Joyeuses Catastrophes


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Prochain roman – Extrait

6 juin 2019 par Julie 4 commentaires

Cette semaine, j’ai mis le point final à mon 4e manuscrit.  Et avec cet accomplissement vient spontanément le désir de partager !

Dans ce nouveau roman, les histoires de Maxence, une chercheure en sciences médicales à l’aube de la mort, et d’Émilie, une jeune fille de 17 ans nouvellement enceinte, s’entrecroisent et se chevauchent.  Pour finalement se fracasser l’une à l’autre de manière surprenante.

Je vous fais ici cadeau du premier chapitre, qu’en dites-vous ? [Lire la suite…]

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Catégorie(s) : Julie et sa petite vie Étiqueté : contraire, Julie Marcotte, mort, nouveau, roman, vie

Ce qu’on ne sait pas… peut nous faire du bien !

23 mai 2019 par Julie 5 commentaires

21h35, un soir de semaine.  Les trois enfants débarquent de la voiture, heureux de leurs achats.  Depuis quelques années, le salon du livre est devenu un incontournable pour eux.  Ils viennent me faire des coucous dans mes séances, traînent, font des rencontres et se trouvent des trésors.  Le défi, chaque fois, c’est d’éviter la foule.  C’est pourquoi nous avons choisi de trimbaler toute la petite famille au centre des Congrès un jeudi soir.

Et nous voilà dans l’entrée, éreintés.  J’ai dans le corps ma journée et un début de rhume pas commode.  Je jette un coup d’œil à mon homme; il est clair que nous avons le même objectif :  mettre les trois marmots au lit en un temps record.

— Je couche Mia ! clame-t-il.

Et oui, chez nous ça marche comme ça, le premier qui statue est celui qui décide.  Mia est au sous-sol, les deux garçons à l’étage.

Je fais monter les garçons, m’impatiente pendant qu’ils se brossent les dents, manque de m’endormir pendant qu’ils mettent leur pyjama.  Ça me semble interminable.

Puis, je mets les pieds dans la chambre de mon plus petit.  Et manque de défaillir.  [Lire la suite…]

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Catégorie(s) : C'est moi, Julie la maman Étiqueté : aider, amour, bienveillance, enfant, fierté, fraterie, garçon, maman, secret

Enseigner: d’une cloche à l’autre.

5 février 2019 par Julie 10 commentaires

Se lever comme tout le monde

Aller travailler, comme tout le monde.

Entrer dans sa classe et se préparer.  Mentalement.  Physiquement.  Sortir le matériel.  S’imbiber du silence.  Essayer de penser à tout, d’anticiper tout ce qui pourrait provoquer le chaos.  Attendre la cloche.

Puis, commencer la course.  En accueillir un.  Puis un autre.  Puis un autre.  Puis 26. [Lire la suite…]

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Catégorie(s) : Julie la prof Étiqueté : élèves, enseigner, journée, métier, primaire, profession

Au diable la performance !

18 octobre 2018 par Julie 6 commentaires

— Alors Mme marcotte, quels sont vos objectifs pour la prochaine année ?

C’était l’heure de mon renouvellement au gym et j’avais droit à l’incontournable rencontre annuelle avec l’entraîneur.

—  Être en santé physique et mentale !

Je n’ai pas hésité trop longtemps avant de lui fournir cette réponse, tout à fait sincère et dont j’étais fière.  Pourtant, il n’a pas semblé impressionné.

— Vous n’avez pas d’objectifs de perte de poids ?

— Non

— Alors vous aimeriez peut-être plus de masse musculaire ?

— Non, pas vraiment.

— Améliorer votre rythme cardiaque ? Perdre quelques centimètres de hanches ?

Devant son insistance, j’ai réitéré mon objectif.

— Je veux juste m’entraîner pour être en santé. C’est tout. [Lire la suite…]

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Catégorie(s) : Julie et la pression sociale Étiqueté : maman, performance, pression, santé, sport

Les enfants magiques (mon fils est un désastre au soccer)

5 juin 2018 par Julie 5 commentaires

À première vue, c’est un désastre.  C’est sans équivoque, une véritable catastrophe.  Mon fils, mon garçon spécial, dans l’équipe de soccer…

Je ne saurais pas dire ce qui est le plus pénible :  avoir à encourager chaque fois son anti-performance, ou devoir constater qu’il est complètement inconscient de son propre désastre.  Parce que lui, il est fier, il se trouve bon !  Il me dit « Maman, j’ai bien joué, hein ? » et je secoue la tête à l’oblique, pour que ce ne soit ni un oui, ni un non.  Une ambiguïté nécessaire pour préserver son estime fragile. [Lire la suite…]

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Catégorie(s) : Julie et la pression sociale, Julie la maman, Julie la prof Étiqueté : acceptation, différence, enfant, lunatique, motricité, performance, pression, soccer, spécial, sport

La famille, la goutte trop rare et Francine Raymond…

10 avril 2018 par Julie 12 commentaires

Chaque livre a sa trame de fond.  Son enjeu de base, un thème dans lequel naissent et se développent les intrigues.  Dans mon livre précédent, 180 jours et des poussières, c’est de l’épuisement professionnel dont il était question.

Lorsqu’est venu le temps d’en écrire la suite, je me suis demandé quel serait l’enjeu cette fois…  J’avais encore plein d’histoires à raconter, d’anecdotes réelles qui pourraient aisément nourrir un nouveau roman.  Mais c’est le fil conducteur qui me manquait.

Puis un soir, après avoir dégusté un gin tonic avec mon Adonis et avoir pris une petite marche dans le quartier, c’est devenu une évidence.  J’allais parler de la famille.

La famille qui est derrière chacun de nos élèves, mais aussi la nôtre.  Celle qui nous a vu grandir, puis celle que nous construisons à notre tour.  Plus encore que de l’école, mon dernier roman parle de la famille.

En préface, vous y trouverez d’ailleurs cette magnifique et très vieille citation d’Henri Lacordaire:

« La famille est le cœur même de l’homme ; elle y verse l’amour sous toutes les formes qu’il a reçues de Dieu, et ce qu’il nous en reste en dehors d’elle est une goutte trop rare et trop amère pour nous contenter. »

Ce prédicateur et journaliste mort en 1861 a d’ailleurs dit un paquet de trucs qui ont bien du sens.  « La violence engendre la violence » ou « Le temps confirme l’amitié » …  Bref, un gars qui a ben de l’allure !

La famille, parce qu’elle est le cœur de l’homme.  Et parce qu’elle est cruellement malmenée…

Presque sans gêne, je dois confesser que j’éprouve une obsession désarmante pour l’émission « Ma vie à 600 lb » …  Obsession qui pourrait paraître malsaine.  C’est vrai, pourquoi vouloir regarder se débattre de pauvres dudes pris dans 600 livres de chair qui leur pend aux orteils.  En vérité, c’est toujours le même passage de l’émission qui m’attire.  Le seul que je n’écoute pas en fast foward, c’est le moment où on raconte leur histoire.  Leur enfance.  Leur famille.  Et à CHAQUE FOIS, je vous le dis, toujours, il a eu une brisure dans leur famille.  Une famille éclatée, de la négligence, de l’abus, un parent absent.  Et de là a découlé la prise de poids et la détresse.

C’est la même chose dans l’émission « Intervention » dans laquelle on propose des cures à des toxicomanes.  Systématiquement, les participants ont eu dans leur parcours une famille brisée ou dysfonctionnelle.

Je suis choquée par tous ces dégâts.  Surtout choquée qu’on n’en fasse pas davantage pour protéger ce qu’on semble avoir de plus précieux.    C’est ce que ce bon vieux Henri disait : « …ce qu’il nous en reste en dehors d’elle est une goutte trop rare et trop amère pour nous contenter ».  En bref, un enfant qui ne baigne pas dans cet amour et cette sécurité passera le reste de sa vie à grappiller des graines d’amour ici et là, dans ses amitiés, dans ses relations et ses réalisations…  Mais ne sera jamais contenté.  Il sera un autre de ces éternels insatisfaits, dont la réserve d’amour vitale est constamment à sec.

Wow.  Et que faisons-nous avec nos familles à la lumière de cette vérité ?  Nous voguons d’un conjoint à l’autre, créant à chaque fois de nouvelles meurtrissures dans le cœur de nos petits…  Trouvons des moyens pratiques pour ne pas avoir à soigner nos parents.  Et nous nous chicanons allègrement.  Avec nos frères, nos sœurs, notre belle-famille.  Rompant des liens précieux et indispensables.

Et si l’idée de ce réservoir que l’on ne peut remplir que par la famille prenait place dans nos esprits.  Pourrions-nous alors déposer notre téléphone ?  Interrompre nos occupations pour gaver d’amour et d’éducation ces petits que l’on a mis au monde ?  Pourrions-nous mettre tous les efforts pour régler les conflits dans notre couple et dans notre fratrie, pour se pardonner et s’aimer encore ?

Les efforts que nous mettons à préserver nos familles ne sont absolument pas proportionnels à l’importance qu’elle devrait avoir.  La famille, c’est la seule responsabilité ABSOLUE.  Tricoter des enfants, c’est un engagement à vie qu’on ne peut négliger.  Ce n’est pas un travail que l’on peut faire à temps partiel, quand ça nous arrange.  Et s’acquitter de cette responsabilité nous remplit le coeur, à nous aussi, parce qu’on le sait bien, au fond, que c’est là notre destinée.

La meilleure cible pour quelqu’un qui aurait comme objectif de détruire l’humanité de manière lente et cruelle, serait de s’en prendre à la famille.  Sans elle, nous nous décomposons.

Sans pourtant avoir envie de porter des jugements, puis-je me permettre de dire que je rêve que l’on redonne à la famille ses lettres de noblesse ?  Que l’on reconnaisse que bâtir sans elle, c’est bâtir sur du vide.  Que la construction d’êtres humains solides passe par la protection et la valorisation de la famille.

Il faudra parfois se mettre de côté.  Il faudra parfois sacrifier une carrière ou un rêve.  Il faudra aller à l’encontre de Francine Raymond qui chantait « Vivre avec celui qu’on aime » et choisir plutôt d’aimer ceux avec qui l’on vit déjà…

Et ce sera beau.  Et ce sera bon.  Et c’en vaudra la peine.

Parce qu’alors nos enfants se retrouveront soudain le cœur bien plein….

Aussi:

180 jours et le coeur plein

démodés

La trouille

Pour le meilleur et pour le meilleur

Bonheur t’es où

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Catégorie(s) : Julie et la vie de couple, Julie la maman Étiqueté : chanson, famille, impact, livre, psychologue, séparation, souffrance

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