Petit samedi ordinaire. Bébé fait la sieste, les grands jouent à la famille et mon mari, sans grand enthousiasme, s’acharne contre le pavé de l’entrée qui avait grand besoin d’attention!
Demain, par contre, ne sera pas une journée ordinaire. Ce sera la fête! Il y aura sans doute des sushis, une bouteille de vin. Nous coucherons les enfants tôt et prendrons le temps, juste moi et lui, de fêter nos 12 ans de mariage. Nos 14 ans d’amour.
Quoique plutôt bel homme et fort divertissant, mon mari est, au premier regard, un homme comme les autres. Il est drôle à souhait. Il vit dans le moment présent, sans angoisse. Il aime les choses simples, le confort du quotidien. Il a de belles qualités. Il a de beaux défauts. Une petite surdose d’orgueil qui nous rend parfois la vie difficile. Un soupçon d’intolérance. Une forte affection pour le sarcasme. Rien d’insurmontable! Lui, il se tape bien mon besoin exagéré d’action. Mes « to do list » qui n’en finissent jamais. Mes maladresses perpétuelles qui nous coûtent de la vaisselle, des sets de clés et beaucoup de temps à réparer et nettoyer mes dégâts incessants!
Comme tous les couples de ma rue, de ma vie, de mon monde, nous avons des bons et des mauvais moments. Nous survivons mal aux rénovations, la gestion des salles de bains est parfois bien compliquée et nous ne voyons pas toujours l’éducation des enfants du même œil. Je suis une nature sensible, facilement écorchée. Lui n’a pas l’habitude et le temps d’explorer la genèse des sentiments. Ces 14 ans représentent donc, oui, un grand succès, mais aussi beaucoup de travail, d’adaptation, de compromis, de pardon.
Autour de nous, les familles éclatent en série. Enfants ou non, plusieurs semblent croire qu’il vient un temps où il faut « passer à autre chose », passer à la prochaine relation. Parce qu’aujourd’hui, la plupart des gens ne s’engagent plus « pour la vie ». Ils font un petit bout de chemin, pondent quelques gamins… Puis piétinent tout le travail accompli pour de plus verts pâturages!
J’ai le cœur en miettes pour mes amies qui, blessées et trahies, pleurent sur mon épaule. Mais je suis triste aussi pour tous ces hommes (ou ces femmes) qui n’ont pas compris que l’amour, parfois, n’a pas d’odeur ni de couleur. Il se fait discret, nous fait croire, à tort, qu’il a disparu… Mais il ne cesse pas d’exister pour autant! Quand on ne sent plus rien, il faut savoir attendre. Il reviendra en force, beaucoup plus grand, et prendra, avec le temps, beaucoup, beaucoup de valeur.
L’amour c’est comme un bon vin qui s’anoblit avec l’âge. Qui jetterait une vieille bouteille sous prétexte qu’il en veut une nouvelle! Il devra tout reprendre depuis le début, la laisser vieillir et n’aura peut-être jamais le plaisir de savourer un vin de qualité qui aura bien vieilli. Et c’est sans compter tous les dommages collatéraux; les enfants qui s’en voudront, s’inquiéteront, s’ennuieront. Les papas qui n’auront pas été suffisamment là. Les mamans qui tenteront de compenser maladroitement. Les finances qui seront écorchées. Les blessures qui ne guériront jamais complètement. La méfiance. La rancune. La colère. La peur. La dépression.
Ark. Ça pue.
Ne vous fiez pas aux apparences, mon mari n’est pas un homme « ordinaire ». Il y a 12 ans, quand il m’a dit qu’il serait là « pour le meilleur et pour le pire », il voulait vraiment dire pour le meilleur et pour le pire. Quand il a glissé cette bague autour de mon doigt, il n’était pas question pour lui de faire « un bout de chemin » avec moi, le temps que ça durera. C’était le premier jour du reste de sa vie. Sa vie avec moi.
Je ne sais pas si « le pire » est déjà passé ou s’il reste à venir, mais je sais que mon homme est un homme spécial. Il a des qualités bien impopulaires. Il est loyal. Il est engagé. Il est fidèle. Même si, comme tous les autres, il voit défiler les filles, leurs beaux sourires et leurs corps, nouveaux, il n’est pas à l’affût d’une nouvelle relation.
Quand, soucieux de bien faire les choses, il a pris le temps de demander ma main à mon père, celui-ci ne lui a mis qu’une seule condition:
– C’est oui, mais c’est pour la vie!
Plusieurs hommes auraient, devant de telles attentes, pris leurs jambes à leur cou! Mais pas le mien. C’était déjà son projet, son plan, son ambition.
La peur de l’engagement est un fléau destructeur et très tabou. Peu osent parler des impacts de toutes ces familles éclatées sur notre santé affective et, surtout, sur celle de nos enfants. Personne ne veut mettre en lumières des vérités aussi sombres. Parce qu’après, il sera bien trop difficile de vivre légèrement! On devra assumer nos responsabilités? Traverser les moments difficiles plutôt que de les fuir? Pas question, laissons donc ce sujet de côté et n’y pensons plus…
Je n’ai pas mérité cet homme que je vois par la fenêtre. Mais j’ai l’intention de reconnaître ce qu’il est, de l’apprécier et de lui être, moi aussi, fidèle et loyale.
Merci mon Adonis pour toutes les fois où tu m’as pardonnée, écoutée, supportée.
Merci d’avoir su t’engager et de nous avoir permis d’être ce que nous sommes: Cette belle équipe de 5 que je chéris plus que tout!
Bon anniversaire… XXX
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Pierre-Yves dit
Ceci dit, il faut toutefois reconnaître que parfois nous avons fait une « erreure » et que nous n’avons pas à rester dans une relation destructrice en pensant que ce sera un meilleur exemple pour les enfants…
La mère de ma fille et moi sommes de ceux qui avons très bien réussi notre séparation. Pour nous, revenir à l’amitié a été un cheminement et nous nous y sommes trouvé confrontés après 2 ans de thérapie de couple. Nous avons essayé!
Bien que l’ont parlent beaucoup de la facilité avec les couples se brisent, je pense que l’on ne parlent pas beaucoup de la rapidité à laquelle ils se forment… pour se briser rapidement plus tard et ainsi de suite…
Séparé depuis bientôt trois ans, je me trouve bien confortable dans mon célibat qui est loin d’être une condition pénible! Entre le boulot (j’ai un horaire de travail atypique qui me donne du temps libre quand tout le monde travaille et vice-versa), mon enfant et tout le reste, il reste bien peu de temps pour rencontrer du monde… J’ai été étonné quelques fois, depuis que je suis sur le marché, de la rapidité a laquelle certaines personnes (hommes comme femmes je crois…) semblent vouloir entrer en relation à tout prix, au point même de cacher certaines vérités sur eux-mêmes…
Je pense que si les fondations sont bonnes, il y a toujours matière a travailler et faire grandir le couple… Si toutefois les fondations sont pourries, mieux vaut trouver autre chose….
Julie dit
Merci pour la nuance Pierre-Yves. Effectivement, quand on vise une relation durable, il faut est prêt à prendre son temps et à construire sur du solide…
D dit
J’ai pas encore 30 ans, je suis un jeune homme effrayé par les relations des temps moderne. Je ne comprend pas la majorité des femmes de mon âge. Celles qui me propulse intérieurement et me donnent le goût de construire une famille se font terriblement rares et majoritairement prises. Cette majorité me disent quelles cherchent l’idéal selon leurs « critères » et savent exactement où elles vont dans la vie. Je m’excuse, mais il est temps pour vous de m’instruire si je me trompe.. La vie ne s’anticipe pas et nous ne sauront jamais exactement où nous allons dans la vie, nous devons faire notre possible avec ce dont nous disposons, en faire un royaume à notre pointure (parce que ceux qui rêve du royaume des autres, n’ont absolument rien compris à la vie). Je ne dis pas que j’ai de la difficulté à rencontrer, au contraire (je ne suis pas gêné et j’ai le privilège d’avoir une vie active et un travail qui me fait rencontrer beaucoup de monde), et le nombre important de rencontres cauchemardesques m’asperge d’amertume. Je ne suis pourtant pas difficile, je cherche l’authenticité, la simplicité, la franchise et la complicité, ce qui me porte à croire que je n’aurai pas d’enfants. Depuis quelques mois, je ne m’en fais plus, même si il n’est « jamais » trop tard, le temps qui avance m’amène a aimer les enfants des autres et de les choyer, les admirer et profiter de leur présence comme si ils étaient les miens.
Merci pour cette lecture, ça me donne espoir.
Caroline Careau dit
Wow! Je suis moi même mère de deux jeunes enfants, je suis en couple depuis 9 ans et ton texte est venue me chercher ……Tu as bien raison! Merci pour ce beau témoignage …..il m’a fait du bien 🙂
Martine dit
Afin de préciser encore un peu plus, Marie-Pier, je dirais que selon moi, il est très acceptable de commenter le sujet, comme l’engagement amoureux, ou autre, et de donner notre point de vue à cet effet. À la limite, on peut même raconter un pan de notre vie personnelle en lien avec le sujet, si ça nous inspire…
Commenter la façon dont Julie le vit, l’a écrit, nous l’a raconté, sa perception, sa vision, pour moi ce n’est plus acceptable, puisque la critique vise l’auteure de l’oeuvre directement, et devient donc un jugement et presqu’une attaque personnelle envers la personne. Je crois qu’on peut débattre d’un sujet, et donner notre opinion, sans pour cela toucher au texte, à la façon dont l’auteure l’a traité, ce sujet, et sans oser dire à l’auteure du blogue comment écrire, voilà! 🙂
Annie-Pier dit
Félicitations! C’est très rafraîchissant de savoir qu’il en existe encore qui n’ont pas peur de l’engagement. Toutefois, raconter ton couple comme tu le fais, avec toutes les vérités de la vie, aurait été assez pour plaider ton bonheur. Comparer aux autres couples qui ne fonctionnent pas m’a paru inutile. Si ton couple fonctionne bien, il devrait bien fonctionner en lui-même et non en comparaison à d’autres. Oui, c’est humain de comparer et quand on compare on se console. Cependant, la comparaison m’apparaissait ici juger que les couples qui ne fonctionnent pas sont formés de personnes qui ne voulaient pas vraiment s’engager à prime abord et qui ne considèrent pas les « dommages colatéraux » d’une rupture. Il y en a comme ça…mais pas tous. Il faut faire attention, je crois, de ne pas étiquetter. Je comprends toutefois que ce n’étais sûrement pas ton intention…
C’était mon commentaire en guide de réflexion pour toi, mais j’en ressors tout de même principalement que le peur de l’engagement est un fléau et je suis bien d’accord!
Martine dit
Ouffff… Mais c’est quoi ce besoin de censure???? Julie a écrit un texte comme elle le pensait, le sentait, le voyait, le vivait… Personne ne peut lui dire qu’elle aurait dû »écrire ceci plutôt que cela »!!! Franchement!!! Écrivez vos propres textes, si vous pouvez faire en sorte que tout le monde soit d’accord avec vos idées! On ne peut être toujours être d’accord à 100% avec des textes et idées soumis par d’autres, puisque nous ne sommes pas les autres… Et la société, sans débats, ni chocs des idées, serait tellement ennuyante!!!!!!!!!
Annie-Pier dit
Pour moi de la censure aurait été d’ordonner à Julie de modifier son texte, ce que je n’ai pas fait. J’ai tout simplement commenté, tel que nous sommes invités à le faire.
J’estime que mon commentaire est constructif en ce qu’il invite à une autre façon d’approcher le même sujet. Julie a écrit comme elle le pense et le vit…moi j’ai fait la même chose dans mon commentaire. Si Julie a la liberté d’expression, moi je l’ai également. Je crois qu’il n’ y a personne de méchant ou de mal intentionné ici, ni Julie ni moi.
Pourquoi écrire sur internet si on ne veut pas les réactions des autres? Et surtout, pourquoi mettre l’offre d’écrire des commentaires (ce qui n’implique pas seulement des louanges) aux bas si ce n’est pas pour provoquer le débat? Si personne ne lui répond autre chose que « bravo », et bien c’est une discussion sans débat qui représente la société ennuyeuse que vous ne voulez. Tout comme vous, je crois que ce serait très peu intéressant!
Pour moi un blog c’est la version virtuelle d’une tablée de discussion…À un souper entre amis répondez-vous seulement quand vous êtes d’accord? À voir votre commentaire ici, ce n’est sûrement pas le cas. Si vous avez le doit d’être en décaccord avec moi, j’ai le droit de suggérer d’autres façon de voir les choses à Julie!
Martine dit
Annie-Pier, je crois simplement que nous n’avons pas la même perception du blogue de Julie… Et je ne crois pas qu’il y ait des personnes méchantes ou mal intentionnées ici, moi y compris.
Je percevais ce blogue comme un moyen utile pour Julie de simplement écrire, ayant perçu chez-elle un besoin et même, une passion pour cet art. Je n’ai pour ma part pas perçu ce blogue comme s’il s’agissait d’une chronique invitant à des débats concernant sa vie personnelle, ainsi qu’à sa façon de la percevoir et de la décrire.
J’ai simplement, je l’avoue, un peu de difficultés lorsque je perçois du jugement quant à la façon qu’une personne a écrit un texte très personnel, comme Julie l’a fait. Lorsque je fais la lecture de ce texte, il s’agit pour moi d’une réflexion que Julie a fait de sa situation personnelle et de la société, quant à l’engagement amoureux. Je pense que nous devons respecter la nature et l’oeuvre de l’auteur(e). Voilà la raison de mon intervention.
Effectivement, lors d’une discussion entre amis, je ne m’empêche pas d’intervenir dans un débat. Cependant, si une personne nous lit un texte qu’elle a écrit, ou nous montre une oeuvre artistique réalisée, je donnerai mon commentaire d’appréciation s’il y a lieu, ou indiquerai si je n’ai pas aimé, mai ne lui dirai certainement pas qu’elle aurait dû écrire telle chose plutôt qu’une autre, ou utiliser telle autre couleur de peinture pour sa toile. Qui suis-je pour le faire?
Voilà mon point de vue quant au blogue de Julie!
Parfois j’ai envie de débattre de sujets en lien avec la société dans laquelle nous vivons, et dans ce cas je lis et participe à des blogues dont c’est la raison d’être… Mais parfois j’ai simplement envie de me laisser porter et inspirer par les réflexions et les oeuvres de gens passionnés, et je lis des blogues comme ceux de Julie. 🙂
Sans rancune aucune, Marie-Pier! Bonne journée ensoleillée 🙂
Geneviève dit
Julie…j’aime tant ta plume; cette facilité que tu as de rendre chaque phrase agréable à lire. J’aime cette manière que tu as de donner sa juste valeur au moindre détail de la vie et de le rendre aussi spécial. Comment ne pas être touché par des textes aussi francs et sincères que celui-ci. Je t’aime, mon amie. Dans toute ta sensibilité et ton authenticité! Car disons-le, ce n’est pas seulement sur papier qu’il est possible de dénoter ces superbes qualités chez-toi 🙂 xxx
Julie dit
Oh Genou! C’est si gentil ça, ma généreuse et divertissante amie! Je sais que tu me lis depuis le début, début, début. C’est un peu grâce à toi si l’écriture a repris sa place dans ma vie. Merci, je t’aime aussi!
Martin Bourbeau dit
Pour l’orgueil je te comprends tellement ! Ça fait seulement 3 mois qu’on travaille ensemble et je l’ai rapidement noté. C’est tout de même un sympathique mari que tu as ;o)
Julie dit
Ha! Ha! Je vais lui dire ça! Il a droit à quelques défauts quand même, il ne faut pas être trop parfait, ce serait ennuyant!!!
Véronique dit
Un couple c’est pour faire un bout de chemin, ça c’est certain. Le bout de chemin peut être toute une vie ou pas, selon les histoires. Se séparer peut être très bénéfique pour les parents ET pour les enfants. Je suis contente pour vous que votre couple vous comble toujours autant après 14 ans et que chacun de vous y trouve son compte pour s’épanouir mais n’oubliez pas que ce n’est pas le cas pour tous, loin de là. Votre texte, bien que je me doute que ce n’était pas votre intention, porte un jugement sévère sur les couples qui décident de se séparer. Faites attention à ce que vous dites. JAMAIS une décision comme celle de briser l’unité familiale n’est prise à la légère et ce n’est certainement pas une question de manquer d’engagement. Je reviens à ce que je disais au début: être avec quelqu’un c’est pour un bout de temps…plus ou moins long et la durée nous ne la connaissons pas et bien sûr que tout le monde espère que ce soit pour le plus longtemps possible.
Visiblement, à lire ce texte vous ne savez pas du tout ce qui se passe dans la tête et le cœur de ceux qui optent pour la séparation…S’il-vous-plaît je vous demande de ne pas assumer que « Les blessures qui ne guériront jamais complètement. La méfiance. La rancune. La colère. La peur. La dépression » car c’est totalement faux. Et vous pourriez être très surprise de voir combien d’enfants deviendront des adultes meurtris et cyniques face à la relation de couple malgré des parents qui ne se sont pas séparés mais où une dynamique malsaine s’était installée (et je ne parle pas ici de violence physique ou psychologique ni de quoi que ce soit de dramatique à ce point, je parle de la vie de tous les jours).
Bref…avoir eu une seule relation de couple ou avoir fait un bout de chemin avec une personne et l’autre bout avec une autre ça n’a aucune importance car parfois cela demande bien plus de sagesse et de courage de quitter une relation que de se dire que les choses vont s’arranger…
Ceci étant dit, si vous êtes heureuse c’est extraordinaire et longue vie à vous deux!!!
Vincent dit
Je ne comprend pas la partinance de votre commentaire. Vous semblez vous sentir attaqué par les propos de l’auteur… En Réalité, Julie peint le portrait d’une génération qui tombe plus souvent qu’autrement dans la facilité. À première vue, je dirais que ce n’est pas votre cas, car vous semblez être encore blaissé de votre relation. Vous avez surement mit beaucoup d’effort pour sauver votre
couple. Par contre, il ne faut pas oublier que nous vivons dans une société de consommation. Même si notre auto fonctionne encore très bien, on cherche souvent à le remplacer par le modèle dernier crit. Les hommes triches, les femmes triches et les enfants subissent…Nous ne fesons plus attention à notre couple…Je crois que les efforts ne sont plus là pour sauver les relations.
Bravo Julie pour vos 12 ans de mariage ! Et continuez à écrire de si beaux textes
Martine dit
Désolée Véronique, mais je suis d’accord avec Vincent… Julie dépeint SA situation, en fonction de SON vécu… Je n’y ai perçu aucun jugement envers d’autres personnes, contrairement à VOUS, qui la jugez, l’accusez, et lui faites presque la demande de se rétracter et de se censurer…
charles dit
Tu me couple le souffle, les larmes fuies …surtout pour un homme qui vient de se separer depuis des mois et moi qui croyais a tous cela depuis 16 ans avec tout pres de 7 ans de mariage……..mais les efforts aujourd’hui doit etre revu de chacun de sont coté dans un couple………tu me donne du courage.
Julie dit
Malheureusement et heureusement, dans un couple on est deux… Et on n’a pas de contrôle sur les décisions et choix de l’autre personne. Continuez d’y croire Charles, bon courage!
Mireille Blanchet dit
Félicitation pour vos 12ans de mariage et 14 d’amour (Dieu sait que ces 2 années sont bien importantes!).
Je suis aussi une nouvelle lectrice de ton blogue Julie et il est vrai que tu as un talent pour écrire sagement les vérités de la vie. Tu as un beau cœur et c’est inspirant de te lire.
Au plaisir et Félicitation encore! Joyeuse Anniversaire!
Francine dit
Oups… ceci étant dit, je réitère que je suis vraiment mais VRAIMENT heureuse de lire ton témoignage et de voir que ça existe! 🙂
Francine dit
Félicitations à vous pour ces années.
Je ne peux malgré tout adhérer à tous les commentaires…
Pour le meilleur et pour le pire implique que les parents font preuve d’une distance suffisante envers leur relation de couple pour évaluer les effets sur les enfants.
Je suis de la génération des divorces moi aussi. Mes au lieu d ‘être de celles qui pleuraient le divorce de leurs parents, j’étais de celles qui pleuraient les chicanes, la rancune, la haïne parfois; les commentaires vicieux, la recherche de l’approbation des enfants dans le conflit… Aujourd’hui encore, 15 ans après le décès de mon père, ma soeur et moi avons ces moments où nos visions sont irréconciliables: elle prenait le parti de ma mère, moi, celui de mon père…
Il ne revenait que la fin de semaine. Je me souviens ces repas, auxquels, éventuellement, mes « chums » ont refusé de participer. La pression, la tension, les commentaires venimeux…
Désolée. Je ne crois pas au « pour le meilleur et pour le pire ». Je crois au « pour le meilleur et pour tous les efforts que nous pouvons mettre pour le meilleur. » Mais quand arrive le pire, je persiste à croire et dire que la séparation est la meilleure solution.
Mon ex et moi avons réussi à garder une relation civilisée. Les enfants ne sont pas mêlés. Ils savent qu’envers et contre tout, « pour le meilleur et pour le pire », leur père et moi sommes et seront toujours leur famille, même si nous ne sommes plus ensembles. Mais ils ont maintenant un père heureux, une mère sereine. Ils ont des modèles qui leur montre qu’on peut trouver le bonheur, mais qu’il faut parfois faire des choix difficiles. Et même s’ils n’y croyaient pas au début, ils profitent de notre bonheur, car maintenant, nous pouvons nous consacrer au leur.
J’avais juré de ne pas faire vivre à mes enfants ce que j’ai vécu. Oui, les couples se séparent souvent trop vite, au moindre obstacle. Mais le sacrifice du bonheur des parents ne peut pas rendre les enfants heureux.
Je crois qu’ils seront plus à même d’avoir des relations équilibrées que je n’ai pu l’être. Parce que malgré notre apparent « échec » de couple. Nous avons réussi pas mal bien comme famille…
Julie dit
Ouf, c’est en effet une bien dure réalité à vivre pour des enfants ( les chicanes, la rancune, la haïne parfois; les commentaires vicieux, la recherche de l’approbation des enfants dans le conflit), je peux comprendre que mon article vous fasse réagir!
Pour moi, ces choses sont une « étape » de la séparation, une étape difficile. Loin de moi l’idée de porter des jugements sur les autres couples, je vous félicite d’avoir fait les efforts pour garder une relation harmonieuse avec votre ex-conjoint, c’est certainement un grand défi! Bonne continuation.
Sandra dit
Enfin une preuve que sa existe encore… j’ai besoin d’y croire en tant que trentenaire encore à la recherche de quelque chose de vrai!
Céline Marcotte dit
Continue sur cette voie Julie et un jour toi aussi tu pourras goûter la satisfaction de voir fleurir dans la vie de tes enfants les valeurs que tu as cherchées à leur transmettre..
Bon anniversaire !
Bisous , Mom
Julie dit
Bon anniversaire à vous aussi maman! J’espère que je n’ai pas besoin de te dire que vous êtes ma plus grande source d’inspiration…
Rachel Boily dit
C’est le deuxième article que je lis sur ton blogue Julie et je te trouve géniale. Tu as une belle façon de raconter les vérités de la vie! En tout cas,je te félicite et je t’encourage à continuer, c’est vraiment agréable de te lire. 🙂
Julie dit
Merci beaucoup Rachel! J’aime beaucoup écrire mais plus que tout, j’aime savoir que ce que j’écris peut rejoindre et toucher des gens!
Sylvie Leboeuf dit
Bravo pour ce beau témoignage!! Félicitations pour vos 14 ans de mariage! Nous ça va faire 35 ans en décembre prochain que nous sommes mariés et 39 ans que nous sommes ensemble. Je crois que je vais le faire lire à mon amoureux ton beau texte, c’est tellement vrai! Bonne journée et merci de nous donner la possibilité de te lire.xx
Julie dit
wow! 39 ans, ça c’est très inspirant!
maryse duquette dit
Que c’est doux et beau à entendre!!!