Nos vies sont trop pleines. Sur-meublées d’ambitions, surpeuplées de relations sans profondeurs. Remplies d’obligations que l’on dépoussière chaque jour et de rêves qui eux, croulent sous les particules qui s’accumulent.
La fin de quelque chose n’est pas la fin de tout. La fin d’une saison, c’est le glas qui sonne, mais aussi le sifflet qui annonce le début d’une nouvelle course. C’est le temps parfait pour dépoussiérer les rêves, larguer les vieux meubles et départager les relations qui valent la peine de celles qui nous encombrent.
On ne meurt pas d’un temps d’arrêt, on en revient métamorphosé, la maison propre et l’esprit scintillant. Le nettoyage fut long et appliqué, chaque coin fut astiqué, vernis, récuré. Mes mains en furent sales et parfois abîmées. Mais la démarche m’a permis de voir l’amasseuse compulsive que j’étais devenue : émotions refoulées, pressions inutiles, perceptions erronées. Dans la benne à ordure de mon cœur, j’ai déposé tout le superflu.
Je suis propre. Désencombrée. Je sens bon. Il fait bon errer en moi, me parcourir, me fréquenter. L’espace est dégagé, la décoration est mise à jour.
Il flotte dans mes airs une odeur de nouveauté et d’espoir.
Par les fenêtres fraîchement lavées de mon âme, je vois se dessiner un avenir.
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celine dit
que shtaime! quelle belle plume! Pi ta face qui dégage ce que t’as en dedans! t’es vraiment, vraiment, vraiment rayonnante pour vrai! ♥
Jean D. dit
C’est dont bin beau ces paroles dite avec justesse, et merci du partage enveloppé de réalité, vraiment merci.