
Je suis moi-même enseignante au préscolaire depuis quelques années et j’ai bien aimé lire les quelques commentaires faisant suite au blogue!
Tout d’abord, j’aimerais faire suite au commentaire questionnant: Pourquoi refuse-t-on aux enfants d’aller à la salle de bain? Pourquoi demande-t-on le silence dans les corridors? etc? Vous savez, vos questions sont bien légitimes mais c’est surtout parce que vous ne vivez pas quotidiennement dans le milieu que vous posez ces questions. Je pourrais répondre en me servant de votre commentaire traitant du Ritalin. Comme vous le dîtes si bien, le Ritalin est donné à des enfants qui réagissent beaucoup au stimulis. Ceux qui parlent dans le corridor nuisent à ceux qui ont de la difficulté à se concentrer. S’il n’y a pas de contrôle dans ce qui se passe dans les corridors, les enfants en prendront plus large et il n’y aura plus de respect pour ceux qui travaillent en classe comme ceux qui travaillent dans les bureaux. C’est une réponse simple mais c’est une réponse qui va en ce sens. Tout a une raison cohérente et les règles ne sont pas données pour embêter les enfants mais bien pour donner à tous la chance de cheminer dans un climat propice aux apprentissages et surtout, sécuritaire. Pour ce qui est des envies de pipi, c’est que nous connaissons nos petits « moineaux » avec le temps. C’est vrai qu’il peut arriver qu’on se trompe mais souvent, un enfant s’invente un envie pour perdre son temps. Sachez qu’un enseignant et sa classe a toujours un moment où il va à la salle de bain. De plus, il ne refusera pas à un enfant qui semble avoir vraiment envie, d’aller aux toilettes. C’est une question de jugement. Il faut faire confiance aux enseignants! Finalement, un autre point que je veux soulever. J’ai lu, dans un commentaire, le fait qu’il était déplorable que les parents ne puissent pas se promener dans les écoles. Soyez heureux si c’est ce qui se produit dans l’école de votre enfant. Avec les drames qui se produisent ces temps-ci dans les écoles, le contraire ne devrait pas arriver. Une personne ne s’étant pas identifiée au secrétariat ne devrait pas circuler dans l’école. Imaginez -vous, un instant, un inconnu abordant votre enfant sur un étage! Ça porte à réfléchir non? Alors de mon côté, je suis bien heureuse que les écoles interdisent aux parents de circuler dans les établissements parce qu’une bonne fois, malheureusement, ça pourrait ne pas être un parent!
Voilà!
CD
Caroline Olivier dit
Excellent commentaire concernant le congé de maternité: il n’est pas discutable.
Par contre, concernant vos « 4 ans d’études et vos dettes » et votre demande à savoir où nous étions sur le fil… Pour plusieurs, nous avons fait plus d’étude que vous, avec plus de dette… et on n’en fait pas une histoire, même si on a 4 fois moins de vacances que vous (et vos vacances, je l’ai dit: vous le méritez). Pas sûre non plus d’avoir plus de salaire pour une grande somme de travail pourtant.
Et le « quand tu fais l’effort »… heu, le raisonnement est peut-être bon, mais pas la réalité: on fait des choix, mais on ne sait pas ce qui nous attend en bout de piste. Gros efforts on non. Et pour avoir travaillé 15 ans en Afrique, y’en a plein qui font des gros-gros efforts et non, il ne sont pas récompensés.
HTremblay dit
Ceci étant dit, je trouve que la plupart des profs que mes enfants ont eu font un très bon travail. Vraiment!
HTremblay dit
Très intéressant. Je présume que l’auteure généralise mais que le tout ne s’applique pas à tout les parents. Je ferai donc de même.
1- Lorsque mon enfant apprend en milieu d’année que son prof prend une demie année sabbatique parce qu’elle y a droit, l’enfant ne trouve pas ça très sympatique.
2- Lorsque mon enfant me parle de la remplaçante de la remplaçante (oui…le prof quitte en milieu d’année, et la remplaçante se fait « bumper » par une autre qui a plus d’ancienneté…) l’enfant est troublé
3-Lorsqu’un prof en qui les enfants sont attachés se fait « bumper »…l’enfant est troublé
4-Quand ma voisine de prof me dit fièrement qu’elle planifie sa prochaine grossesse pour maximiser son temps de congé…et que pour ce faire, elle doit quitter en milieu d’année…je ne crois pas qu’elle pense aux 30 enfants en avant d’elle.
5-Quand les profs me disent que les 2 mois ne sont pas payés…je voudrais leur dire qu’ils sont payés à l’année…comme nous tous. On fait un budget et on planifie en conséquence.
6-Que des corrections le soir…c’est pas la fin du monde. Quand on est professionnel (les prof aimeraient bien avoir un ordre professionnel non?) on fait le temps qu’il faut pour faire la job et non pas la job qu’il faut pour fitter dans le temps
7-C’est une job. Comme celle des parents des enfants à qui vous enseignez. Sauf que vous recevez peut-être plus de reconaissance que ces derniers.
8-C’est facile de recommender de réduire la quantité de travail. Mais comme un autre intervenant le mentionne, tous n’ont pas droit à la sécurité d’emploi et les emplois sont rapidement exporté vers les régions du globe qui sont pretes à travailler. En tant que professeur des années 2000, il faut le comprendre. Il faut comprendre que les parents n’ont pas tous la chance de ne pas se demander ce qu’ils feront de leur retraite…certain se demandent s’ils pourront manger demain…et la retraite…n’aura peut-être pas lieu.
9-Quand on a quelque chose à dire à un parent, on le dit à ce parent. On n’utilise pas un blog pour le dire à tout les parents. De toute façon, ceux qui lisent un tel blog sont des parents pour qui l’éducation des enfants est importante…Ceux qui devraient le lire ne le liront probablement pas.
10- Les journées pédagogiques…combien les utilisent pour des activités pédagogiques et non comme une journée de congé?
admin dit
Merci HTremblay. Pour ma part, je me suis appliquée à planifier mes grossesses pour éviter de quitter en milieu d’année. Malheureusement, peu peuvent tomber enceinte au moment où elles le désirent. J’ai même déjà suivi un groupe 2 ans pour leur offrir plus de stabilité. Au privée, les « bumpages » en question sont beaucoup plus rare. Je n’en ai pas observé en 10 ans de pratique. En effet, cela tient peu compte des enfants! Concernant le travail des parents, peu importe la raison, les contraintes, le contexte (qui sont réels, je le sais), le fait est qu’il y a un impact sur les enfants. Malheureusement. Je suis en journée pédagogique demain, j’irai travailler, comme à toutes mes journées pédagogique! Bonne journée!
Julie dit
J’abonde dans le même sens que ce parent. Vous vous permettez de faire ce blogue en disant que vous acceptez en retour les points des parents. Je me rends compte par votre réponse que ça ne vous intéresse pas du tout. Vous avez un ton vraiment désagréable. J’ai des enfants qui heureusement cheminent très bien à l’école et je vois que toute cette réussite vient de moi et de mon conjoint. Malgré le fait que mes enfants vont bien à l’école, j’ai eu quelques problèmes avec l’école et je dirais que l’école n’est vraiment par la meilleure intervenante pour eux. J’adore les profs de mes enfants, mais une chance qu’ils ont des parents comme nous. Intimidation ??? Plusieurs professeurs devraient aller faire leurs devoirs.
admin dit
Chère Mme Julie. Si je ne démontrait pas d’intérêt, je ne permettrais tout simplement pas d’afficher les réponses désagréables sur mon blogue. Je le fais pour donner la chance à tous de s’exprimer, au risque de me faire « ramasser ».
Steph dit
Comme dans n’importe quel métier, les femmes ont le droit de vivre une grossesse et quand bon leur semble.
Pour ce qui est du salaire, c’est un fait que nous sommes payés pour 10 mois de travail et non 12 alors, oui nous avons le droit de prendre nos deux mois de vacances comme la plupart des gens qui ont des vacances!
Pour ce qui est de la sécurité d’emploi, si grace à notre travail nous avons cette chance, posez vous la question: étiez vous en fil derrière tous ces enseignants et enseignantes qui ont étudié pendant 4 ans d’université et ont accumulé une dette. Alors, quand tu fait de l’effort, tu es récompensé dans la vie. S.V.P., ne critiquez pas le rôle d’un enseignant sans avoir vécu l’expérience!!!
Julie dit
Je comprends votre point. Moi aussi j’ai étudié, mais contrairement à vous, j’aime mon emploi. Voilà la différence. Si vous n’êtes pas heureux, il ne faut pas s’apitoyer sur sont sort, on va de l’avant et on fait autre chose. Je n’ai pas la sécurité d’emploi, je n’ai pas deux mois de vacances par année, mais oui….. J’aime mon emploi, j’ai et je travaille fort, je suis récompensée et j’ai eu des dettes moi aussi.
steph dit
Malheureusement, je crois que vous ne comprenez pas le sens du message. Je n’ai jamais dit que je n’aimais pas mon emploi. Au contraire, je l’adore. Je rentre au travail à chaque jour avec enthousiasme et intérêt.
Htremblay dit
J’ai bien pris la peine de commencer mon message par: « Je présume que l’auteure généralise mais que le tout ne s’applique pas à tout les parents. Je ferai donc de même. ». Bref, si le chapeau vous fait…
Quand j’étais plus jeune, lors d’une rencontre avec les parents, l’enseignante avait dit à ma mère (ou mon père, je ne me souviens plus…les deux étaient très impliqués…comme mon conjoint et moi): »Le problème de ces rencontres, c’est que nous rencontrons les parents des élèves qui vont bien…ceux que l’on voudrais rencontrer, on ne les vois pas! » Bref, ce ne sont pas tout les parents qui posent problème….tout comme ce ne sont pas tout les professeurs qui posent problèmes.
Pour votre 10 mois de paie sur 12….expliqué moi. On vous a dit lors de l’embauche: »Vous gagnerez 50,000$/année mais, puisque vous ne travaillerez pas 12 mois mais 10, nous paierons seulement 41,666$/an (je donne des chiffres sans savoir le salaire des profs ici…seulement pour illustrer) ». Si tel est le cas, je comprend votre frustration. Mais en même temps…vous l’avez accepté non?
Finalement, je trouve votre dernier commentaire rempli de condescendance et de mauvaise foi. Je ne critique pas le rôle de l’enseignante loin de là. Je critique la méthode. Le rôle est clairement important dans une société évoluée. Sachez aussi que les 2/3 de vos étudiants n’iront pas à l’université. J’ai moi même été à l’université et acquis un titre de CA et les dettes qui viennent avec. Mais je sais pertinemment que ce n’est pas la chance de tous. Et que l’effort n’est pas toujours récompensé. J’ai connu des amies qui ont fait ingénierie et qui ont connu des difficultés suite au décès d’un enfant, des gens dont les parents n’ont pas encouragé les études et tout. S’il-vous-plait. Sachez reconnaître que vous avez de bonnes conditions d’emploi. C’est très bien ainsi. Mais ne vous en plaignez pas devant des gens qui ont connu un autre parcours que le votre. Et si jamais vous trouvez que vos conditions ne sont pas assez bonne pour vous, et bien faites comme tout le monde, trouvez autre chose! La preuve que les conditions ne sont pas si mauvaises que cela, c’est qu’il n’y a pas de départ massif d’enseignant vers d’autres domaines.
Marie-Eve dit
Précision : Il y a départ massif des enseignants vers d’autres professions…
25% des enseignants quittent dans les 5 premières années de leur carrière (plusieurs études sur le sujet), ce qui en fait le métier le plus délaissé pour des gens qui ont une formation universitaire.
Merci de vous informer avant de dire n’importe quoi…
Les causes :
– Lourdeur la tâche
– La précarité de l’emploi
– La discipline difficile
Htremblay dit
Et quand vous dites: »ne critiquez pas le rôle d’un enseignant sans avoir vécu l’expérience!!! », sachez que c’est un peu dangereux dans une société.
Quand je vais voir le médecin, je me permet de mettre ses méthodes en doutes. Quand je vais au garage pour faire réparer ma voiture et qu’on me propose plein de trucs inutile parcque je suis une femme, je me permet de critiquer. Quand je vais au restaurant et que le serveurs prends trop de temps à me servir, je peux critiquer. Vous voyez, il faut critiquer. C’est comme ça qu’un société évolue. Sinon, c’est le statu quo et ce n’est jamais bon.
Rachel dit
Les gens ne sont pas vraiment au courant des fameuses conditions de travail des enseignants. Effectivement, nous avons une sécurité d’emploi, mais elle est longue à obtenir. J’ai terminé mon back il y a déjà 8 ans et je n’ai toujours pas de poste. Nous devons passer par plusieurs années à faire de la suppléance, ce qui signifie d’être parfois appelé le matin même. Nous avons aussi des contrats qui équivalent à 50% d’une tâche complète (donc 50% du salaire) dans plusieurs classes de niveaux différents. Par la suite, nous pouvons espérer avoir notre classe pour l’année, mais devoir changer d’école et de niveau l’année suivante. Le poste tant convoité peut parfois arriver 5, 6, 7, … 10 années après la fin de notre formation.
Il est aussi important de mentionner que les tâches disponibles pour les nouveaux enseignants sont les moins convoitées par le personnel déjà en place avec plus d’expérience. On se retrouve ainsi avec des classes multi-niveaux (parfois multi-cycles), des groups avec de gros troubles de comportements et peu d’expérience face à ce genre de situations difficiles à gérer. Il n’est donc pas rare de voir plusieurs enseignants délaisser leur domaine de formation pour autre chose.
Autre point, plusieurs enseignants font un burn-out durant leur carrière. Ce sont malheureusement les plus investis dans qui tombent. À trop vouloir faire en sorte que les jeunes accrochent pour qu’ils s’investissent dans leur réussite, les heures de travail augmentent rapidement et l’épuisement les ratrappe.
Sachez aussi que notre travail ne se termine pas quand nous partons de l’école et je ne parle pas nécessairement de la correction à faire le soir. L’enseignement est omnipresent dans notre vie. Le soir, nous pensons aux petit « Alexis » qui a dit qu’il ne pourrait pas venir à la sortie parce ses parents n’ont pas d’argent …
Je dis souvent que j’aurais aimé enseigner il y 20-30 ans car il y avait plus de respect envers les enseignants et l’autorité.
Les 10 points sont réalistes car je m’y suis vraiment reconnue. On veut juste que les parents collaborent avec nous et qu’ils comprennent que nous avons à gérer 25 personnes devant nous ayant chacune leurs besoins différents. Nous faisons du mieux que nous pouvons avec le peu de moyens (soutien aux élèves et financiers) que nous avons. Oui, nous voulons que les parents participant à la vie de la classe, mais venez nous voir quand une situation vous inquiète.
Néanmoins, je suis en accord pour dire que les personnes à qui s’adressent ces messages ne liront pas ce qui est écrit dans cette page.
J’avoue que j’en ai gros sur le coeur. Je n’en peux plus de voir des enfants pour qui l’école n’a pas d’importance parce que leurs parents leur transmettent ces valeurs.
Je voudrais que les gens n’oeuvrant pas dans ce domaine voient et comprennent ce que nous vivont à tous les jours.
Rachel
Kath Allen dit
Bravo!!! J’adore le texte et je le crois très pertinent.
Malheureusement, je suis aussi d’accord qu’ils y a autant de mauvais profs que de mauvais parents, que de mauvaises personnes… et ce peut importe le métier.
Je suis de ces parents qui croient que le respect mutuel est obligatoire. À la maison, ce sont nos règles, et à l’école, ce sont les règles du profs. Les enfants s’adaptent beaucoup plus que l’on croit. Ils comprennent beaucoup plus de choses que nous imaginons. Ils voient beaucoup plus de choses que nous oublions…trop rapidement.
Enfant, ma mère m’a répété maintes et maintes fois: » Ton prof t’as dit quoi??!!….(ma réponse) alors c’est la même chose pour moi. Même chose avec mon père et vice-versa. J’essaye, de tout mon cœur, de continuer dans cette direction avec mes propres enfants peu importe l’air du temps. Nous devrions voir, je crois, les profs, les éducateurs, et peut importe l’autre personne qui s’occupe de nos amours, comme un parent pour nos enfants. Ils passent autant, sinon plus parfois, de temps avec NOS enfants et, de ce fait, je crois qu’ils ont droit au même respect de la part de nos enfants que nous en tant que parents. Dans la vie, on peut tout dire, mais il y a une manière de le dire.
Et nous devons faire confiance à cette tierce personne à qui l’on confie notre bébé (peut importe son âge, c’est toujours notre bébé :P), car sinon, pourquoi la lui confier?? Je ne dit pas non plus d’avoir une confiance aveugle, mais sans être plus catholique que le pape, les 10 commandements sont et seront toujours des valeurs fiables à inculquer à nos enfants. (Ceci est un simple exemple…)
Donc, pour faire long avec ce qui aurait pu être bref…. Je crois qu’être prof est une vocation, mais c’est aussi un métier….et les parents ne devraient pas oublier que rendu à la maison, le prof aussi, redevient souvent un simple parent…et que comme tout travailleur, ça job peut le frustrer à quelques égards…comme pour nous tous… Un immense bravo pour le courage de cette publication. Très peu aurait osé….Merci…et désolé pour les fautes…
Kath Allen
Camille dit
Bonjour,
Je trouves votre post très intéressant et criant de vérité. Par contre, un léger détail me dérange. Tout au long de l’article, vous lancez un cri du coeur au «parents» au sens large. Par contre, lors de votre point numéro 6, vous mentionnez «chacun de vos enfants à besoin de passer du temps avec vous», mais par la suite ceci ne s’adresse qu’à «MAMAN». Où sont les pères dans tout ça, est-ce une omission volontaire ou accidentelle? Sommes toutes, très intéresant comme article, merci!
admin dit
C’est clairement accidentel! Ce n’était qu’un exemple, les papas ont autant à y voir, bien sûr!
Johanne Arcand dit
Chapeau aux enseignants, mais qu’en est-il de l’enseignant qui vous fait remarquer que votre enfant perd son temps en classe et fais ses choses très lentement. Que votre enfant vous dit je n’ai pas d’ami parce que je n’ai pas le temps de partager en classe, parce que je fais mes travaux. Que je laisse une note au professeur lui soulignant que je veux lui donner du soutien et tenter de corriger la situation avec mon enfant. Je me fais répondre jusqu’à maintenant, je suis capable de gérer la situation. Quand je reçois le bulletin, mon enfant a des difficultés à atteindre les objectifs des programmes. Il a besoin d’aide et encore une note qu’il perd beaucoup son temps en classe. Je vous lève mon chapeau pour la plupart des professeurs mais que faites vous des profs qui ne veulent pas se donner la peine d’être des profs? C’est vrais que ce ne sont pas tous les parents qui sont attentifs aux résultats des enfants mais il y a malheureusement aussi des professeurs qui ne sont pas de bons professeurs…
parent à bout de souffle dit
Oui, tout à fait : il y a de mauvais profs, de bons profs, de mauvais parents et de bons parents. Il y a aussi des mauvaises combinaisons, comme des profs qui réussissent mieux avec les filles qu’avec les garçons. Obéir aux profs! Quand vous aurez vos doctorats, mes chers! Jusqu’ici, j’ai eu deux profs qui ont compris les problèmes d’apprentissage de mon aîné sur quatre. Et non seulement je peux m’appuyer sur ce que les profs « avertis » m’ont dit, mais j’ai validé avec des orthos MA compréhension. Vous n’êtes VRAIMENT pas tous à jour ou ouverts au dialogue. Pour ce qui est de lâcher le travail, allez voir un peu dans le reste de l’univers ce qui se passe, comme les emplois transférés en Inde et ailleurs. L’auteure a bien raison de penser qu’il y a une liste des 10 choses que les parents ne disent pas aux profs. Quand on vous dit : Je ne suis pas prof, alors je ne suis pas certaine de comprendre comment cette notion est enseignée maintenant », ben, des fois, c’est vrai et des fois, ça veut dire « Seigneur, à l’école voisine, ils ont choisi une méthode plus simple ». Arrêtez de prendre les parents pour des imbéciles mal renseignés. Nous sommes seulement des personnes qui savent qu’elles n’ont pas envie de se tenir debout en avant d’une classe, malgré le congé de deux mois. Arrêtez de vous imaginer que les autres travaillent moins que vous. Si vous voulez qu’on compare le nombre d’heures travaillées dans une année, mes collègues et moi vous battons à plate couture, malgré vos piles de corrections. Non, je n’écoeure pas les professeurs avec ça, mais vous, foutez-nous la paix avec ça aussi! J’y vais. Mes garçons m’attendent.
Nathalie Dumont dit
WOW! Que dire de plus : qu’absolument génial ce mot en montrant vraiment le visage de notre société d’aujourd’hui, mais il n’en tient qu’à nous de faire nos propres choix dans la vie tant personnelle que professionnelle. Sauvant on fonce pour tout avoir , mais en réalité nous perdons l’essentielqu’est la famille. Voir le bonheur dans les yeux de nos enfants = parents présents. Quand nous serons morts personne ne nous diras tu aurais dû passer plus de temps au travail, mais peut-être que nos enfants diront : Ha! comme j’aurais aimé passer plus de temps avec ma mère ou avec mon père!!!!!!!!!!!!!!Vraiment bravo à l’auteur 🙂 et MERCI!
Geneviève Duval dit
Je respecte à 100% le travail très exigeant des enseignants. Je mettrais au défi tous parents d’aller y passer ne serait-ce qu’une journée! Je suis également d’accord avec l’ensemble des commentaires proposés.
Par contre, j’ai malheureusement quelques fois l’impression qu’un parent qui ne s’implique pas assez dans le cheminement scolaire de son enfant est un parent tout à fait ingrat et abberant, mais que lorsqu’il s’implique, il s’immisce dans ce qui ne le regarde pas et «dérange»…
Anna dit
Bonjour,
Merci beaucoup.
J’aimerai que mon fils et ma fille aient une prof comme vous…
Cependant je ne suis pas d’accord avec tout. Mon mari et moi travaillons beaucoup et avons peu d’aide de la famille. Je pense que le temps de qualité prime sur le temps réél, qu’on ne peut pas toujours donner autant qu’on le voudrait. Bref, je fais de mon mieux, avec ce que j’ai.
Des enfants de milieux favorisés voient parfois peu leurs parents qui travaillent beaucoup et pourtant ils réussissent à l’école…
Et quand on a des parents qui n’ont pas de bon sens et qui vous laisse des heures devant la TV, on est aussi bien gardé par d’autres adultes… Alors la présence des parents, ce n’est pas toujours le plus important. J’ai un neveu en difficulté scolaire et sa mère, qui ne travaille pas, est pourtant tout le temps avec lui. Les professeurs ont demandé (et c’est vraiment une demande des professeurs) qu’il prenne du ritalin sous menace d’expulsion de l’école. Et la prescription a été très facile, avec un médecin sans rendez-vous! Mais bon, je sais que ce n’est pas facile pour les profs non plus…
Encore une fois bravo pour votre billet…
Je voulais juste donner une petite vision du côté des parents.
Continuez!
cin dit
10 chose que les prof disent pas gros débat surtout quand on lit tout les comentaires des parents sincerement ya beaucoup de travail des 2 coté et de vous relancé la bale est inutile ou sont les enfants dans vos propos oui ya beaucoup de l’acune les enfants sont tous diférent avec 1 éducation diférent des parents et des probleme diférent et je crois que la société ne nous permet pas d’etre tout a fait a l’aise ou concerné sur certain sujet vous parliez du comportement des enfants oui les parents en sont a bort responsable mais l’école et la société ausi se qui compte vraiment c l’encadrement le respect et les valeur qui feront de nos enfant de meileur persone plus tard on l’oublie trop souvent j’aurais telement de chose a dire sur tout les points mais manque de temps alors jvous laise la desus se que les enfants recherche le plus c l’amour etre aimer et respecter la vie leur aprendra le rete dans les épreuve les acomplisement etc
Sonya Livernoche dit
Je suis enseignante, je viens de lire ce message, j’ai le cœur gros, les larmes aux yeux. Est-ce normal? Voici exactement ce que je pense! Je me sens souvent dépassée….. L’enseignement, plus qu’une vacation! Aidez-nous! Sauvez-nous! Investissez-vous! Sauvez vos enfants!
Merci à l’auteur de ce texte!
Richard dit
Notre problème est plutôt la collaboration de l’école envers nos responsabilités académiques.
À l’ère de l’informatique, il semble qu’il est encore impossible pour les écoles d’avoir un site web afin de suivre les matières, les corrigées, des explications aux parents du but a atteindre dans certains travaux.
La réponse des profs… « c’est pas la job du parent »
On nous demande d’épauler, ce qui est tout à fait souhaitable, mais nous (parent et prof) devons être sur le même diapason.
Quand mon enfant a un devoir, et que je ne comprends pas ce qui est requis ou quel est le but, comment puis-je aider.
Selon moi, amélioré la documentation disponible pourrait sûrement améliorer le système. Les écoles et profs demandent notre aide, mais nous devons improviser.
Certains profs nous ont même dit qu’ils n’étaient pas là pour enseigner aux parents, et que c’est trop d’ouvrage.
De répondre,
Donc vos cours ne sont pas organisés?
Vous improvisez au jour le jour?
Vous n’avez pas de plan de cours?
Vous enseignez aux enfants sans avoir un but?
Prof : Nous avons tout ça!
Parent:
Donc pour chaque travail que les enfants doivent faire ( genre recherche )
Il y a un document qui décrit les buts académiques, les limites, le nombre d’heures que l’enfant devrait prendre, la date buttoir? Sur un site internet simple accessible au parent seulement?
Prof:
Bein non , on ne le donne même pas aux enfants, on leur dit ça verbalement…
Ils le notent…
OU
oui ils ont reçu une feuille avec des instructions
Parent:
Comme ce sont généralement les mêmes travaux qui reviennent chaque année, il doit bien avoir moyen de mieux les documenter une seule fois ou de les améliorer d’année en année?
Prof:
À non, avec les réformes constantes nous devons tout recommencé chaque année
Ce que je constate c’est qu’il semble que chaque prof décide lui-même ce qu’il va enseigner à sa façon. Y a-t-il autant de programmes d’enseignement qu’il y a de prof? En tous cas, rares sont ceux qui incluent réellement les parents dans le processus… La plupart pensent que les parents nuisent plus académiquement à l’enfant qu’autre chose.
le système est simplement mal adapté pour recevoir l’aide des parents!
Mais comment voulez-vous que nous aidions sans savoir ce que vous faites?
Prof:
Laissez nous faire notre job!
andrée dion dit
J’aime ce commentaire. Utiliser internet serait une légère adaptation au début mais ferait sauver beaucoup de temps aux profs éventuellement, tout en permettant aux parents de suivre et aux enfants d’apprendre à mieux utiliser cet outil….que des gagnants !
Caroline dit
Bonjour! Très bon message! Ma plus vieille est en maternelle alors mon entré dans le monde scolaire en tant que parent est tout ressent. Je suis tombé sur une école vraiment superbe! La prof de maternelle est merveilleuse! Je n’ai pas lu tous les commentaires mais à celui-là: Je suis obligé de »nourrir »…. À mon avis c’est une belle preuve que les parents s’attendent à ce que les enfants soient élevés par l’école… Parents?! Les enfants vont à l’école pour suivre un programme déterminé par le gouvernement et non pas pour se faire élever… C’est certain que la culture est très importante ainsi que bien d’autres choses mais notre rôle de parent n’est pas justement aussi de les éduquer? J’aimerais mentionner un point qu’il me semble très important. On prend souvent pour acquis que notre enfant ira à l’école de quartier mais c’est possible de la magasiner! Il y a des écoles qui concordent mieux avec nos valeurs, d’autres moins et c’est normal, nous avons tous des valeurs différentes! Et avant de chialer sur une école, vous êtes vous impliquer? Depuis le début de l’année scolaire de ma fille, j’ai été souvent très malade. Je trouve très important de s’impliquer dans le cheminement de nos enfants mais je dois avouer que je ne l’ai pas assez fait… Quelques devoirs ont été remis en retard par exemple… Je trouve que la prof est très indulgente, elle ne m’en a même pas parlé et pourtant je sais très bien que c’est plus qu’un devoir d’enfant… j’ai manqué à mon devoir de parent! L’an prochain c’est mon garçon qui entre à l’école. Il aurait un trouble de l’opposition (je dis aurais car bien que ça semble clair, il n’a pas été diagnostiquer encore par un professionnel, par une RSG et une intervenante pour le moment). Pas question de faire l’autruche! Sa future prof est déjà au courant! Voir le problème et en discuter est un pas de plus pour aider son enfant je crois. Malheureusement, certains parents pensent que leurs enfants sont parfait! Est-ce-qu’il y a déjà eu quelqu’un de parfait sur cette terre? Non! Bon je m’en vais un peu dans tous les sens avec mon message mais finalement c’est pour vous dire que je suis d’accord avec vous et pour dire aux parents que si vous n’êtes pas content, questionnez-vous, impliquez-vous dans l’école si ça peut vous permettre de mieux comprendre le fonctionnement (de l’extérieur les choses semblent souvent plus différentes!) et si l’école ne conviant pas à vos valeurs, pourquoi ne pas en choisir une qui y conviendra? L’enfant ne sort pas gagnant d’une situation où le parent est contre son école… c’est un travail commun qui aidera à son développement et son éducation…
Isabelle dit
Certains points m’ont fait sourire (rappel de mon passé d’enseignante au secondaire ;)), d’autres m’ont semblés plus personnels, masi tous ont fait résonner qqch en moi… Moi, j’aurais bien aimé avoir des parents plus présents et qui demandent à nous rencontrer et même à venir en classe !!! Ça aurait permis à certains de voir leur enfant sous son »vrai » jour scolaire ( facile ou pas), et possiblement de prendre conscience de la nécessité de s’investir davantage auprès de lui et de son vécu à l’école, sans parler de reconnaître la difficulté de notre réalité professionnelle ! Aujourd’hui, après avoir migré et oeuvré qqes années au niveau post-secondaire par découragement et manque de soutien, je peux dire que j’adore toujours l’acte d’enseigner. Comme mère, je suis infiniment reconnaissante aux enseignants de mes enfants de conserver en eux curiosité, désir d’apprendre et volonté de bien faire. Je ne détesterais pas par contre un peu plus de communication sur leur quotidien, auquel nous sommes parfois invités à participer, dans le cadre du programme particulier du PEI 😉 Bonne continuation !
Jaime dit
Bonjour,
Je suis très heureuse de constater que vous avez modifié votre texte à la suite de mon commentaire. La partie sur le Ritalin était très franchement maladroite.
Vous savez : moi aussi, je suis d’avis que l’on prescrit trop de médicaments comme le Ritalin aux enfants. Plusieurs médecins arrivent à un diagnostic trop rapide, sans véritable recherche et analyse. De par son attitude, le pédiatre de ma fille aurait très bien pu lui offrir cette pilule sans réflexion majeure. Seuls mes propos et un petit questionnaire auraient été pris en compte. Cependant, j’ai pris la peine de faire évaluer ma fille par une neuropsychologue, et nous nous sommes longtemps questionnés, comme parents, si nous devions médicamenter notre enfant. Nous avons fait nos recherches, interrogé plusieurs pharmaciens, parlé à de nombreux parents… Je vous l’assure : nous ne donnons pas une médication de gaieté de coeur. Si nous pouvions faire autrement, nous le ferions, mais le neurofeedback (un traitement alternatif), ça coûte extrêmement cher et nous n’en avons pas les moyens.
Bref, je déplore aussi la surprescription, comme vous le dites. Il y a probablement un surdiagnostic aussi. Comme humain, on voudrait que tout soit facile. On cherche la pilule miracle. Malheureusement, il n’y en a pas. Il faut travailler pour obtenir des résultats. Ce n’est pas magique. La pilule ne règle pas tout. Cela dit, et je me répète, le TDAH est un problème réel, un problème neurologique (que l’on ne choisirait pas si on le pouvait, croyez-moi), et ce problème peut être exacerbé par un milieu familial chaotique, instable. Il faut aussi savoir que les enfants qui souffrent d’un TDAH sont normalement plus anxieux que les autres. C’est l’une des comorbidités, comme l’opposition et la provocation. Je pense que les enseignants auraient avantage à se renseigner sur ce trouble. Ils comprendraient mieux les enfants qui en souffrent et les parents qui font de leur mieux avec ce qu’ils ont.
Pour ce qui est de votre réflexion par rapport aux toilettes et aux corridors, si vous souhaitez que l’on comprenne ces règles, eh bien, expliquez-les-nous. Pour comprendre, il faut savoir. Nous n’avons pas besoin de le vivre, juste de nous le faire expliquer. Cela dit, je crois qu’il existe des solutions pour réduire le bruit ou, encore, les déplacements. Il faut faire preuve d’imagination. Je trouve personnellement stupide que l’on empêche les enfants de répondre à des besoins naturels comme aller à la toilette. Avez-vous déjà essayé de vous concentrer ou de travailler quand vous avez envie ? C’est impossible. En tout cas, moi, je n’y arrive pas. Puis, aller aux toilettes à des heures précises pour tout le monde, c’est illogique. Même si l’on se tordait les boyaux à la récréation pour faire pipi ou caca, si l’on n’a pas envie, on n’a pas envie. C’est inutile. On n’a pas tous la même horloge biologique. J’en viens à dire à mes enfants de ne pas trop boire, alors que l’on nous demande de boire 8 verres d’eau par jour pour éliminer les déchets organiques et les toxines. Ce n’est pas logique et c’est stupide. À l’école de mes enfants, les élèves n’ont pas le droit d’aller à la toilette lorsque la récréation se passe à l’intérieur. Imaginez : ils n’ont pas le droit d’y aller de 8 h 30 à 12 h et de 13 h à 15 h 30. Voyons ! Ça n’a pas de sens !!! Alors, expliquez-moi pourquoi on n’a pas le droit de répondre à un besoin de base. Je ne comprends pas.
Syndie dit
C’est assez simple pour les toilettes. Il y a des enfants qui iraient au 10 minutes car cela leur permet de faire autres choses que le travail demandé. Il faut comprendre qu’aller au toilette est contagieux en classe. Si un ami doit y aller, il est certain qu’il y aura 3-4 autres mains qui vont se lever à tour de rôle pour le même besoin.
Un enfant qui a vraiment envie, cela ce voit. Il doit demander la permission d’y aller car nous devons savoir où il se trouve dans l’école. Par exemple, l’alarme de feu sonne et on doit sortir rapidement… Si je ne sais pas où est mon élève, ne croyez-vous pas que j’ai un problème?
Jaime dit
Tout à fait d’accord. 🙂 Et j’ai aimé votre nouveau billet. 🙂
Mélissa dit
Bonjour! Je suis enseignante en classe de 1ère année et votre commentaire m’intéresse beaucoup. Je vais tenter de donner mon point de vue sur la situation. Vous comprendrez qu’il est très difficile d’arriver à transmettre des messages à un groupe lorsque plusieurs membres dudit groupe demandent d’aller à la salle de bain. Bien souvent lorsque nous permettons à un enfant d’y aller il y a un effet d’entraînement ( moi aussi! Moi aussi!) Dans certains cas, la salle de bain sert aussi de stratégie d’évitement. C’est bien dommage.
Ceci étant dit, j’abonde en votre sens lors que vous dites que nous n’avons pas tous la même horloge biologique. Et c’est pour cette raison qu’il nous importe, en tant qu’enseignants et parents, à enseigner la distinction entre une envie urgente qui exprime un réel besoin et une envie de sortir et prendre de l’air. (Et pour certains enfants le besoin de sortir est nécessaire, je sais et je respecte).
Nous appelons cela de l’éducation et nous en sommes tous responsables.
Marie France dit
Merci pour ce blogue, de nombreux points pour une utile réflexion . Vous mentionnez que si les parents étaient en classe la comprendraient mieux mais vous préférez qu’ils n’y soient pas… Je crois que cela sera une expérience très utile pour les parents ,au contraire. Mon fils fréquente une école ou on demande aux parents de passer du temps en classe, ils sont plus que bienvenus, ils sont la pour aider les enseignants. Et mon expérience, comme parent en classe m’a appris la réalité de la dynamique en classe, je connais ses camarades de classe, je connais l’environnement physique, et cela me permet de communiquer beaucoup plus facilement avec mon fils et son enseignante. Un lien précieux entre la classe et moi.
Si un voisin, un grand parent, un ami vient chercher un enfant à l’école, ou sont les parents dites-vous? Peut-être un bon moyen d’éviter que l’enfant passe un deux heures additionnelles a l’école,au service de garde? Il revient à la maison? Cela me semble un avantage….
admin dit
Bonjour Marie-France. En effet la question des parents en classe est très délicate. Pour ma part, j’ai parfois des parents qui viennent en classe pour diverses raisons mais nous ne pouvons pas ouvrir la classe à tous, à tout moment, cela deviendrait très difficile à gérer. Autant certains parents ne s’impliquent pas dans la vie scolaires, d’autres voudraient prendre en main toute la vie de classe. Ceci dit, j’apprécie les parents qui s,impliquent avec respect et viennent donner un coup de main, ils sont précieux.
Pour ce qui est de ceux qui viennent les chercher aux services de garde, je parlais plutôt de ceux qui passent la soirée entière avec un gardien ou une gardienne. Sinon, c’est en effet un avantage!
Merci de votre commentaire
Mariepierre dit
Bravo pour cet article!
En tant que maman de 4 enfants âgés de 7 à 22 ans, ayant expérimenté comme parent l’avant-réforme et la réforme, l’école régulière, l’école alternative ainsi que l’école maison je vous lève mon chapeau pour le travail que vous faites. Et je lève aussi mon chapeau à tous ces parents qui font le choix conscient de s’investir dans leurs enfants! Je vais de ce pas faire circuler votre article de blog. Merci encore!
jacline dit
bonjour, Le numéro 4 est très réaliste. Bravo pour ce beau texte!!! Certains enseignants ne sont pas vraiment à leur place dans l’enseignement ….
Brigitte dit
Je suis tout à fait d’accord avec votre propos. Je crois que beaucoup de parents ont un sentiment de culpabilité et incapable de le reconnaître, ont tendance à jeter le blâme sur les enseignants. Je suis tellement reconnaissante envers les enseignantes qui ont la patience d’endurer mon fils dans leur classe. Il est adorable, mais a un caractère difficile, moi j’ai de la difficulté quelques fois alors je peux imaginer dans une classe avec 25 autres élèves. De le reconnaître fait en sorte que l’enseignante se sent supportée et a le goût de continuer à travailler avec notre enfant. Mais je suis toujours surprise de constater que pour certains parents, leurs enfants sont parfaits et ne font jamais rien de mal. À mon avis, il ne rende pas service à leurs enfants en agissant ainsi.
Annie Desbiens dit
Ma chère Julie,
On ne se connait pas, et c’est sans doute bien ainsi. Je suis la mère de deux enfants TDAH et j’ai souvent entendu, j’entends toujours et j’entendrai certainement ce genre de commentaires chaque fois qu’il question de mes enfants.
Dorénavant, lorsque je rencontrerai les équipes multidisciplinaires qui s’occupent de la vie scolaire de mes enfants, je saurai lire tous les jugements qui se cachent derrière leur fausse sollicitude. Hier justement, j’étais avec cette équipe que je croyais solidaire et compréhensive. J’ai échangé mes idees et mes émotions dans un cadre que je croyais accueillant.
Plus jamais je n’assisterai à ce type de rencontre sans me dire que ces gens pensent que mes enfants ont des troubles neurologiques parce que je travaille trop, je ne les écoutent pas assez, que leurs comportement est certainement du à mes chicanes de couples, et le reste de ma vie de déséquilibre et mes valeurs tordues.
Moi, chez dame Julie, je vous souhaite une belle vie confortable où engoncée dans vos certitudes et vos jugements, aucun évènement ne viendra troubler votre petite vie propette et parfaite. Car au fond, vous ne méritez pas d’enfants différents, vous n’avez pas l’ouverture et l’amour nécessaire pour les accompagner.
Sur ce, je termine et m’en vais m’occuper de mes enfants. Et, sachez madame Julie, que quoique vous en pensiez, je n’ai pas le temps de tenir de blogue moi!
Jaime dit
🙂
Caroline Olivier dit
Ouf, Mme Desbiens, c’est raide ça, assez agressant!
Vous vivez des émotions fortes, des difficultés peut-être insurmontables, mais les jeter à la face d’une parfaite inconnue, qui ne vous connaîtra jamais, qui est sans aucun doute de très bonne foi, qui prend le temps de nous répondre très très correctement…
Avez-vous lu les autres commentaires? Je crois comprendre que vous n’avez pas de temps. Par contre, avant de poster une certaine hargne, il faut à tout le moins, être responsable et cracher ailleurs si on ne peut pas avoir le temps de comprendre une proposition, et sa suite. Au bon endroit par le fait même, ça pourrait vous aider d’écrire ce message aux gens qui sont sans soutien pour vous.
Bon courage avec votre vie, et sachez que dans chaque coin d’une famille, il y aussi des difficultés qui semblent totalement insurmontables.
Il faut être bien soutenue pour y arriver. Et ça, c’est pas évident…
Caroline-qui-élève-et-travaille-seule-sa jeune enfant-mari décédé trop tôt.
Julie_la_prof dit
Beau texte! Personnellement, en début d’année, je rencontre toujours la titulaire de mon enfant pour lui expliquer qu’il est important pour moi d’avoir des nouvelles de l’évolution de ma fille. Jusqu’à maintenant (l’année dernière et cette année), tout se passe super bien. Il faut dire que je suis enseignante au secondaire alors souvent, quand je vais chercher ma fille, l’enseignante est encore présente. Sinon, on communique via l’agenda. Je sais que plus le temps va passer, moins les enseignants auront le temps. J’ai une classe d’adaptation scolaire (3ème secondaire) et je me fais un devoir d’aviser les parents le plus souvent possible de l’évolution de leurs enfants. Et pas juste quand ça va moins bien. J’essaie de me garder des traces claires et je prends des notes. Quand on arrive à s’organiser (ce qui n’est pas évident dans le monde de fou où l’on vit), on finit par prendre des trucs pour rendre les communications avec les parents plus efficaces. Fort heureusement, il y a maintenant les courriels et les portails des écoles qui permettent aux parents de trouver certaines informations sur leurs enfants (absences, retards, envoi au local de retrait, etc.) sans qu’on ne doive intervenir directement. Et pour les deux mois de « vacances » qu’on a… je sais qu’on pourra le dire jusqu’à la mort, mais plusieurs personnes pensent encore qu’on est payés. Pourtant, nous sommes un des quarts de métiers le plus mal payé dans la société. Mes élèves qui font un DEP gagnent plus que moi après quelques années. Nous, on plafonne assez rapidement. Mais bon, on a beau dire qu’on ne le fait pas pour l’argent, plusieurs en doutent. Toutefois, il est vrai que, comme dans toute chose, il faut bien admettre que certains enseignants ne sont pas à leur place dans ce domaine, que plusieurs autres font presque autant de fautes d’orthographe que les élèves… il n’y a pas de monde parfait, malheureusement 🙂
Richard dit
J’ai tout lue l’exposé et commentaires, très intéressant avec plusieurs bons points. Je crois que tous ces problèmes ont commencé avec tous les problèmes de la vie. Par exemple que les deux parents sont obligés d’être sur le marché du travail. Fatigue, manque de tems, problèmes personnels et j’en passe. Mais il y a aussi des parents qui défendent trop leur enfants. Il est très fréquent que les parents ne croient pas ce qu’on leur dit. Ce n’est pas la faute de leur enfant mais toujours la faute des autres. Il est fréquent aussi que des parents se fient au système pour éduquer leur enfants soit par l’école ou les gouvernements mais il ne faut pas oublier que la première éducation se donne à la maison ainsi que le respect des autres. Je sais de quoi je parle car je travaille encore avec les jeunes et adore mon métier et comprend bien des choses. Donc bravo pour tous ces écrits mais dans le font vont changer quoi?
Caroline Olivier dit
Super intéressants les commentaires!
Je n’ai pas trouvé votre ton agressif, mais en me relisant (mes 10 points), je trouve que je le suis, désolée…
Isabelle: à la garderie, c’est en effet un des gros plaisirs de pouvoir parler à l’éducatrice, à tous les jours, au sujet de nos enfants. Ce qui impossible, rendu à la maternelle et imaginez en 4ème année… On ne doit pas déranger le prof, parce qu’il a justement beaucoup d’enfants (dont des enfants avec de graves difficultés), de la correction jusqu’à tard en soirée, des préparations d’activités spéciales même le fin de semaine… ils sont épuisés, et on le voit bien.
En fait, ça été mon choc: ne plus avoir accès à l’enseignant rendu à l’école… En fait, j’ai eu beaucoup de peine. Bien sûr, il faut « lâcher prise ». Même si on ne le voulait pas, on doit le faire hé! Peut-être pour le bien-être de notre enfant (acquisition de l’indépendance). Mais il y a un « gap » entre un peu, trop et rien du tout…
Super cette conversation!
Isabelle dit
Intéressant comme article. Peut-être que les profs devraient effectivement dire certaines de ces choses aux parents…!
Le point #5 me questionne par contre. Les enfants n’imitent pas seulement leurs parents, mais aussi leurs amis. Parfois on peut en entendre de toute sorte dans le langage d’un enfant qui ne comprend même pas ce qu’il dit et ça peut simplement venir du petit camarade de classe ou de garderie qui lui a des parents qui parlent tout croche 😉 Ceci est un fait vécu!
Monique dit
Comme parent de 4 enfants, fille et soeur d’enseignantes, je trouve que le texte est assez juste. Je lève mon chapeau à l’excellent travail de la grande majorité des profs. Cependant, ce qui m’a toujours beaucoup irrité, c’est ce commentaire que l’on entend régulièrement lors des rencontres prof-parents:
– Certains de vos enfants sont paresseux; ils pourraient s’ils le voulaient avoir de meilleures notes.
Je crois qu’aucun enfant ne veut avoir de mauvaises notes; s’il ne montre pas d’intérêt à la tâche, c’est peut-être parce qu’il a trop de difficultés. J’ai un enfant avec des difficultés d’apprentissage. Il a toujours été très encadré, mais il a dû fournir de très grands efforts pour passer chacune de ses années scolaires. Il est certain que sans appui professionnel ou à la maison, cet enfant aurait eu l’air paresseux. Parfois, les ressources manquent à l’école, mais svp enseignants, n’envoyez pas le message aux parents que leurs enfants ne réussissent pas parce qu’ils sont paresseux! Plusieurs y croient!
Annie dit
Bonjour Monique,
Il est vrai que certains enfants ont de réelles difficultés d’apprentissage, mais ce commentaire n’est pas dirigé envers eux, mais bien envers ceux qui sont paresseux…Certains enfants ont les capacités pour réussir, mais ne font rien pour y parvenir!
Jaime dit
Bonjour,
Même si je suis vraiment d'accord avec la majorité de vos commentaires, je trouve la formule plutôt agressive. On sent votre exaspération. Je la comprends fort bien, mais les parents aussi sont parfois exaspérés devant des règles qui ne semblent pas avoir de sens. Pourquoi ne pas permettre aux enfants d'aller à la toilette quand ils en ressentent le besoin alors que, comme parents, on leur dit de ne pas attendre, que ce n'est pas bon de faire ça ? Pourquoi les empêcher de chuchoter dans les corridors ? Au bureau, les gens sont-ils toujours silencieux quand ils passent dans une zone de travail ? Pourquoi exiger que les enfants soient toujours calmes et disponibles ? En tant qu'adultes, nous ne le sommes pas toujours. On se laisse distraire, nous aussi. Les enfants n'ont plus le droit d'être des enfants. N'oublions pas : ce ne sont pas de petits adultes. Ils ont tout à apprendre, à explorer, à expérimenter, et ce, avec des balises et des règles, bien entendu.
Il faut aussi, comme enseignant, tenter de comprendre la réalité des autres adultes. Certains parents ont des horaires atypiques. Les infirmières, les médecins, les dentistes, les agents immobiliers, les caissières, les conseillères en vente… On ne travaille pas tous de 9 à 5. Alors, les gardiennes, les grands-parents, c'est parfois nécessaire. C'est dommage, mais c'est comme ça. Et ça ne fait pas que l'on n'aime pas ses enfants. Je ne suis pas de ceux qui ont un horaire atypique, mais je comprends que tous n'ont pas la même chance que moi.
Je termine en vous posant une question. Que vient faire le Ritalin dans toute cette histoire ? Croyez-vous vraiment que seuls les enfants mal élevés et mal aimés se retrouvent sur le Ritalin ? Eh bien, permettez-moi de vous dire que c'est faux. Les enfants hyperactifs et inattentifs ne sont pas nécessairement mal aimés ni mal élevés. Ils souffrent d'un déficit d'attention ou d'hyperactivité. Le Ritalin n'est pas prescrit pour pallier le manque de discipline des parents; il est prescrit pour traiter un véritable problème, un problème neurologique. Les enfants qui prennent du Ritalin n'ont pas de contrôle interne; ils sont impulsifs, et ce, malgré tous les efforts de leurs parents pour les aider à penser avant d'agir et à réfléchir aux conséquences de leurs gestes. Ce n'est pas un manque de discipline qui cause le TDAH. Je le répète : c'est un problème neurologique. Et le Ritalin, ça ne règle pas tout. Ce n'est pas une panacée. Il faut encadrer son enfant, lui faire développer des stratégies d'apprentissage, lui donner des outils, lui redonner confiance en lui jour après jour, bâtir son estime de soi (qui est pas mal amochée après une journée à l'école à se faire reprendre sans arrêt) et être encore plus cohérent et discipliné qu'un autre adulte. Alors, ne venez pas me dire que c'est lié à un manque de discipline, d'amour, d'attention ni d'affection, je vous enverrai promener sur-le-champ. Vous l'aurez compris : j'ai une enfant qui a un TDAH, et je connais plein d'autres parents, qui, comme moi, s'investissent beaucoup auprès de leurs enfants pour qu'ils réussissent à avoir une belle vie… Alors, je vous le dis : le Ritalin n'a aucun, mais aucun rapport dans cette histoire.
Jaime
admin dit
Bonjour à vous.
Je suis désolée si mon article vous est paru agressif, ce n’était pas du tout l’intention. Je ne suis pas exaspérée, je suis préoccupée par ce que j’observe. Ceci dit, je me suis en effet mal exprimée concernant le Ritalin. Effectivement, le TDAH est un trouble neurologique qui peut affecter des enfants avec des vécus très variés et dont les causes sont multiples. Par contre, dans les faits (n’importe quel prof vous le dira), nous observons tout de même une grande corrélation entre les problèmes d’attention et les enfants anxieux qui vivent dans des contextes familiaux plus difficiles. Évidemment, le Ritalin est rarement une solution efficace à long terme dans ces cas-là et je déplore aussi la surprescription de Ritalin dans des cas où les enfants ont surtout besoin d’être rassurés et sécurisés pour mieux se concentrer. Pour le reste (les toilettes, les corridors), il faut vraiment avoir travaillé en milieu scolaire pour comprendre…. Merci de votre commentaire.
Mamande3 dit
Oui, les enfants sont affectés par l’ambiance familiale, oui cela peut les rendre inattentifs et agités. Il y a les causes neurologiques et quand c’est le cas, parfois c’est les 2, parce dans une famille où un enfant est atteint de TDAH il peut y avoir des raz-de-marées émotifs, des chicanes entre les parents à bout de souffle qui essaient tant bien que mal de s’entendre sur les bonnes interventions à appliquer, des problèmes de comportements de la fratrie qui subit l’impulsivité ainsi que l’anxiété et qui vit les crises de l’enfant hyperactif/émotif. On se débrouille tant bien que mal et parfois, reconnaître le besoin d’obtenir de l’aide, la trouver et l’obtenir… ça peut être long!
Comme parent on se regarde le nombril, on essaye de faire de notre mieux. On voudrait qu’il cesse de déranger, et on fait notre possible pour ne pas nous sentir inadéquats. Entre ce qu’on sait et ce qu’on peut il y a un écart et parfois, on sait qu’on a pas été assez présent ce soir, qu’on étaient irritables (oh oui, ça arrive…) Papa souffre d’un TDAH + troubles anxieux, maman est épuisée, le plus grand fait encore une crise ce soir; il est épuisé de sa journée, épuisé d’avoir été en échec, les frères souffrent de tout cela. L’enseignante a beau être la plus réceptive, la plus à l’écoute, elle ne peut pas tenir compte de chaque situation familiale et n’a qu’un portrait très restreint de la réalité de l’enfant et de sa famille. Même si elle peut en partie comprendre.
« – Votre enfant est impulsif, il faudrait lui apprendre à gérer sa colère.
– Arrivez-vous à lui faire faire ses devoirs chaque soir?
– Votre enfant est constamment dans la lune, il ne garde pas son attention sur le travail! »
Oui je le sais. Et ce qui m’inquiète après avoir lu votre billet est: à quel point somme-nous jugés? Est-ce que l’enseignante nous trouve inadéquats? Est-ce l’image qu’elle a de nous? Est-ce que les efforts que nous faisons sont pris en compte? Parce qu’une famille qui a vécu une crise (mon fils a fait une chimio) ne se relève pas par magie. Et est-ce qu’elle juge mon enfant de la même façon? Comprend-t-elle vraiment ses limites ou y a-t-il un doute que si il se forçait juste un peu, il pourrait y arriver? (Une hantise quand on a un TDAH) Est-ce qu’on a pas été assez constants, cohérents? (c’est possible, avec un conjoint ET un fils TDAH). Nous reconnait-on le droit à l’erreur et à l’apprentissage?
Comme ce droit qu’on doit reconnaître aussi aux enseignants…
Le mot d’ordre je crois est de garder les canaux de communication ouverts. Je constate, étant très impliquée dans l’école, que quand vient le temps de laisser une place aux parents, les enseignantes sont frileuses. Elles ont des raisons que je comprends. Comme ce parent qui est entré dans l’école juste comme ça pour aller crier après l’enseignante devant toute sa classe.. Moi aussi je serais frileuse. Parce que tous les parents ne comprennent pas la réalité de l’enseignante. Mais il faut éviter de couper les liens de peur de ces situations. Au contraire, il faut développer les liens, expliquer aux parents la réalité de l’école, développer une compréhension mutuelle de l’autre. Il y a des écoles qui ont des politiques spéciales pour développer la relation parents-école, il y a de beaux exemples à suivre. Et se rappeler que les ressources en développement des habiletés parentales sont rares, peu accessibles et peu valorisées.
Annie dit
Qui parle d’agressivité ici? Sachez monsieur ou madame, que les enseignants comprennent bien la réalité des parents (horaires, retards et autres), car ils en subissent les contrecoups à chaque jour! Nous avons bien souvent 25 parents avec lesquels interagir, alors que vous ne devez interagir qu’avec un professeur pour chacun de vos enfants! À tous les jours je reçois des demandes que je dois ajouter au reste de la longue liste des tâches à faire:
– Mon enfant s’est blessé hier au genou, il ne peut donc pas aller dehors pour les récréations…
– Aujourd’hui, Samuel ira dîner chez sa grand-mère….
– J’aimerais vous rencontrer demain si cela est possible…
– J’irai chercher ma fille vers 14h30 pour son rendez-vous chez le dentiste…
– Je ne veux pas que ma fille Lisa soit en contact avec Jérémy, car il n’est pas gentil avec elle…
– Pouvez-vous me préparer des devoirs qu’Anaïs pourra faire pendant notre voyage?…
Et j’en passe…
L’autre jour, je laisse un message dans l’agenda à une mère (je suis enseignante au préscolaire) lui disant que son fils a dérangé constamment durant la période de causerie du matin, que je l’ai isolé pour qu’il se calme (assis sur une chaise, tête sur la table) et que la crise terrible qui a suivi (grosse crise de larmes, agressivité, jeter la chaise par terre, etc..) était inacceptable à l’école…Résultat: j’ai reçu une lettre de bêtises de la mère me disant que c’était MON COMMENTAIRE qui était inacceptable et que cette situation faisait vivre des frustrations à son fils! Je suis désolée, mais je n’avais pas besoin de « gérer » la crise de la mère en plus de gérer celle du fils. (les enfants imitent les parents).Et laissez-moi vous dire que si cet enfant vivait des frustrations à la maison (qu’on lui avait appris qu’elles font malheureusement partie de la vie), je n’aurais pas besoin de vivre ce genre de situation à l’école avec mes élèves! Beaucoup de parents donnent tout pour éviter les conflits et les crises à tous prix…Et tout le monde qui interagit avec eux en paient le prix durant toute la vie de cet enfant ( les parents les premiers), car ils deviennent bien souvent des ados et plus tard des adultes fort désagréables et incapables de négocier et d’accepter le moindre refus! Nous sommes formés, nous les enseignants, pour interagir avec votre enfant afin qu’il devienne un citoyen responsable, capable de vivre en harmonie avec les autres. Si vous n’êtes pas d’accord avec la façon de faire des profs et bien recyclez-vous en prof! Puis pour ce qui concerne les règles à l’école (silence dans le corridor, demander la permission pour aller aux toilettes, etc…) je peux répondre à votre question. À l’école, on garde le silence dans le corridor par respect pour les gens qui travaillent autour de nous lorsqu’on se déplace. Les corridors sont très échos et tous méritent de travailler dans un climat de calme: c’est la meilleure façon d’apprendre connue à ce jour! En ce qui concerne la toilette, puisque nous sommes responsables des enfants et que nous devons savoir en tout temps où ils se trouvent, il est impératif qu’il demande la permission pour aller aux toilettes. Fait important à noter, beaucoup d’enfants vont s’amuser aux toilettes et tardent à en revenir…On y va donc en groupe…ça évite aussi l’intimidation qui se passe à 80% dans les toilettes à l’abri de tous regards! Vous lèveriez-vous en plein milieu d’une réunion importante avec un client pour aller aux toilettes alors que la pause arrive dans peu de temps? Non, vous vous retiendriez! Même chose à l’école…On apprend jeune ce qu’on doit savoir plus tard. C’est une simple question de civisme!
Jaime dit
J’ai envie de nous dire de respirer par le nez. Nous nous enflammons, chacune de notre côté (oui, je suis une fille), et ça ne donne rien de constructif. Mon point était que les parents aiment leurs enfants (enfin, la plupart!) et ils vivent, eux aussi, des frustrations tous les jours – par rapport à l’école et à bien d’autres choses. J’ajoute que chaque métier a ses côtés négatifs. Être professeur, ça sous-entend faire affaire avec des enfants – donc des êtres immatures en plein apprentissage – et des adultes pas toujours courtois et patients, qui passent des journées parfois éprouvantes au boulot ou à la maison. Des gens qui ont du vécu et des envies. Des gens qui ont des idéaux et des contraintes. Des gens qui ont des valeurs différentes des autres.
Bref, chaque profession apporte son lot de désagréments, mais il doit aussi avoir des côtés positifs. Sinon, qu’est-ce que ça donne d’y passer la majeure partie de son temps ? Je n’ai pas envie que l’on se crêpe le chignon. Il semble clair que parent et enseignant sont chacun sur un pôle et, des pôles, ça n’a pas tendance à se rejoindre d’habitude. Le hic, c’est que les enseignants nous disent quoi faire et l’on doit obéir sans poser de questions parce qu’ils connaissent la pédagogie, mais que les parents n’ont pas un mot à dire alors qu’ils connaissent leurs enfants.
Personnellement, je tente de faire comprendre à tous les enseignantes que j’ai croisé sur mon chemin que je suis là pour les soutenir, que si je peux les aider, je le ferai; cela pour leur bien-être et celui de mes enfants. Les souliers à lacets exaspèrent; j’achèterai des souliers à velcro ou des ballerines. On a besoin d’élastiques pour les cheveux ? J’en fournirai. Il suffit de demander. Si l’on ignore ce qui cause des frustrations, comment peut-on aider ? Une frustration plus une autre frustration, ça donne des enseignants exaspérés qui perdent patience et qui se permettent parfois de crier après nos enfants. Je ne dis pas qu’ils ont tort. Mais ils ne sont pas parfaits. Moi non plus.
Pour les toilettes, merci pour les éclaircissements. J’ignorais que l’intimidation, ça se passait principalement là. Pour le silence, je le comprends. C’était un exemple. Juste une simple exemple.
Pour le Ritalin, je me suis exprimée un peu plus tôt aujourd’hui, mais je ne sais pas si le message sera publié. Parce que la majeure partie de mon message portait là-dessus.
Jaime
Diane dit
bon commentaire
anne dit
Même si je suis vraiment d’accord avec la majorité de vos commentaires, je trouve la formule plutôt agressive. On sent votre exaspération. Je la comprends fort bien, mais les parents aussi sont parfois exaspérés devant des règles qui ne semblent pas avoir de sens. Pourquoi ne pas permettre aux enfants d’aller à la toilette quand ils en ressentent le besoin alors que, comme parents, on leur dit de ne pas attendre, que ce n’est pas bon de faire ça ? Pourquoi les empêcher de chuchoter dans les corridors ? Au bureau, les gens sont-ils toujours silencieux quand ils passent dans une zone de travail ? Pourquoi exiger que les enfants soient toujours calmes et disponibles ? En tant qu’adultes, nous ne le sommes pas toujours. On se laisse distraire, nous aussi. Les enfants n’ont plus le droit d’être des enfants. N’oublions pas : ce ne sont pas de petits adultes. Ils ont tout à apprendre, à explorer, à expérimenter, et ce, avec des balises et des règles, bien entendu. J ‘ADORE c’est tellement vrai on croirait qu ils sont a l’armé .(Bon c’est pas à cause des profs ça)
Mylène dit
Bravo! Mes enfants ne sont pas encore à l'âge scolaire, mais je peux vous dire que nous seront des parents de votre côté, toujours, envers et contre tous. Nous le faisons avec l'éducatrice, c'est notre meilleure alliée, nous le ferons avec les profs de nos enfants. Sinon, comment un enfant respecter son prof si ses parents le chicane! Bravo pour votre audace!
Caroline Olivier dit
Bonjour à vous. Puisque vous nous y invitez, voici dix (10) éléments que je voudrais dire aux profs, en tant que parent :
1) Plusieurs font trop de fautes d'orthographes, même lors des corrections. D'ailleurs, dans votre texte, il y en a (on a tous qu’un seul cerveau). Et peut-être dans le mien aussi.
2) Pourquoi les profs axent-ils trop souvent leur commentaire uniquement sur la mère? Mon mari est mort, mais la plupart ne le sont pas. Ils devraient s'impliquer plus, ça changerait un peu la situation. L'éducation trop menée par les femmes ne permet pas un équilibre sain.
3) Oui, le "flux social" est terrible, autant pour vous que pour nous: au boulot, à la maison, sur la route, à la TV, sur le net… Comment ne pas devenir fou! J'ai su arrêter, mais a QUEL prix!!!! Le prix est social, financier, moral… il faut presque vivre une dépression, un burn-out, un décès important… pour arrêter et s’apercevoir que notre vie d'adulte est devenue débile. Pour contrer cet effet social qui nous pousse à devoir toujours en faire (et à avoir) toujours plus.
4) Non, il ne faut pas que nos enfants passent trop de temps devant la TV ou pire, sur le net, mais s'ils ne savent pas clavarder à 10 ans, ce n’est pas normal — pour avoir été aujourd'hui sur Allo Prof avec ma fille de 10 ans, ça semblait évident pour la prof de soutien que ma fille sache clavarder comme "tout le monde"!!! Et oui, elle était pressée d'en finir!!! Après 15 minutes, elle nous a dit qu’il y avait d’autres enfants sur la ligne (ligne Internet).
Paradoxes.
5) On le sait, votre job est horrible. Personne n'en veut, sauf ceux qui en font le sacerdoce. Vos deux mois, ce n'est pas discutable, ils sont bons pour vous. On vous les envie, bien sûr. Mais… ça vaut la peine. Ça, c'est bien.
6) Et justement, notre société ne valorise pas assez votre métier, votre fonction et nous en sommes, pour beaucoup, désolés. Vous méritez tous un meilleur salaire et si c'était le cas, la reconnaissance viendrait avec. C’est ainsi : l’argent fait l’habit et le moine…
7) Et le beau langage? Aujourd'hui même, un prof d'Allo Prof — un autre, voix très jeune, me lançait sans fin des "genre"… Genre quoi? Que je n'ai pas confiance à ce que tu enseignes à mon enfant. Trop "bien parler", avoir un vocabulaire élaboré, c'est mal vu… Pourtant, ça devrait faire partie de la formation non? Heureusement, le vouvoiement est devenu chose courante dans nos écoles. Ça aide au respect du jeune envers l'adulte. Et ça fonctionne.
8) Dites, pourquoi, la culture est-elle si malmenée? Pourquoi un prof ne pourrait-il pas transmettre un peu de sa culture générale qu'il aurait acquise à travers de ses nombreuses lectures, au fil des années, de ses expériences personnelles et professionnelles et des formations après école? Je m'oblige à "nourrir" ma fille: théâtre, dessin, chant, musique… Et ça coûte cher. Heureusement, ce qui ne coûte rien: nous allons à la bibliothèque plusieurs fois par semaine.
La culture est dévalorisée, et donc, l'intelligence humaine. La beauté, le travail des mains, la couleur, la forme. Le besoin "d'inutilité", pour rêver et mieux vivre.
Les cours de musique sont les pires!!!! Ma fille sort de ce cours (et elle n'est pas la seule) avec des maux de tête: les enfants ont trop crié. À la fin du primaire, savent-ils seulement reconnaître les notes de musique?
9) Re-bis culture: savoir dessiner… Alors, personne, non personne ne leur enseigne ça? Aucune notion du dessin. C'est épouvantable ce que ma fille ramène de l'école. Ça me tue et pourtant, je suis de formation scientifique. Tout est axé sur les connaissances soit disant obligatoires : des maths, du français, des sciences, de l'histoire. Ah oui, tiens, justement, pourquoi la calligraphie est t'elle si épouvantable? Il n'y a pas de formation à ce niveau?
10) Pourquoi toute l'énergie est-elle mise sur les cas problèmes? Les enfants qui vont bien sont trop souvent assis à côté de ceux qui ont de difficultés. Ma fille va bien ("genre" 90% et plus) mais heureusement, elle parle et bouge beaucoup. Comme elle dérange, on ne l’oublie pas. Mais ceux qui ne parlent pas? Il faut vraiment faire attention à ceux-là.
Les profs ne veulent même pas voir les parents des enfants qui vont bien durant les rencontres!!!!! Pire: à notre école — et pour ne pas la nommer: Maria-Goretti des Premières Seigneuries de Charlesbourg — la directrice nous mentionne bien que nous devons être invités aux rencontres d'après bulletin. Pas d'invitation: pas de rencontre.
Alors, si on ne l'est pas, et c'est ce qui m'arrive, il est possible qu'on ne puisse même pas reconnaître le prof de notre enfant en plein milieu de la rue. J'ai dû insister pour la rencontrer cette semaine… elle a accepté, fiou!!!
Finalement, au début de l'année, j'ai voulu rencontrer le prof de musique…. Devant moi, elle m'a fait savoir qu'elle ne voulait pas nous voir!!!! Mais que sont devenues les responsables de nos écoles qui sont tellement occupés que nous ne devons plus exister, sauf dans notre chaumière à démontrer à nos enfants qu'ils sont extraordinaires?
Et oublions le fait que les parents puissent circuler dans l'école. Si j'ai un pied dans l'escalier, on me demande de sortir.
Les parents ne sont pas le bienvenus dans les écoles publiques (question sécurité, je sais). Mais alors, comment voulez-vous qu'on se sente impliqués dans la formation scolaire, à part el fait qu'on espère le meilleur pour nous enfants?
—
Je fini en écrivant que je vous remercie pour votre article: vous avez pris le temps, en plus de votre travail, de nous éclairer sur votre vécu et celui des enfants que vous côtoyez quotidiennement, ce qui est tout à fait honorable.
Bien vôtre,
Caroline Olivier
admin dit
Ouf, bien sûr les enseignants ont aussi à se remettre en questions…Et croyez-moi, nous le faisons constamment! Nous sommes souvent plein de doutes… Comme pour les parents, il y a aussi toutes sortes de profs, certains qui seront concernés par vos points, d’autres non. Pour ma part, j’ai envie de commenter votre No.5 et de vous dire que je ne trouve pas mon travail ‘horrible »! Il est plein de défis et de grandes émotions, mais il est aussi profondément merveilleux! Et concernant votre no.10, nous en discutons souvent entre collègues parce que ce que vous dites est bien vrai, quand on a fini de venir en aide aux élèves en difficultés, souvent il ne nous reste que peu de temps pour les autres et nous trouvons aussi cela vraiment déplorable! Déplorable mais pratiquement inévitable dans le contexte actuel malheureusement. Merci d’avoir fait l’exercice!
Elyse dit
Changez d’école…. ou ouvrez-vous aux réalités scolaires qui nous sont imposées à nous les enseignants autant qu’à vous les parents ou encore impliquez-vous davantage dans la vie de votre école, vous verrez, c’est grouillant de vie et de projets pour tous les goûts! La porte vous sera grande ouverte moyennant une entente prise d’avance avec l’enseignante, autant qu’une rencontre lorsque vous en sentez le besoin si vous pouvez communiquer de manière courtoise et ouverte.
Il me semble que votre réponse en tant que parent est remplie de colère et d’incompréhension. On respire et on s’adapte, on respire et on s’adapte, c’est le boulot d’un enseignant qui veut rester équilibré, autant que d’un parent.
Caroline Olivier dit
Bonjour Élyse,
Votre commentaire est blessant, parce que personnalisé.
Julie, la blogeuse nous a demandé de rédiger nos 10 points, ce que j’ai fait, avec ma vision des événements, mon expérience personnelle et le vécu de ma fille et du mien. À part ma petite bine sur un oublie rédactionnel, le reste venait de mes tripes. Mes désirs aussi, de voir l’école s’ouvrir au monde des arts. Ce que je ressens n’est pas discutable. Mais la manière de le faire, devant le prof est important: j’ai toujours été très respectueuse et ouverte aux commentaires. Et je réagis en conséquence, pour que l’enfant se sente bien.
J’ai de nombreuses remarques pour mon école, mais il se trouve que ma fille… l’adore! Elle est archi heureuse dans cette école, contrairement à l’an passé où elle était dans une autre école avec spécialité chant chorale. Aujourd’hui, à cette école pas plus loin que 5 minutes à pied de chez nous, je sais qu’elle y finira son primaire, avec bonheur.
Mais j’ai aussi le droit d’espérer mieux! Je m’attend à ce qu’aucune de mes propres attentes ne soient résolues à l’école: c’est à moi à donner le + que je désir à ma fillette.
Et ce que je rédigeais.
Vos remarques personnalisées sont un peu déplacées. Vous ne pouvez pas donner des leçons de morales via le net: on ne se connaît pas! « Respirer et s’adapter »? M’impliquer d’avantage? Et vous semblez vraiment certaine que la porte sera grande ouverte? C’est ce qu’on nomme un « devin »?
J’ai donné les dix points qui me touchaient et désolée si le ton n’est pas le bon, mais c’était le mien, au moment de l’écrire. Et je m’en suis excusée par la suite.
L’école est loin d’être parfaite, bien sûr, mais je resterais évidemment là, nonobstant votre conseil rempli de bon sens…
Désolée pour Julie pour ce contretemps, je ne m’attendais pas à ce type de réponse, ayant élaboré mon message sans penser à mal.
Au plaisir,
Caroline
Gygy dit
Vous savez pourquoi les parents ne peuvent pas circuler dans l’école…? Parce que certains entrent dans les classes, fouillent les agendas des profs, les tiroirs…. C’est plate, on en est rendu là! Histoire vécue!!
admin dit
Bon point Evo Sur. En effet, le sujet et la manière de se parler peut faire toute la différence. Montrer à nos enfants que nous avons aussi nos petits "conflits quotidiens" et que nous savons les régler calmement est en effet une bonne chose. Mon no.2 parle de cris, d'insultes, de menaces ou de sujets vraiment trop lourds pour des enfants. Croyez-moi, plusieurs arrivent à l'école perturbés par les disputent ou même par l'"ambiance" de la maison. Ils sentent les tensions et il est important, s'ils sont témoins d'une querelle, d'en discuter ensuite avec eux pour les rassurer…
Chantal dit
Ce ne sont que des adultes matures pour en arriver à votre conclusion.
Evo Sur dit
C'est très bien à part le numéro 2. Le problème n'est pas de se disputer devant les enfants, mais la manière dont on le fait. Les enfants se disputent entre eux-elles, nous le faisons, tout le monde le fait. Il faut arrêter de les surprotéger comme ça, ce qui leur apporte la sécurité est notre présence, pas de leur cacher nos divergences. Ils et elles apprendront que les disputes font partie de la vie et que le conflit est sain, car il nous fait réfléchir et évoluer. Que le plus important quand on se dispute est d'écouter l'autre au lieu de seulement s'écouter soi-même. Oui, les enfants ont leurs tracasseries, mais ils et elles doivent apprendre que tout le monde en a et que ce n'est pas grave. C'est notre difficulté à affronter les tensions qui nuisent au développement de nos enfants et leur cacher nos différents fait partie du problème.
Chantal dit
Evo Sur, souvent le problème avec les disputes devant les enfants est qu’ils ne voient pas comment elle se termine. Que ce soit le soir même dans la chambre à coucher (porte fermée) ou le lendemain avec une suite et une conclusion parfois agréable.
Mélissa dit
Juste WOW!! J'ai l'impression que quelqu'un vient d'exprimer tout ce dont mon coeurt est chargé depuis un petit bout……Merci!!
David dit
Merci!
Je suis aujourd'hui enseignant en 3e secondaire avec 20 ans d'expérience et je lance souvent des messages du genre aux parents. Un exemple récent que je partage volontiers et qui est dans la même veine:
Je donne à un jeune, qui ne fait pas ses devoirs plusieurs fois d'affilée, des copies de la même phrase à faire. Cette phrase est en lien avec la responsabilisation de faire les devoirs. La mère m'écrit en me mentionnant que son fils a une problématique qui fait en sorte que ça lui prend plus de temps que les autres pour faire ses choses et que je devrais lui couper la punition de moitié. Je lui réponds que la punition n'a rien à voir avec sa problématique mais avec le fait qu'il est un ado qui n'a pas fait le travail demandé. J'ai réglé la situation en lui précisant que l'école lui donnait le 1/3 du temps de plus à son plan d'intervention pour lui permettre d'être au même niveau que les autres. Chose que la mère n'a pas renié et l'élève a toujours eu ce temps supplémentaire. J'ai donc suggéré à la mère de lui donner également le 1/3 du temps suplémentaire à la maison pour qu'il puisse mener sa tâche à bien. Ce qu'elle a accepté de faire et l'élève a toujours fait ses devoirs par la suite.
Voilà!
Nicole dit
Bravo les profs !!!
je travaille dans une école avec des enfants sur l'heure du dîner et c'est comme quand un enfant me demande à tous les jours de lui couper sa sandwich ou sa pizza ou sa lasagne et qu'il me dit que sa maman n'a pas le temps de le faire….. pourquoi ai-je le temps moi avec 80 enfants autour de moi pendant plus d'une heure ??????
Claude côté dit
Bravo et il serait grand temps que les parents se réveillent et s'aperçoivent qu'il ont des enfants.Oups……
Maxim Doré dit
Certains points me sont remis a jour et d'autre me sont appris.
Merci
admin dit
Tout à fait vrai Sophie! Ce n'est jamais tout noir ou tout blanc, les êtres humains sont pleins de nuauces… Et bravo pour le choix que tu as fait, il n'y a clairement pas de regret à avoir!
Sophie dit
Je suis d'acord; en tant que maman ET ex-enseignante! J'ai décider d'arrêter d'enseigner pour donner le max à mes enfants. Je ne regrette pas mon choix!
Je tiens à vous faire penser qu'il existe toutes sortes de parents ET toutes sortes d'enseignants: des bons et des mauvais, dans les deux domaines!!!
Frédéric Genest dit
Excellente reflexion, a 100% d'accord!!
Gérer 25 enfants en classe se rapporte un peu a en gérer 30 en camp de vacance. Il faut avoir un moral d'acier, une patience infinie et surtout le gout d'apprendre et de passer un savoir qui leur sera bénéfique!! Les enfants sont pas parfait, les parents non plus, d'où la grosse dose de patience requise!!
Parents qui lisez ceci, je souhaite que le temps revienne comme a l'époque ou le prof avait raison "no question ask!!" Si le prof demande quelque chose, ca doit etre fait, la demande n'est jamais inutile!! Le prof tente tout pour rendre votre enfants le plus autonome possible et armé pour affronter le futur, aidez le!! Vous avez un but commun: l'épanouissement de votre enfant!!!
Pensez y la prochaine fois ou vous aurez affaire au professeur de votre enfant!!
lise dit
tres touchant et beau mais nous les parents on se fait toujours des reproches on voudrais recommencer pour faire mieux .mais l' amour étaiset est encore la.
Stéphane Riopel dit
Je suis en grande partie d’accord avec ce que disent les profs mais il ne faut pas oublier que ça reste de la généralisation. Je comprends très bien que ça soit ainsi mais il faut aussi garder en tête que ce n’est pas le cas de tout le monde. Lors de mes rencontres j’ai senti l’ouverture de certains profs mais d’autres me prenaient vraiment pour un parent qui refuse de prendre ses responsabilités face à mon enfant parce que je lui expliquais que les récupérations le midi, ma fille ne pouvait assister à toutes celles pour les cours où elle a de la difficulté, que j’étais en mesure de l’aider moi-même le soir pour qu’elle ait un équilibre de vie sociale et de midi à participer à de l’aide pédagogique pour l’aider à garder sa motivation face à l’école. On m’a dit, mais monsieur vous êtes aveugle. Moi je crois que c’était le prof l’aveugle.
Alors quand je lis votre commentaire demandant de faire confiance aux profs « no questions asked », je suis en total désaccord. Il y a de mauvais parents tout comme il y a de mauvais profs. Il ne nous reste qu’à faire la part des choses. Jamais je ne donne raison à mon enfant d’abord mais je ne suis pas aveugle non plus.
Sur ce bonne journée.
anne dit
Tout à fait vrai il y a de mauvais parents et de mauvais prof .
andrée dion dit
Bien d’accord. Le no questions asked est la voie de l’ abus et il faut jamais retourner là.
Et oui votre enfant a besoin d’avoir des amis et de s’ amuser. Si le 2 mois de vacances pour les profs est une question de santé mentale, la récré et l’ heure du midi le sont pour les enfants aussi sans cela, ils vont décrocher.
Jerome Ste-Marie dit
oui sauf qu’un prof changera rarement l’existence d’un enfant, contrairement a ses parents, qui vont sans doute le faire….
David Richard dit
Je ne gagerais pas là-dessus!
Il y a des enseignant(e)s qui l’ont fait pour moi et sans fausse modestie, je suis certain que je l’ai fait pour des élèves.
Si vous voulez faire un petit saut à cette adresse, vous saurez de quoi je parle.
http://www.profsmafierte.com/
Htremblay dit
Faux, certains profs ont eu une très grande influence sur moi et sur plusieurs de mes amies. Je ne serais pas la femme que je suis si je n’avais pas rencontré certaines de mes enseignantes.
lou dit
J’adore votre commentaire…
Ali dit
Trop hot!
Félicitation: )
cat dit
Bonjour, mes enfants ont 10 et 5 ans. Depuis qu’ils vont à l’école je me suis investie completement dans cette vie « scolaire », de toutes les façons, à la maison, à l’école, aupres de mes enfants, aupres des instits, intellectuellement, sentimentalement, efficacement, aidant, discutant… ; )), …le retour est plus que decevant !! de la part des instits il est mechant, destabilisant, d’un manque de respect inutile, d’un manque de comprehension envers les enfants, de role educatif, de respect, de politesse, de gentillessse…envers les parents ( qui sont tout de meme le 1er facteur d’education de leurs propres enfants ,CHOSE oubliée totalement par les instits et l’education nationale qui a une facheuse tendance a prendre les parents pour des « imbeciles » …je en vois pas de mots plus justes , veuillez m’en excuser !!!….)…
Il y a certes quelques personnes rares dans l’education nationale , quelques etres humains respectueux ( entre guillemets…), des gens qui n’ont pas oublié que les parents sont et doivent etre des « amis », autrement dit pas des ennemis d’entree de jeu… des gens qui regardent les enfants dont ils doivent prendre soin, ainsi que de leurs parents, elements essentiels à l’équilibre de leur vie…
mais ils sont beaucoup trop rares!!!
et beaucoup de « tetes » de l’éducation nationale, de « chefs » soutiennent malheureusement cet etat de fait !!
ce n’est pas un hasard si de plus en plus de gens decident d’un autre moyen de « scolarisation », d’éducation pour leurs enfants !!
moi j’ai opté pour le CNED et les cours sont geniaux!! reste la vie avec les autres mais ça expliquez le aux instits agressifs !!!
la betise est trop presente!!
mais je dis bravo aux bons acteurs de l’éducation nationale !!
et franchement que les autres gagnent en humilité ….!!
Roxanne dit
Moi d’entrée de jeu, un parent n’est pas un »ami » mais un parent tout simplement!… Il ne devrait jamais être l’ami de son enfant … et ce sans devenir son ennemi mais d’être son guide et son pilier afin que l’enfant puisse évolué et garder le respect envers les gens qui l’instruisent et qui l’entourent!
Sabine dit
le message s’adresse à Roxanne
Ce que j’ai compris du message de Cat, ce n’est pas que le parent doit être l’ami de l’enfant, mais bien l’ami du prof, au sens qu’il n’est pas son ennemi, ils doivent être ensemble dans l’évolution de l’enfant et non à contre courant.
Par contre tu vois, personnellement, je peux assurer être l’amie de mes parents. Étant petite, j’ai eu une éducation exceptionnelle, avec ma mère qui travaille avec les enfants et est vraiment axée sur la communication et le développement mental et physique individuel de chaque enfant, puisqu’ils sont tous différents. Étant petite, elle me supportait tout le temps, était très à l’écoute de mes besoins et était toujours là quand j’avais besoin d’elle. On faisait souvent des activités ensemble et on s’amusait beaucoup, en prenant du temps à nous. J’ai deux soeurs, et elle a fait pareil avec les deux. Du côté de mon père, c’était différent mais très bien quand même. Il était aux études, donc je ne le voyais pas très souvent, il habitait dans une autre ville que nous. Par contre, régulièrement il venait nous rendre visite et à chaque fois c’était la fête. Puis il a eu un accident de voiture et s’est retrouvé homme au foyer avec nous. Il était très présent et nous aidait dans tout ce que nous entreprenions en ou encourageant à continuer et à foncer dans nos rêves.
À présent, je suis une adulte, et j’ai encore autant de plaisir à aller les voir parce qu’on s’amuse beaucoup et qu’on est vraiment très ouvert à parler de tout ensemble. Ce sont mes amis, car nous avons maintenant une relation d’adulte à adulte, on fait la fête ensemble, on a des amis communs et on adore faire des projets ensemble.
J’imagine que l’éducation qu’ils m’ont donné a beaucoup aidé à cette belle relation de famille que nous avons.
Je n’ai pas encore d’enfants, mais ça viendra, et contrairement à beaucoup de gens, j’ai vraiment envie de suivre l’exemple que mes parents m’ont donné car je suis fière de ce qu’ils ont réussit avec mes soeurs et moi! Notre relation familiale est vraiment amicale, et ce n’est pas parce que lorsqu’on était jeunes ce n’était pas de l’amitié en soi que ça ne peut pas l’être plus tard.
Institutrice !!!! dit
Je n’ai pas eu le temps de terminer de lire votre réponse! C’était plus fort que moi de vous écrire un mot : et le voici… institutrices !! Voilà ! Ce n’est pas instits, ce n’est pas insti, c’est institutrices ! On ne vous appellent pas : par, ou pare, ou encore paren! On vous appelle parents ! Ayez la politesse et le respect de nous nommer par notre nom de profession, s.v.p. ET merci!!!!
Signé,
une institutrice
theoucafe dit
On m’appelle de bien des façon et je ne prends pas la mouche. Vous êtes bien susceptible MADAME! Vous faites pitié et rire en même temps. Bon courage à vos pauvres élèves qui doivent supporter!!!
lou dit
C’est juste une question de bien écrire le français. On ne texte pas lors d’une transmission d’une opinion écrite ou le fait de vouloir aller plus vite n’a pas sa place dans un tel contexte. Malheureusement, en lisant le texte de Catherine, je présume que c’est son prénom, sa façon d’écrire en français est discutable.
Le monde bouge reveillez-vous dit
Il y a certainement au tant de choses que nous parents ne disons pas aux professeux. Les bons professeurs sont trop rares.
1- Pourriez-vous corriger vos fautes sur les fiches que vous mettez?
2- Pourriez-vous éviter de parler politique? Nos enfants n’ont pas à supporter vos idéologies.
3-Pourriez-vous organiser les congés en fonction de ce qui est mieux pour l’enfant et non pour le personnel?
4-Pourriez-vous vous occuper équitablement de chaque enfant, même ceux que vous aimez moins?
5- Pourriez-vous cesser de vous plaindre?
6-Pourriez-vous arrêter de jacasser comme des pies lorsque vous êtes dans la cour de récréation afin d’être vraiment vigilant et alerte?
7-Pourriez-vous éviter d’inciter á manifester, à faire des marches ou autres? Que la cause soit bonne ou non, les enfants n’ont pas d’affaires à manifester et leur utilisation est abusif!
8-Pourriez-vous soigner votre hygiène personnel et penser à vous changer de vêtements et de les laver avant?
9-Pourriez-vous éviter de ridiculiser nos enfants devant les autres ? Si vous ne savez pas assoire votre autorité autrement, c’est sans doute parce que vous ne pratiquer pas le bon métier.
10- Pourriez-vous cesser de poser des questions personnelles à nos enfants? Vous n’avez pas de vie? Celles des autres vous intriguent? Nos enfants vont à l’école pour apprendre et non pour commérer.
11, 12, 13… La liste est infinie!
Valerie dit
J’ai des amies institutrices qui s’appellent elles-memes « instit » Ne mettez pas tout le monde dans le meme panier. Vous aimeriez que les gens vous appellent institutrice. C n’est pas forcement le cas de toutes les institutrices et instituteurs. Ne voyez pas non plus le mal ou il n’y en a pas. C’est vous qui interpretez ca de facon pejorative. Pour d’autres, c’est un nom sympa, ou encore une facon d’ecrire plus vite. Ou d’autres choses encore.
Jean-Claude dit
À la super Intstitutrice, Tu mériteras ton titre d’Institutrice quand tu saura en instruire au moins un enfant…!!!!!!
Signé par un vrai « Pare » 😉
Muriel dit
Bonjour,
Dans un premier temps, je veux remercier l’enseignant qui a paratgé ses commentaires. Je trouve très intéressant d’avoir l’envers de la médaille et connaître les difficultés que peuvent vivre les enseignant de mes enfants, Je vais être à l’écoute de ces situations.
Deux points m’interpellent dans vos commentaires, le point 1, qui dit que nous devons être plus présent et moins travailler. Ce ne sont pas la majorité des parents qui font des longues heures pour se payer des voyages dans le sud et les dernières technologies. Pour plusieurs nous travaillons pour payer la nourriture le logement et la base. Le salaire moyen au Québec n’est pas très élevé. De plus, peu d’employeurs vous offrent des emplois qui termine avant 16h30 et 17h la semaine ou alors ce sont les horaires atypiques qui nous oblige à travailler les week-ends. Nous ne pouvons pas tous être enseignant et avoir de la liberté d’horaire à 15h. La réalité du marché du travail est toute autre. Pour plusieurs, un seul salaire n’est pas suffisant pour faire vivre toute une famille et ce même avec la base. À ce niveau je trouve que vous devriez avoir un peu d’ouverture face à la réalité des autres secteurs professionnels
Le deuxième point pour lequel j’ai un commentaire est le point 5. Mon fils avait un excellent langage avant de débuter la maternelle, la fréquentation scolaire lui appauvrie le langage sérieusement. Nous passons notre temps à lui demander de dire les mots complet parce qu’il nous affuble de c’est dif. c’est trop cool et je vous épargne les termes grossiers qu’il a découvert à l’école….En plus, c’est à l’école que mon fils a été innitié à des sites internet de jeu violent et très peu éducatif…avant son entrée scolaire nous étions dans les sites de radio-canada pour enfant, télé-québec et Adibou; éducatif, ludique une belle innitiation aux technologies. Il est revenu de l’école avec des sites comme kizi où l’on retrouve des jeux violents avec fusils, explosions et autres. Des sites qui ont été transmis par l’éducatrice….quoi? Quel position dois-je adopter? Dire à mon fils, ne fait pas confiance aux adultes de l’école, ce qu’ils t’apprennent n’est pas judicieux ou laisser couler afin de ne pas installer la méfiance.Je croyais pouvoir avoir confiance en l’école pour ce qui était de l’éducatif…quel fût ma déception. Vous aussi enseignants et éducateurs vous devez vous assurer de pouvoir contrôler les outils que vous mettez entre les mains des enfants que l’on vous confie.
Il est bien malheureux , un peu comme dans tous les métiers, les mauvais noircissent la réputation des bons, comprenez alors notre méfiance quand on se présente à vous. Nous n’acceptons pas tout ce que vous nous dites d’emblé… On se doit d’abord d’évaluer à qui nous avons à faire, à chaque année vous devez faire vos preuves, nous devons évaluer à qui nous avons à faire, cet enseignant a-t-il du jugement? A-t-il les même valeurs que nous? Et je n’en suis qu’à la maternelle…imaginez ma désillusion lorsque mon fils atteindra le secondaire…
Enfin, je crois que la solution demeure dans la communication, vous devez nous paratger votre réalité et nous la nôtre, faire preuve d’ouverture des deux côtés afin de mieux se comprendre. Chose difficile avec la structure scolaire et social vécu, c’est pourquoi je lève mon chapeau à votre innitiative et j’aimerai bien avoir vos conseils à nouveau.
Merci
Muriel
Muriel
admin dit
Bonjour Muriel.
Je trouve votre commentaire très constructif. En effet, la réalité des parents qui doivent travailler fort est parfois inévitable. Mais je pense qu’être conscient des impacts que cela peut avoir sur nos enfants est le premier pas pour essayer de diminuer les dégâts. Un parent qui travaille tard mais qui, chaque soir, prend le temps de border chacun de ses enfants malgré sa fatigue a une longueur d’avance sur celui qui n’est pas conscient des impacts de son absence… Pour ce qui est des jeux vidéos, c’est très malheureux. C’est exactement le genre de situation où il est important de communiquer avec l’éducatrice pour lui expliquer votre point de vue. Cela éviterait aussi qu’elle suggère ce site à d’autres enfants par la suite. On peut aussi expliquer à notre enfant « Ici, à la maison, nous n’acceptons pas les jeux avec des fusils. Je vais en parler avec ton éducatrice pour voir ce qu’elle en pense ». De telles remarques ne détruisent pas l’autorité du professeur et démontrent à l’enfant qu’on est capable de discuter entre adultes.
Bonne journée Muriel!
Jaime dit
Excellent commentaire, Muriel ! Moi aussi, mes enfants ont découvert des sites de jeux pas très recommandables à l’école…
M.Gilles dit
Bonjour Muriel, Contrairement à l’admin, je ne trouve pas votre commentaire constructif, malgré la fin qui semble heureuse et encourageante.
Sur le point 1, je comprends qu’il est difficile de moins travailler. On en peut contrôler les heures du bureau surtout si on travaille loin ou en ville. Par contre, on peut se donner du temps en famille, faire les repas ensemble et manger en famille sans la télé et les ipods allumés. Je trouve votre commentaire sur la liberté d’horaire des profs dès 15h plus irréfléchi qu’inexact. En fait, le travail d’un enseignant n’est jamais réellement terminé. Quand les élèves quittent la classe, la job n’est pas finie. On planifie, corrige, appelle des parents, rencontre et réunions, photocopie, monte un powerpoint, cherche comment rendre la prochaine leçon toujours plus intéressante…peut-être avec un site comme Brainpop.fr ou une animation sur le fonctionnement d’une écluse. On part avec un sac plein de cahiers à réviser, corriger. On revient le lendemain avec un sentiment de culpabilité d’en n’avoir fait qu’une heure ou deux parce qu’il fallait bien aider nos enfants dans leurs devoirs et les mettre au bain et au lit nous aussi. Mais comment pourrais-je aider le petit Mathieu ? Ça fait trois jours que Léa est malade, elle a raté une leçon très importante, je pourrais lui consacrer mon dîner ou deux pour de la récupération. Et Maxime qui part en voyage la semaine des évaluations avant le bulletin, c’est sûrement moins cher à Disney à ce temps là, mais pourquoi les parents veulent-ils les travaux d’avance ? Comme s’ils allaient faire des travaux d’école à Disney…Franchement!Ah oui, il faut que je sépare les deux filles à l’avant, c’est vraiment une grosse dispute, la directrice a reçu un un courriel d’un parent pour que je la change de place, sa voisine la dérange, mais c’est elle qui lui fait de l’intimidation! Hum ! Où est-ce que j’étais rendu? Bon, en fin de semaine, il faut que je me monte un examen de grammaire et modifier celui de mon matériel d’univers social, En temps et lieux c’est vraiment nul, mais pas de budget. En parlant de budget, qu’est-ce que je vais couper? je fais attention, mais j’ai déjà atteint mon quota de photocopies et on n’est que le 22 mars…
Une ouverture sur les autres professionnels ?
Histoire vraie de mon école. À la fin de la journée, quand les parents viennent chercher leur enfant au service de garde, j’étais avec deux collègues au photocopieur à attendre mon tour quand un papa demande à sa fille de 2e année comment a été sa journée. La fillette semble contrariée que son enseignante (de 50 ans) ne lui a pas répondu à ses questions, en lui disant de consulter son livre ou un dictionnaire. (Tous les parents savent que les profs feignent parfois de savoir la réponse pour pousser l’enfant à chercher lui-même) et le papa au lieu de demander si sa fille a été capable de trouver sa réponse toute seule comme une grande a plutôt répondu : » tu sais, ton enseignante N’a qu’un bac, elle ne peut pas tout savoir.. »
Pour les jeux violents à l’ordi, je suis tout à fait d’accord avec vous, cela ne devrait pas être permis à l’école ni au service de garde qui utilise le lab informatique. Vous direz que je pellette dans la cours du voisin? En fait, ce sont les autres élèves qui lui ont montré ces sites, ceux qui ont des frères (ou soeurs) de 4e ou 5e année, ce n’est pas le prof.
C’est malheureux, mais votre enfant va côtoyer d’autres enfants à l’école et devra apprendre, en plus des matières scolaires, à se forger un caractère, une opinion et un sens critique. Il devra faire des choix et à en apprendre les conséquences. Oui, votre enfant va tomber en courant et vous accuserez les profs de leur permettre de courir sur l’asphalte? Il va se faire écraser la tête en déboulant la butte de neige et vous accuserez le déneigeur? Il va se faire traiter de gros-fif-con-laid-puant-roux-blond-barniques et vous penserez que ces mots viennent des profs ?
Vouloir protéger votre enfant, je comprends, mais il y a des limites. J’arrête au débarcadère de l’école de mes 3 enfants (1e-3e-6e année) »bye, je vous aime! » en 3 secondes ils sont sortis et courent déjà vers la cour. Zut ! je suis bloqué par la maman qui est sorti de son auto qui a ouvert la porte de gauche arrière (au lieu de celle côté trottoir) et qui prend tout son temps pour sortir princesse de l’auto, mettre son sac sur son dos+ boîte à lunch, gros bisou, derniers conseils pour la journée…BOUGE!
Votre enfant doit apprendre la justice, les ambiguïtés de l’agir humain, la tolérance comme l’indifférence et aussi les procédés qui nuisent au dialogue avec ses amis, les mêmes que les parents peuvent avoir envers les enseignants : la généralisation abusive, l’attaque personnelle, les préjugés, les stéréotypes, les fausses causalités, et bien d’autres. Honnêtement, je ne peux vous dire que vous devriez faire confiance à votre enseignant(e), votre enfant est aussi important que les 25 autres dans la classe et que le maximum est fait pour les aimer et les rendre meilleurs.
HTremblay dit
Il y a quelques année, mon mari a perdu son emploi pour cause de restructurations. Il en a trouvé un autre rapidement. Cependant, il n’avait pas droit de prendre ses vacances entre janvier et septembre….que faire. Oui, nous sommes allé à Disney en Novembre. Et on se fou du prix…pour nous, c’était la seule option. Oui non avons fait les devoirs des enfants qui en ont aussi profité pour écrire leursr journées sur un blogue pour leur prof d’anglais. Je ne me sens pas coupable du tout. Mes deux filles ont toute deux été acceptée au BI pour le secondaire.
Gygy dit
J’aime bcp façon de présenter notre réalité de prof! :0)
aleksandra poljakovic dit
Je me demande à ce jour pourquoi mon enfant, par ailleurs excellent élève et qui a toujours eu les félicitations est cette année en classe de CM1 la tete de turc de ses deux maitre et maitresse ? alors oui mesdames, messieurs, vous avez choisi ce métier par amour des enfants sans doute, mais je me pose tout de même la question. Quand j’entend mon fils parce que son maitre pensait le voir rire en classe l’a tiré par les cheveux pour le mettre dehors et lui a mis par dessus le marché une coup de pied. je me demande dans quel sens va l’éducation nationale ? je m’evertue en tant que maman à passer du temps avec mes enfants, a faire des activités extérieures, à les faire lire, à les ouvrir au monde pourri dans lequel nous sommes pour en faire des personnes bien. mais quand mon petit le matin à envie de vomir à l’idée d’aller à l’école je me pose des questions. alors oui vous les professeurs vous avez 25 élèves, voire plus au quotidien, mais vous avez choisi ce métier en connaissance de cause me semble t’il ? alors pourquoi dire que 25 élèves c’est trop ? nous avons aussi chère madame un métier dans la journée, peut etre fatiguant aussi, mais il n’est pas question de se défouler sur les enfants le soir venu, et je vous invite, vous ou les autres du corps enseignant à faire de même, vous parlez de mimétisme, mais vous avez a charge ces enfants toute la journée bien plus que nous, alors qui imitent t’ils ? il est a vous aussi de donner le bon exemple et de les encourager, non pas de les humilier… a bon entendeur. une maman en colère contre le corps enseignant, car dieu seul sait que des très bons professeurs ne sont pas légions…
Julie dit
Bonjour Aleksandra. Le comportement de l’enseignant que vous décrivez ci-haut me semble tout à fait inacceptable. Je vous encourage à demander une rencontre avec l’enseignant et la direction pour vérifier ce qui se passe réellement en classe. Il est fréquent que ce que les enfants rapportent ne soient pas exactement ce qui se passe en réalité mais tout de même, dans votre cas, il vaudrait la peine d’investiguer! Je ne défends absolument pas les abus ou l’incompétence. Pas du tout.
Je crois comprendre que vous parlez du système scolaire en France, c’est ça? Petite nuance: moi, je vous écris du Québec (notre système a aussi bien des travers soit dit en passant)!
Quoiqu’il en soit, je vous souhaite bonne chance à vous et à votre enfant.