JOYEUSE: qui procure un sentiment de plénitude affectant l’être entier.
CATASTROPHE : Événement brutal qui bouleverse le cours des choses, en provoquant souvent la mort et/ou la destruction.
Trouver un nom de blogue n’est pas chose facile. Surtout quand on sait qu’on risque d’y parler autant de nos frustrations les plus insignifiantes que de nos préoccupations profondes sur l’éducation, en passant par trois joyeux lurons et leurs fantaisies… Comment trouver un titre rassembleur qui se prête autant aux grandes émotions de la vie qu’aux futiles balivernes d’une Julie hystérique?
Joyeuses Catastrophes…. J’ai toujours eu la catastrophe facile. Certains crient au loup, moi je crie à la catastrophe. Parce que c’est un mot que j’aime. Je le trouve rigolo et suffisamment fort pour porter sur ses épaules mes émotions, toujours très vives, devant les situations de la vie.
Samedi dernier, à la bibliothèque, j’ai remis un livre au commis en lui disant qu’il y avait malheureusement eu une catastrophe. Il m’a fait de gros yeux, prêt à sortir sa facturation sur le champ. Puis, je lui ai montré cette page, déchirée de bord en bord par mon bébé (déjà passionné de littérature, il en mange littéralement). Il s’est alors esclaffé :
– Ça, ce n’est pas ce qu’on appelle une catastrophe madame! Une catastrophe c’est quand un livre tombe dans le bain ou qu’on l’oubli dehors en pleine tempête. Ça c’est un petit accident, rien de plus.
Quand on annonce une catastrophe, les gens s’attendent au pire et ont ensuite l’infini soulagement de se retrouver devant un trouble anodin. J’adore ça!
Pour ce qui est du « joyeuses » et bien c’est la philosophie de vie que je développe depuis déjà quelques années : Peu importe l’ampleur de la dite « catastrophe » et l’intensité de la peine ou de la colère qui l’accompagne, il est toujours possible, avec un peu de recul, de sarcasme ou d’optimisme, d’en rire et d’en faire rire après coup. J’aime cette transparence chez les gens qui osent se livrer, mettre en lumière leurs erreurs et leurs bons coups de manière constructive. J’essaie d’être ce genre de personne.
Alors bref, je m’appelle Julie. Je suis enseignante au premier cycle du primaire depuis près de 15 ans. Je suis surtout une tranquille trentenaire sans histoire avec une vie pleine de péripéties. Péripéties fortement attribuables à mes trois enfants. Ma fille est la petite princesse la plus lucide que j’ai rencontrée : elle réfléchit sur la vie et interprète le monde admirablement et avec sensibilité. Mon plus vieux garçon est un mélange indescriptible de tempête tropicale et de génie humoristique. Il n’a pas de frein ni de demie mesure, autant dans son amour pour les gens que dans sa colère ou dans son imaginaire. Mon petit dernier est un bébé-soleil. Il transcende le bonheur et se fait un plaisir, comme tout bon bébé, de démolir la maison!
Alors voilà, après plusieurs années à griffonner partout, je m’offre le plaisir d’un vrai blogue. Autant pour défendre la cause des enfants qui prennent place dans ma classe année après année, que pour ventiler le quotidien.
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