Joyeuses Catastrophes


  • Accueil
  • Le pourquoi du comment…
  • Catégories
    • Julie la prof
    • Julie la maman
    • Julie et la pression sociale
    • Julie et la vie de couple
    • Julie et le gros-bon-sens
    • Julie et sa petite vie
  • M’écrire
  • Mes livres
  • Ce qu’on en dit

Noël aux fenêtres

14 décembre 2019 par Julie 11 commentaires

Noël aux fenêtres

Par Mia Desjardins, 13 ans.

Noël…

Pour certains, un anniversaire. Pour d’autres, une raison de passer de bons moments en famille. Un congé d’école. Une pause de stress. Une montagne de cadeaux. Un rappel que la joie existe.

Comment puis-je savoir toutes ces choses de là-haut ? En vérité, plusieurs personnes sont des livres ouverts.  Pour les comprendre, il suffit d’apprendre à lire…

Ce soir c’est la nuit de Noël. Ma nuit préférée de l’année.  Ce ne sont pas les cadeaux qui m’animent, je ne reçois jamais de cadeaux. Mais bien le sens, trop souvent oublié, de cette fête. Amour. Modestie. Reconnaissance. [Lire plus…]

Partager :

  • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Facebook
  • Cliquer pour partager sur X(ouvre dans une nouvelle fenêtre) X
  • Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Pinterest
  • Cliquer pour envoyer un lien par e-mail à un ami(ouvre dans une nouvelle fenêtre) E-mail

Classé sous :C'est moi, Julie la maman Balisé avec :amour, Desjardins, étoile, famille, fenêtres, Mia, Noël, sens

La famille, la goutte trop rare et Francine Raymond…

10 avril 2018 par Julie 12 commentaires

Chaque livre a sa trame de fond.  Son enjeu de base, un thème dans lequel naissent et se développent les intrigues.  Dans mon livre précédent, 180 jours et des poussières, c’est de l’épuisement professionnel dont il était question.

Lorsqu’est venu le temps d’en écrire la suite, je me suis demandé quel serait l’enjeu cette fois…  J’avais encore plein d’histoires à raconter, d’anecdotes réelles qui pourraient aisément nourrir un nouveau roman.  Mais c’est le fil conducteur qui me manquait.

Puis un soir, après avoir dégusté un gin tonic avec mon Adonis et avoir pris une petite marche dans le quartier, c’est devenu une évidence.  J’allais parler de la famille.

La famille qui est derrière chacun de nos élèves, mais aussi la nôtre.  Celle qui nous a vu grandir, puis celle que nous construisons à notre tour.  Plus encore que de l’école, mon dernier roman parle de la famille.

En préface, vous y trouverez d’ailleurs cette magnifique et très vieille citation d’Henri Lacordaire:

« La famille est le cœur même de l’homme ; elle y verse l’amour sous toutes les formes qu’il a reçues de Dieu, et ce qu’il nous en reste en dehors d’elle est une goutte trop rare et trop amère pour nous contenter. »

Ce prédicateur et journaliste mort en 1861 a d’ailleurs dit un paquet de trucs qui ont bien du sens.  « La violence engendre la violence » ou « Le temps confirme l’amitié » …  Bref, un gars qui a ben de l’allure !

La famille, parce qu’elle est le cœur de l’homme.  Et parce qu’elle est cruellement malmenée…

Presque sans gêne, je dois confesser que j’éprouve une obsession désarmante pour l’émission « Ma vie à 600 lb » …  Obsession qui pourrait paraître malsaine.  C’est vrai, pourquoi vouloir regarder se débattre de pauvres dudes pris dans 600 livres de chair qui leur pend aux orteils.  En vérité, c’est toujours le même passage de l’émission qui m’attire.  Le seul que je n’écoute pas en fast foward, c’est le moment où on raconte leur histoire.  Leur enfance.  Leur famille.  Et à CHAQUE FOIS, je vous le dis, toujours, il a eu une brisure dans leur famille.  Une famille éclatée, de la négligence, de l’abus, un parent absent.  Et de là a découlé la prise de poids et la détresse.

C’est la même chose dans l’émission « Intervention » dans laquelle on propose des cures à des toxicomanes.  Systématiquement, les participants ont eu dans leur parcours une famille brisée ou dysfonctionnelle.

Je suis choquée par tous ces dégâts.  Surtout choquée qu’on n’en fasse pas davantage pour protéger ce qu’on semble avoir de plus précieux.    C’est ce que ce bon vieux Henri disait : « …ce qu’il nous en reste en dehors d’elle est une goutte trop rare et trop amère pour nous contenter ».  En bref, un enfant qui ne baigne pas dans cet amour et cette sécurité passera le reste de sa vie à grappiller des graines d’amour ici et là, dans ses amitiés, dans ses relations et ses réalisations…  Mais ne sera jamais contenté.  Il sera un autre de ces éternels insatisfaits, dont la réserve d’amour vitale est constamment à sec.

Wow.  Et que faisons-nous avec nos familles à la lumière de cette vérité ?  Nous voguons d’un conjoint à l’autre, créant à chaque fois de nouvelles meurtrissures dans le cœur de nos petits…  Trouvons des moyens pratiques pour ne pas avoir à soigner nos parents.  Et nous nous chicanons allègrement.  Avec nos frères, nos sœurs, notre belle-famille.  Rompant des liens précieux et indispensables.

Et si l’idée de ce réservoir que l’on ne peut remplir que par la famille prenait place dans nos esprits.  Pourrions-nous alors déposer notre téléphone ?  Interrompre nos occupations pour gaver d’amour et d’éducation ces petits que l’on a mis au monde ?  Pourrions-nous mettre tous les efforts pour régler les conflits dans notre couple et dans notre fratrie, pour se pardonner et s’aimer encore ?

Je me permets cette question: Les efforts que nous mettons à préserver nos familles sont-ils vraiment proportionnels à l’importance qu’elle devrait avoir ?  La famille, c’est la seule responsabilité ABSOLUE.  Tricoter des enfants, c’est un engagement à vie qu’on ne peut négliger.  Ce n’est pas un travail que l’on peut faire à temps partiel, quand ça nous arrange.  Et s’acquitter de cette responsabilité nous remplit le coeur, à nous aussi, parce qu’on le sait bien, au fond, que c’est là notre destinée.

La meilleure cible pour quelqu’un qui aurait comme objectif de détruire l’humanité de manière lente et cruelle, serait de s’en prendre à la famille.  Sans elle, nous nous décomposons.

Sans pourtant avoir envie de porter des jugements, puis-je me permettre de dire que je rêve que l’on redonne à la famille ses lettres de noblesse ?  Que l’on reconnaisse que bâtir sans elle, c’est bâtir sur du vide.  Que la construction d’êtres humains solides passe par la protection et la valorisation de la famille.

Il faudra parfois se mettre de côté.  Il faudra parfois sacrifier une carrière ou un rêve.  Il faudra aller à l’encontre de Francine Raymond qui chantait « Vivre avec celui qu’on aime » et choisir plutôt d’aimer ceux avec qui l’on vit déjà…

Et ce sera beau.  Et ce sera bon.  Et c’en vaudra la peine.

Parce qu’alors nos enfants se retrouveront soudain le cœur bien plein….

Aussi:

180 jours et le coeur plein

démodés

La trouille

Pour le meilleur et pour le meilleur

Bonheur t’es où

Partager :

  • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Facebook
  • Cliquer pour partager sur X(ouvre dans une nouvelle fenêtre) X
  • Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Pinterest
  • Cliquer pour envoyer un lien par e-mail à un ami(ouvre dans une nouvelle fenêtre) E-mail

Classé sous :Julie et la vie de couple, Julie la maman Balisé avec :chanson, famille, impact, livre, psychologue, séparation, souffrance

Confessions d’une surchargée mentale

5 juin 2017 par Julie 3 commentaires

C’était bien évident pourtant.  Je n’avais juste jamais utilisé ces mots-là…

Cette semaine, on m’a contacté pour me demander de participer à une émission française.  La recherchiste m’avait en fait ciblée comme étant « une excellente candidate pour recevoir des conseils d’experts sur la surcharge mentale ».

Mine de rien, me faire traiter de « surchargée mentale », ça m’a fait bondir au départ !  On ne se connaît même pas !  Vous lisez un peu mon blogue et me déclarez sans hésiter « surchargée chronique en phase terminale » ?  C’est mon petit teint gris qui m’a dénoncé ?  Ou mon allure un peu détraquée !

Puis, une fois le choc passé et mon petit orgueil réconforté, j’ai fait un constat bien obligé:  Si la surcharge mentale, ça veut juste dire avoir trop de choses à penser, y’a pas de doute, je suis en surcharge !  Je surchauffe !  Je suis en surpoids cognitif.  En obésité morbide des préoccupations.  Mon IMC du cerveau n’est pas très optimiste. [Lire plus…]

Partager :

  • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Facebook
  • Cliquer pour partager sur X(ouvre dans une nouvelle fenêtre) X
  • Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Pinterest
  • Cliquer pour envoyer un lien par e-mail à un ami(ouvre dans une nouvelle fenêtre) E-mail

Classé sous :C'est moi, Julie et la pression sociale, Julie la maman Balisé avec :burn-out, cerveau, conciliation, épuisement, famille, fatigue.travail, mentale, repos.time-out, sabbat, surcharge

Le concierge

22 octobre 2016 par Julie 6 commentaires

J’aimerais être moins irritable.

Je suis émerveillée par les gens qui arrivent à garder leur calme devant un verre de lait renversé, un imprévu qui les met en retard.  Qui peuvent chercher leurs clés dix minutes sans ronchonner et entendre crier leurs enfants sans sourciller.

Ma vie n’est pas encore finie.  J’ai 36 ans.  Je me dis que, si j’y mets un peu de cœur, il est peut-être encore temps pour moi de devenir comme eux.  D’accorder moins d’importance à tous ces petits riens qui, finalement, sont loin d’avoir une portée éternelle. [Lire plus…]

Partager :

  • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Facebook
  • Cliquer pour partager sur X(ouvre dans une nouvelle fenêtre) X
  • Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Pinterest
  • Cliquer pour envoyer un lien par e-mail à un ami(ouvre dans une nouvelle fenêtre) E-mail

Classé sous :Julie et la pression sociale, Julie la maman Balisé avec :ambiance, amour, colère, concierge, crise, enfant, famille, paitience, pardon, vendredi

Adoption collatérale: Ma nièce venue du ciel

13 avril 2016 par Julie 10 commentaires

Tu n’es pas arrivée par le chemin habituel.  Par ce long corridor membraneux et étroit que l’on traverse habituellement pour venir au monde.

Toi, comme un ange, tu es venue du ciel.  Tu as surgi dans nos vies par la voie des airs.

Tu es apparue d’un coup, tu nous as pris par surprise.  Nous t’attendions pourtant depuis plus de 3 ans.  C’est qu’il n’y a pas eu de bedaine pour nous amadouer.  Pas de recherche de prénom, pas d’échographie pour préparer ta venue.

La première fois que je t’ai vue, ma petite nièce venue des airs, j’avais pour toi milles questions que j’ai retenues.  Tu avais cet air boudeur, semblais vouloir disparaître sous tes cheveux de jais.  Que comprenais-tu de notre monde ?  De ce paquet d’énergumènes trop blancs et trop excités ?   De cette surabondance de nourriture, d’odeurs nouvelles, de sourires bien trop gratuits ? [Lire plus…]

Partager :

  • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Facebook
  • Cliquer pour partager sur X(ouvre dans une nouvelle fenêtre) X
  • Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Pinterest
  • Cliquer pour envoyer un lien par e-mail à un ami(ouvre dans une nouvelle fenêtre) E-mail

Classé sous :C'est moi, Julie et sa petite vie Balisé avec :adoption, enfant, famille, nièce, tante

Bonheur, t’es où ?

30 mars 2016 par Julie Laisser un commentaire

Je dédie cet article à toutes les victimes de la gastro saison 2016.  Mes plus sincères sympathies.

— Maman, je vais vomir.

C’est déjà bien qu’il m’avertisse !  La dernière fois, il n’avait pas eu cette délicate attention…

On est vendredi.  La première journée du long congé de Pâques.  Ce congé que nous avons attendu et espéré ardemment.

Un long week-end dans lequel le bonheur était invité à nous rejoindre.  On avait même essayé de « planifier » le bonheur, de lui faire un horaire…  « Aller souper avec la famille, faire une super chasse aux cocos pour faire sourire les enfants (parce qu’on s’entend, leurs sourires c’est du bonheur en barre), voir quelques amis, « jouer à vendredi » 3 soirs de suite, magasiner un peu… »  On avait le bonheur bien organisé.

Jusqu’à ce qu’il se décommande.  Et que la gastro s’invite à sa place. [Lire plus…]

Partager :

  • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Facebook
  • Cliquer pour partager sur X(ouvre dans une nouvelle fenêtre) X
  • Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Pinterest
  • Cliquer pour envoyer un lien par e-mail à un ami(ouvre dans une nouvelle fenêtre) E-mail

Classé sous :C'est moi, Julie et sa petite vie, Julie la maman Balisé avec :bonheur, congé, enfants, famille, gastro, intestins, microbes, pâques

Page suivante »

Ma boutique – Mieux enseigner

Ma boutique - Mieux enseigner

SUIVEZ-MOI !

  • Facebook
  • Twitter

MES LIVRES

Abonnez-vous à ce blog par email.

Entrez votre adresse email pour vous abonner à ce blog et recevoir une notification de chaque nouvel article par email.

Rejoignez les 495 autres abonnés

PARTENAIRES

Mammouth3

ARTICLES RÉCENTS

  • Désemcombrée
  • Comme Gaston… (me réconcilier avec mon corps)
  • Lâcher prise à la dure…
  • Aux bons soins de la nature
  • Le brouillard de la covid-longue
  • Le clan des « pas-fâchés »
  • Ma première fois
  • La cabane vide

Copyright © 2025 · Joyeuses catastrophes, tous droits réservés · Site WEB par Mammouth3

Copyright © 2025 · Metro Pro Theme sur Genesis Framework · WordPress · Se connecter