Nos vies sont trop pleines. Sur-meublées d’ambitions, surpeuplées de relations sans profondeurs. Remplies d’obligations que l’on dépoussière chaque jour et de rêves qui eux, croulent sous les particules qui s’accumulent.
Comme Gaston… (me réconcilier avec mon corps)
Il était adossé contre moi sur la banquette la première fois que notre ressemblance m’a frappée. Les yeux presque fermés, les pattes repliées sur sa petite bedaine poilue, il s’était installé à l’endroit où les rayons du soleil frappaient les coussins avec le plus de force.
J’avais maintenant une vie de chat.
Ce fut une brutale constatation.
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