Tu es malade.
Ton père trouve que j’abuse de ses abondants congés-maladies de fonctionnaire. Il décrète que c’est mon tour.
Je dois prendre congé.
Dans les couloirs de l’école, où je suis venue préparer le travail pour ma suppléante, on me regarde avec compassion.
– Ah non ! Pauvre toi ! Je suis désolée ! me dit-on avec sincérité.
Même si je n’aime pas voir mon garçon mal en point, je ne suis pas sûre que nous méritons toute cette pitié. [Lire plus…]