Joyeuses Catastrophes


Un monde nouveau…

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Ce matin, quand j’ai ouvert les yeux, le monde avait changé…  Malgré la marmaille déjà bien active, j’ai quitté mon lit très tard et j’ai contemplé ce monde nouveau.

Je me suis levée en me disant que tout était possible.  Et que rien était aussi une heureuse possibilité.  10h04, j’ai eu envie d’amener ma triple progéniture au parc.  Petite préparation, rien de semblable aux matins d’école, mais quand même.  Il fallait au minimum les serviettes, la crème solaire, les couches de rechange, les casquettes, etc…. Juste avant de partir, je me suis aperçue que ma grande fille de 8 ans n’avait pas mis son maillot sous sa robe pour les jeux d’eau.  Les garçons étaient déjà dans l’auto, je m’apprêtais à mettre la clé dans la serrure quand j’ai dû lui demander de retourner se changer.  [Lire plus…]

Quand vient le temps de dire merci… (quoi offrir au professeur de mon enfant)

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N.B.  J’ai choisi d’écrire au féminin parce que les valeureux mâles se font rares dans la profession.  Si l’enseignant de votre enfant est l’un de ces précieux spécimen, je vous encourage à remplacer les « elle » par des « il ».   Rien de plus simple… 

Elle aura passé près de 600 heures avec votre enfant cette année.

Après l’avoir observé, découvert, parfois apprivoisé,  elle aura pris le temps de faire un plan de match pour l’aider à atteindre son plein potentiel.

Chaque matin, elle aura pris plaisir à entendre votre enfant lui raconter qu’il a fait du vélo chez son oncle Ben,  mangé une pizza avec vous et enterré son chien décédé derrière le cabanon.

Elle aura ri avec lui.

Elle aura pleuré parfois aussi.  Elle aura pleuré  juste à l’intérieur.  Parce qu’en surface, elle se sera montrée forte pour le rassurer quand il avait peur. [Lire plus…]

Ménage à deux faces!

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J’ai trois enfants.

Pourtant, quand vous venez chez moi (et que j’ai été prévenue), les jouets sont intelligemment rangés : les livres dans la bibliothèque, les Barbies dans le placard, les dinosaures sous le lit.   Même les bas de mon bel Adonis, habituellement omniprésents dans chaque recoin de la maison, sont introuvables!

Quand vous venez chez moi, les poubelles sont vidées.  Aucune odeur repoussante ne vous encourage à rebrousser chemin (du moins, je l’espère)!  La poubelle à couches a été vaporisée pour que vous ne sachiez surtout pas combien elle « chlingue » le reste de la semaine.   Ça sent les petites chandelles que j’ai laissée brûler tout l’après-midi et le M.Net fraîchement rangé.

Quand vous venez chez moi, le plancher ne « crounche » pas sous vos pas.   La nappe est sans trou, sans spot de caramel collant.

Dans la salle de bain, les traces de pâte à dents séchées ont déserté le lavabo!  Il y a même un plein rouleau de papier de toilette pour faire changement!  Pas de belle marque de défécation dans ma toilette ou de bobettes de mon fils sur le plancher. [Lire plus…]

La vie fragile…quand le ciel nous tombe sur la tête

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Avertissement :   moi qui aime écrire « léger »… Certains sujets se traitent difficilement avec légèreté!  Je préférais vous en avertir…

Une trentenaire sans histoire… Maintenant ce n’est plus un secret, j’ai une vie plutôt tranquille!   Quand mon petit dernier s’époumone parce que j’ai eu le malheur de l’aider à mettre ses bas alors qu’il prône la totale indépendance, que mon second a décidé d’emprisonner des Légos dans son nez, que ma grande pleure dans sa chambre parce qu’elle a de la difficulté à gérer son incroyable sensibilité et que je m’aperçois que je viens de renverser un plein verre de jus sur ma pile d’examens à corriger,  je ne la trouve pas si tranquille ma vie!  Mais c’est une vie douce, je le sais bien.   Je le sais assez pour oublier, bien souvent, à quel point il n’y a pas de garantie.   On ne sait jamais quand le ciel nous tombera sur la tête.

Est-ce que ce sera quelques semaines après avoir appris qu’une petite vie a pris d’assaut notre ventre?  Quand, après plusieurs jours de réjouissance,  on devra laisser partir notre petit bébé avec une chasse d’eau parce qu’il n’aura pas pu s’accrocher… [Lire plus…]

Moratoire concernant la grossesse: grossir en paix!

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Je les trouve belles ces « cabanes à bébé ».  Ces petites (ou grosses) bedaines que je vois défiler un peu partout.  Elles me donnent un petit frisson au cœur.  Moi, je frissonne parce que je me rappelle.  Parce que j’en ai eu trois.  Un genre de frisson nostalgique-post-traumatique-admiratif!    D’autres frissonnent parce qu’elles n’y ont pas eu droit.  Un frisson à l’odeur amère et douloureuse.  Un frisson d’envie, parfois.

Pourtant, quand ce fut mon tour de me balader avec ma superbe protubérance «bébé à bord », j’en ai chialé un coup! Moins la première fois.   Le phénomène de la complainte maternelle a une forte tendance à s’amplifier d’une grossesse à l’autre je crois… [Lire plus…]

Heureux de « s’avoir » (à mon frère et ma soeur)

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Je suis née en avril 1980.  Comme pour préparer mes parents à ce qui les attendait, je n’en ai fait qu’à ma tête :  j’ai avalé le stérilet de ma mère et me suis méritée une place, inattendue, dans son utérus.  J’étais bien en contrôle de la situation! Et mes parents, dociles, ont accepté ma présence sans riposter.   Ils auraient bien d’autres occasions de s’astiner avec moi dans l’avenir.

Je n’étais pas la première à joindre les rangs de cette famille.  J’avais une sœur aînée.   Une sœur qui, d’abord, se donna le droit d’être un peu jalouse, me poussant dans les escaliers ou faisant passer ses bêtises sur mon dos, mais qui est vite devenue un agent de paix dans nos relations avec les parents.  Dans nos nombreuses disputes, elle a vite compris qu’il ne valait pas trop la peine de débattre avec moi.  Elle se sacrifiait souvent, me laissait faire à ma guise.   [Lire plus…]