Il ne m’est jamais venu à l’idée de m’inscrire dans une compétition de mécanique.
C’est super la mécanique… C’est juste que je suis du type à déverser mon lave-glace dans le récipient à huile et à ne rien comprendre lorsque j’insère la tige pour vérifier l’huile dans mon tuyau à lave-vitre…
Dans nos écoles, les enfants eux n’ont pas le loisir de choisir. Ils doivent s’affronter dans presque tous les domaines, qu’ils le veuillent ou non.
L’enfant dyslexique participe à la dictée PGL, le grand timide doit faire le concours d’expression orale et celui qui a un tonus musculaire déficient, n’est pas pour autant exempté des compétitions sportives. Et on s’étonne ensuite de les voir dealer de manière prématurée avec le stress !
Pour certains enfants, parfois dodus et malhabiles, courir aux olympiades de l’école devant une foule en délire (leurs parents, leurs amis, leurs profs), ça équivaut pas mal à envoyer Julie Marcotte dans un concours télévisé de jardinage ! Tsé, le genre de situation où les chances de bien s’en sortir sont de 0,000006%.
Alors la question qui revient toujours, et que je suis loin d’être la seule à poser, c’est : est-ce qu’on devrait continuer de mettre les enfants en compétition contre leur gré ? [Lire plus…]