Ce n’est pas un secret, depuis quelques années, les enfants ont changé. Somme toute, il me semble assez normal que les enfants changent au rythme des générations. Parfois, ces changements sont positifs. D’autres fois, ils inquiètent.
La nouvelle génération qui prend place dans nos classes a le mérite d’être créative, colorée et de posséder bon nombre de connaissances générales. Ok, ils ne connaissent pas le nom de leur premier ministre, mais ils savent tous ce qu’est un Chinchilla et une connexion haute vitesse. C’est la faute à Diego et à tous ces amis télévisuels…
Nous, enseignants, sommes aux premières loges de ces changements. Et pour être bien franche, dans la salle des professeurs, on entend souvent la question suivante :
– Mais qu’est-ce qui se passe avec les enfants???
Parmi les changements observés, nous notons une épidémie de « rouspétage » et de colères explosives, des difficultés chroniques et marquées à se concentrer et souvent, à tenir en place. Des maux de ventre et de l’anxiété à outrance ainsi qu’une distance inexistante face à l’autorité. Croyez-moi, je n’aurais jamais osé, il y a 25 ans, donner une tape sur les fesses de mon enseignante, juste pour rire, ou l’interpeller en lui disant « Tasse-toi! » ou « Tu m’énerves »! C’est pourtant chose commune maintenant, même de la part des tout-petits.
Alors une question, douloureuse mais nécessaire, s’impose.
Qu’est-ce qu’on leur fait à nos jeunes? Comme société, comme parents?
Je ne pose pas la question dans le but de faire déferler la culpabilité, mais parce que tout changement commence par un constat. Par une prise de conscience.
À mon sens, voici les 6 plus grands ennemis de nos enfants :
- Le stress.
Les femmes sont libérées! Super! Que font-elles alors? Elle travaillent (pas sûre de bien comprendre cette notion de la liberté)! Et commence cette vie de fou que, j’en suis certaine, vous connaissez bien. Vite, vite le matin. Vite, vite le soir. Papa est perdu dans ses pensées, stressé par les coupures dans son secteur. Maman a les nerfs à vif, encore sur l’adrénaline de sa journée. Et petite fille? Petit garçon? Eux, ils souffrent de maux de ventre que l’on ne s’explique pas… Environ 25% de nos élèves se plaignent régulièrement de maux de ventre.
Et que fait-on donc, pour retrouver le calme et relaxer en famille ? Du hockey? De la natation? Des cours de danse, de dessin, de guitare? Du soccer? Etc, etc…
Tout le monde veut travailler : d’accord! Mais il faut absolument repenser nos façons de vivre et de faire pour que nos enfants trouvent une dose raisonnable de décompression dans leur quotidien. Du temps à meubler selon leur bon vouloir, en exploitant leur dormante imagination.
- Le système scolaire trop rigide
Ce sont les exigences ministérielles : peu importe ton quotient intellectuel ou tes gènes à forte tendance manuelle, tu dois réussir aux mêmes examens, suivre le même chemin, uniforme et rigide, que tous les autres. Sans quoi, tu porteras sur tes épaules et ton front le mot « échec » pendant les 11 années que dureront ta scolarité (souvent moins parce que tu auras décroché…et pourra-t-on t’en blâmer?). À quand des avenues innovatrices, une variété de cheminements qui exploiteraient le plein potentiel, original et unique, de chacun?
- L’instabilité parentale
Dernièrement, j’ai lu l’article de Lise Ravary intitulé « La détresse des enfants » et je n’ai pas pu m’empêcher de me mettre dans les shorts des parents séparés et d’avoir mal… Ce n’est pas un sujet facile. Parfois, on pense choisir l’amour et on se retrouve devant rien. Parfois on pense s’être engagé et on se retrouve trahie et larguée. Et on n’y peut rien. Je sais. Je comprends. Mais il reste quelque chose que l’on peut faire : reconnaître. Reconnaître la douleur légitime de nos enfants. Reconnaître qu’une séparation, ça les frappe en plein coeur!
Quand on se blesse, même physiquement, on préfère entendre : « Ouch, ça doit faire mal! » que « Ben voyons, y’a rien là! ». Et nos enfants, qu’ont-ils besoin d’entendre lorsque leur petit univers s’effondre? Que ce n’est pas grave, que c’est mieux comme ça? Je crois qu’ils ont besoin de se faire dire que leur peine est normale. Qu’ils ont besoin d’être rassurés et bombardés d’amour.
Dans plusieurs cas, les parents vont d’un conjoint à l’autre sans même daigner en « avertir » les enfants. Alors ils se retrouvent seuls avec leur souffrance, pensant qu’ils ont tort d’avoir mal et portant trop souvent le blâme de la séparation en plus du deuil qui l’accompagne.
Parfois, à l’école, ils tapent sur leurs amis. Ils se mettent en colère. Ils lancent des chaises ou se terrent dans le silence. Ils nous envoient leur souffrance en pleine face parce qu’ils ne savent pas quoi en faire. Elle n’a même pas été reconnue. Une séparation peut être banale quand elle n’implique que 2 adultes consentants. Mais il faut arrêter de se faire croire qu’une séparation est sans conséquence quand elle implique des enfants.
Je connais des parents qui ont accepté de voir les choses en face. Qui ont mis leurs chicanes de côté et ont tout fait pour offrir à leurs petits de la stabilité et des occasions de s’exprimer. La bonne nouvelle, c’est que ces enfants s’en tirent souvent mieux. Il y a de l’espoir. Mais il faut absolument cesser de banaliser les conséquences de notre mode de vie instable où l’engagement réel est en voie d’extinction.
- La technologie!
La technologie? Un ennemi? Mme Catastrophe, vous avez perdu l’esprit?! En tant que blogueuse, vous seriez mal placée pour vous en prendre à la main qui vous nourrit!
Je sais. Mais malgré mon bon vouloir, je n’arrive pas à voir cette nouvelle ère comme un plus-value pour nos enfants. Les nouvelles technologies ont complètement changé nos vies. Pour les jeunes il n’y a plus de retour en arrière possible. Bien sûr elles nous offrent des tonnes de connaissances et une superbe ouverture sur le monde, mais j’ai parfois l’impression qu’il faudrait un âge minimum pour y être exposé… Et une plus grande préparation. Avant même de tenir sur leurs deux pattes, les enfants sont hyper-stimulés. Ils confondent souvent le réel et la fiction et ont un besoin de vitesse et d’immédiat perturbant. « Sur le IPad, je touche et la réponse est instantanée. Pourtant à l’école, quand je claque des doigts, parfois il ne se passe rien. » Et les enfants ont du mal à vivre avec ça. Ils n’ont pas appris que les êtres humains diffèrent des machines. Qu’il faut leur dire « s’il vous plaît » et « merci ». Et quand, enfin, on les envoie jouer dehors, dans la vraie vie, il est stupéfiant de les voir se tourner les pouces parce qu’ils ne savent pas se divertir sans une manette et quelques boutons. Les technologies peuvent être un atout pour cette génération. Mais tout comme pour l’alcool, il faudra de l’éducation et beaucoup, beaucoup de modération.
- Le déni parental.
À chaque année, il y a cet enfant dont le parent a pris en considération les observations de l’enseignant et qui a choisi de collaborer, de communiquer, d’investiguer. Et puis, il y a cet autre enfant dont le parent a crié, a claqué la porte, a insulté le professeur, la direction et, pourquoi pas, le concierge. Ce parent qui est prêt à tout démolir sur son passage pour prouver que son enfant est parfaitement parfait.
Je vous dirai seulement ceci : Même si son amour pour les deux enfants est de même mesure, un professeur investira toujours davantage sur le premier que sur le second. Parce qu’il sait que son travail portera du fruit. Parce qu’il n’est pas seul : il vous a comme allié. Quand un parent démoli toutes nos interventions à mesure, il arrive que notre persévérance ait des limites et que, tristement, on baisse les bras et on se taise.
Parfois, bien sûr, les enseignants se trompent. Mais il vaut TOUJOURS la peine de considérer ce qu’ils ont à dire. Ils sont un regard extérieur sur vos enfants. Ils peuvent faire une différence, à condition que vous les preniez dans votre équipe…
- L’absence de limite.
Parce que j’ai déjà eu l’occasion de m’épancher sur le sujet dans mon article « Des limites SVP », je serai brève. Pas besoin d’une commission d’enquête pour se rendre compte que la nouvelle génération ne se voit pas refuser grand-chose. Pire, on leur épargne souvent les conséquences logiques et naturelles de leurs actes. Pauvres petits!
Que sommes-nous en train de créer? Une insécurité chronique. Une déresponsabilisation dangereuse. Des enfants sans repères moraux. Des futurs adultes qui auront très peu conscience de l’autre.
On nous dit souvent que ce sont nos règles scolaires qui sont trop encadrantes. On veut changer l’école, c’est beaucoup plus facile! Mais l’école, c’est le reflet du monde dans lequel ils évolueront plus tard. Ne vaudrait-il pas mieux les y préparer? Et si on leur redonnait plutôt ce qu’ils réclament? Si on leur faisait savoir qu’ils valent la peine qu’on les reprenne? Si on trouvait la force, de préférence en équipe de 2, d’être constants et aimants dans l’application de la discipline. Qu’arriverait-il alors?
Nos enfants retrouveraient leurs ailes.
Quand on me demande :
« Mais qu’est-ce qu’ils ont les enfants? Ils sont devenus fous ?! »
Je réponds :
« Non, ils ne sont pas fous. Ils crient à l’aide. »
Et c’est à nous de les entendre.
N’est-elle pas sublime cette photo de mon amie Juzolie?
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Veronique dit
C’est un plaidoyer qui témoigne d’un grand amour des enfants et une préoccupation sincère pour leur bien-être.
Les défis de la parentalité sont différents aujourd’hui qu’hier. Les grands-parents des enfants en témoignent, ils nous regardent gérer la technologie et constatent bien qu’ils n’ont jamais eu ce défi. Ils nous regardent naviguer entre les multiples intervenants pour notre garçon avec un TDAH, nous préoccuper de notre petit 3e « dépisté » pour un retard de langage au CPE, prendre des ateliers avec une psychoéducatrice… Et ne comprennent pas pourquoi notre vie de famille est si compliquée ! Les évaluations, les plans d’intervention, les codes de vie, les routines… Ça n’existait pas dans leur temps.
Nous sommes dans une ère de l’information et de la performance. Nous sommes bombardés de conseils, de connaissances sur le développement de l’enfant, sur les « bonnes pratiques parentales » et en même temps, vivons dans un monde où il faut performer, dans notre rôle de parent comme ailleurs. La détresse des enfants est le symptôme d’un mode de vie qui englobe les parents, qui brûle les travailleurs, dans une époque où la detresse psychologique est en augmentation.
Oui, nous devons nous poser des questions sur notre mode de vie. Trouver l’équilibre. Et se rappeler qu’il faut être en forme pour faire un bon travail, comme parent ou comme professionnel. Pour prendre soin des enfants les adultes doivent d’abord prendre soin d’eux.
Caroline Labrecque dit
Je suis tellement d’accord avec vos propos…!
Marie dit
Merci pour cet article qui fait réfléchir !
Joelle Boutin dit
Excellent billet! je vais d’ailleurs le publier sur ma page facebook d’entreprise (atelier ëdele). Je suis tellement d’accord avec toi! (prérérez-vous le vouvoiement?). Je trouve que les parents d’aujourd’hui oublient d’enseigner des valeurs nobles, comme le respect, l’honneur, la persévérance et le sens des responsabilités. J’ajouterais que l’on a tendance à leur enseigner la peur au lieu de leur apprendre la débrouillardise et la confiance en eux. Je suis mère de 2 enfants. Et mon plus grand but est de les aider à développer leur autonomie, le respect, la créativité et le sens des responsabilités. Mais pour ça,ils doivent apprendre à être responsable de leurs actes. Partout, incluant à l’école. Si j’apprenais que mon fils donnait une tape sur les fesses de son professeur, il y aurait assurément des conséquences à la maison.
Julie dit
Merci Joelle. Le « tu » est parfait! Visiblement, on est sur la même longueur d’onde… Je vais aller jeter un coup d’oeil sur atelier ëdele…
Julie dit
Merci pour ce texte très juste! Une suggestion: acheter plusieurs copies du livre Simplicity Parenting – Using the Extraordinary Power of Less to Raise Calmer, Happier, and More Secure Kids, de Kim John Payne, et distribuer à tous vents. Il y a dans ce livre génial et plaisant à lire des réponses à presque tous les points soulevés dans votre article. C’est un guide à placer entre les mains de tous les parents, à mon avis! Il y a aussi un site plein d’information, avec blogue et infolettre: http://www.simplicityparenting.com/.
Maude dit
Bonjour,
C’est une réflexion intéressante que vous exposez.
Il est vrai que les enfants d’aujourd’hui sont différents de ceux d’hier. Avec des extrêmes parfois peu acceptables.
Nous devrons, comme société, enseignants, employeurs trouver la façon de fonctionner avec ces enfants qui ont été élevés, malgré tout, selon les standards de notre société actuelle. Ils devront eux aussi s’adapter, et nous finirons tous par nous rejoindre quelque part. L’enfant est au centre de la famille parce que nous avons décidé collectivement qu’il était plus important que tout. Tout ce que vous pouvez lire sur l’éducation des enfants aujourd’hui implique notamment 1. de leur donner beaucoup de temps (un minimum de 20 min par jour par enfant) : ils sont rois, 2. de ne pas donner de sanction arbitraire : ils négocient, 3. de leur lire des livres, de les stimuler constamment et dès leur plus jeune âge : ils ne savent pas jouer seuls, etc. Et notez que je ne suis pas contre tout ça, bien au contraire. Je le fais avec mes enfants et j’aime ce qu’ils sont comme enfant.
Bien sûr, il y a des abus. Nul n’est parfait, il n’y a pas de parentalité idéale. Mais que les enfants aient de la culture générale (heureusement, pas juste grâce à Diego, les parents jouent un rôle là-dedans), qu’ils expriment leurs opinions, je trouve ça assez positif. Ils vivent une ère que nous n’avons pas vécu enfant. Nous (j’ai votre âge) avons vécu une ère que nos parents n’avaient pas vécu, et les mêmes débats devaient exister.
La génération d’enfants que nous construisons, ne sera pas à notre image, elle dérangera et dérange déjà, mais est-elle pour autant mieux ou moins bien ? Personne ne souhaite revenir en arrière. Peut-on faire mieux ? sans doute !
Quand à la femme libérée qui travaille, je trouve que cette liberté est essentielle. C’est une liberté économique sans laquelle, la femme est asservie aux autres : parents, conjoint, société. Car sans liberté économique, elle ne peut décider de son sort par elle même. Elle ne peut quitter son mari/conjoint qui la violente, elle ne peut décider d’entreprendre une nouvelle vie si ça lui tente.
Je suis sure que tous connaissent des femmes, jeunes et moins jeunes, qui se retrouvent dans des situations très précaires ou dans des situations de dépendance financière que personne ne souhaiterait vivre et qu’elles n’ont pas choisies. Ce doit être le cas d’hommes également.
Je trouve pour autant formidable que chacun et chacune ait le choix de rester à la maison. Ce choix est plus qu’important et doit être respecté. Il devrait être beaucoup plus valorisé par notre société, d’autant plus que certaines études ont démontré que ce travail à la maison avait une valeur économique importante : chose d’intérêt pour notre société qui voit la valeur des choses souvent uniquement dans les chiffres.
Au plaisir de continuer à vous lire
Karine Morin dit
Wow! Quelle belle vérité! Vous avez réussi à me faire verser quelques larmes. Bravo de nous faire réfléchir sur toutes ces réalités! Continuez comme cela et d’autres petites lumières s’allumeront au fond des yeux de d’autres parents… MERCI!
Mélissa dit
J’ai découvert votre blogue lors de votre entrevue dans un journal local et ma curiosité a été piquée. Maman d’un petit garçon de 18 mois, j’ai décidé de donner tout mon temps à ce dernier et de ne pas rentrer dans le moule de la « femme libérée ». Et pourtant, en accomplissant ce rôle de maman à temps plein, le regard des gens sur moi son différents. C’est triste car nous sommes supposé être dans une société libre et pourtant, s’occuper de l’être le plus important au monde pour moi est quelque chose, je ne dirais pas mal vu, mais bien hors normes. Malgré ce que l’on peut croire, donner toutes ses heures et toutes ses journées à son enfant est loin d’être facile. Il me demande tant de temps et je me pose souvent la question; comment font les parents occupés et/ou séparés ? Quand on prend le temps de bien analyser ce qu’est être parent, à part façonner un futur citoyen compétant, nous devons prendre conscience que chacun de nos gestes posés, nos paroles prononcées sont définitifs. Merci beaucoup de pouvoir mettre des mots cohérents à ce que la plupart des gens essaient de justifier avec des excuses. On fait tous des erreurs et on se remet toujours en doute et ça fait du bien de voir que quelque uns se tiennent encore debout 🙂
Julie dit
Merci Mélissa. J’imagine bien le genre de pression et de commentaires que vous pouvez subir! Ne les laissez pas vous atteindre, je pense qu’il se cache beaucoup d’envie derrières les jugements… Vous faites passer vos enfants en premier et ça, ça ne peut pas être une erreur!!!
Michaud Jeannot dit
Bonjour, en tant qu’enseignant (Formation Professionnelle) je ne peux qu’approuver vos commentaires. Mes étudiants ont besoin de temps car, comme vous dites » ils crient à l’aide » mais le budget prime et j’ai 3.33 minutes à consacrer à chacun d’entre-eux par heure de formation. La FP actuelle est rendu à l’avant dernière étape de son effondrement. Le patern est exactement le même que dans les années 70 et le résultat sera irrémédiablement le même. En bref, nous en sommes à une concentration d’élèves en difficultés et peu de moyen pour les aider. La prochaine étape sera l’abandon de la collaboration et la reconnaissance des entreprises.On apprend pas des erreurs du passé.
Helen Hayes Desjardins dit
Je suis aller chez Renault Bray ce p-m
J’ai fais ma délinquante
J’ai replacer tes livres en les mettons plus a l’évidence,,!
Ça me faisait plaisir de faire cela pour toi !!!
Je me trouvais drôle!!!
Bye bye !!xx
Julie dit
Ça y est Helen, tu fais partie de mon club de « terroristes »! Merci! C’est vrai que tu es drôle…
Claude Poulin dit
excusé mon français….sa commencé quand ont a laissé les enfants tutoyé les supérieurs et une tape sa donne rien sa n’entre jamais par les fesses …la discipline verbale la discipline phsyque et ne pas dire attant MEC TON PÈRE ARRIVE….les parents non pas la patience qu’il faut aux bons endroit et aujourd’hui la phrase très courante ONT PAS L’TEMPS mais pour d’autre situation non justifiable on a du temps.J ai vu un jeune a la plage d ‘une o.t.j. s approché de moi et me dire…comment tu t’appel toé…et je me suis approché de lui en CHRS……………hey mon jeune en le tenant par les épaules tu va commencé par me dire bonjour et dit le…ce qu’il fit en se laissant regardé par c est amis et tu va dire comment vous appelez- vous mrs ? Claude……. et toi mon garçon? Charles trouve tu que c est plus agréable comme sa? oui Mes et j ai quitter en lui en disant Salut mon ami