Joyeuses Catastrophes


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Les enfants magiques (mon fils est un désastre au soccer)

5 juin 2018 par Julie 5 commentaires

À première vue, c’est un désastre.  C’est sans équivoque, une véritable catastrophe.  Mon fils, mon garçon spécial, dans l’équipe de soccer…

Je ne saurais pas dire ce qui est le plus pénible :  avoir à encourager chaque fois son anti-performance, ou devoir constater qu’il est complètement inconscient de son propre désastre.  Parce que lui, il est fier, il se trouve bon !  Il me dit « Maman, j’ai bien joué, hein ? » et je secoue la tête à l’oblique, pour que ce ne soit ni un oui, ni un non.  Une ambiguïté nécessaire pour préserver son estime fragile. [Lire plus…]

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Classé sous :Julie et la pression sociale, Julie la maman, Julie la prof Balisé avec :acceptation, différence, enfant, lunatique, motricité, performance, pression, soccer, spécial, sport

La famille, la goutte trop rare et Francine Raymond…

10 avril 2018 par Julie 12 commentaires

Chaque livre a sa trame de fond.  Son enjeu de base, un thème dans lequel naissent et se développent les intrigues.  Dans mon livre précédent, 180 jours et des poussières, c’est de l’épuisement professionnel dont il était question.

Lorsqu’est venu le temps d’en écrire la suite, je me suis demandé quel serait l’enjeu cette fois…  J’avais encore plein d’histoires à raconter, d’anecdotes réelles qui pourraient aisément nourrir un nouveau roman.  Mais c’est le fil conducteur qui me manquait.

Puis un soir, après avoir dégusté un gin tonic avec mon Adonis et avoir pris une petite marche dans le quartier, c’est devenu une évidence.  J’allais parler de la famille.

La famille qui est derrière chacun de nos élèves, mais aussi la nôtre.  Celle qui nous a vu grandir, puis celle que nous construisons à notre tour.  Plus encore que de l’école, mon dernier roman parle de la famille.

En préface, vous y trouverez d’ailleurs cette magnifique et très vieille citation d’Henri Lacordaire:

« La famille est le cœur même de l’homme ; elle y verse l’amour sous toutes les formes qu’il a reçues de Dieu, et ce qu’il nous en reste en dehors d’elle est une goutte trop rare et trop amère pour nous contenter. »

Ce prédicateur et journaliste mort en 1861 a d’ailleurs dit un paquet de trucs qui ont bien du sens.  « La violence engendre la violence » ou « Le temps confirme l’amitié » …  Bref, un gars qui a ben de l’allure !

La famille, parce qu’elle est le cœur de l’homme.  Et parce qu’elle est cruellement malmenée…

Presque sans gêne, je dois confesser que j’éprouve une obsession désarmante pour l’émission « Ma vie à 600 lb » …  Obsession qui pourrait paraître malsaine.  C’est vrai, pourquoi vouloir regarder se débattre de pauvres dudes pris dans 600 livres de chair qui leur pend aux orteils.  En vérité, c’est toujours le même passage de l’émission qui m’attire.  Le seul que je n’écoute pas en fast foward, c’est le moment où on raconte leur histoire.  Leur enfance.  Leur famille.  Et à CHAQUE FOIS, je vous le dis, toujours, il a eu une brisure dans leur famille.  Une famille éclatée, de la négligence, de l’abus, un parent absent.  Et de là a découlé la prise de poids et la détresse.

C’est la même chose dans l’émission « Intervention » dans laquelle on propose des cures à des toxicomanes.  Systématiquement, les participants ont eu dans leur parcours une famille brisée ou dysfonctionnelle.

Je suis choquée par tous ces dégâts.  Surtout choquée qu’on n’en fasse pas davantage pour protéger ce qu’on semble avoir de plus précieux.    C’est ce que ce bon vieux Henri disait : « …ce qu’il nous en reste en dehors d’elle est une goutte trop rare et trop amère pour nous contenter ».  En bref, un enfant qui ne baigne pas dans cet amour et cette sécurité passera le reste de sa vie à grappiller des graines d’amour ici et là, dans ses amitiés, dans ses relations et ses réalisations…  Mais ne sera jamais contenté.  Il sera un autre de ces éternels insatisfaits, dont la réserve d’amour vitale est constamment à sec.

Wow.  Et que faisons-nous avec nos familles à la lumière de cette vérité ?  Nous voguons d’un conjoint à l’autre, créant à chaque fois de nouvelles meurtrissures dans le cœur de nos petits…  Trouvons des moyens pratiques pour ne pas avoir à soigner nos parents.  Et nous nous chicanons allègrement.  Avec nos frères, nos sœurs, notre belle-famille.  Rompant des liens précieux et indispensables.

Et si l’idée de ce réservoir que l’on ne peut remplir que par la famille prenait place dans nos esprits.  Pourrions-nous alors déposer notre téléphone ?  Interrompre nos occupations pour gaver d’amour et d’éducation ces petits que l’on a mis au monde ?  Pourrions-nous mettre tous les efforts pour régler les conflits dans notre couple et dans notre fratrie, pour se pardonner et s’aimer encore ?

Je me permets cette question: Les efforts que nous mettons à préserver nos familles sont-ils vraiment proportionnels à l’importance qu’elle devrait avoir ?  La famille, c’est la seule responsabilité ABSOLUE.  Tricoter des enfants, c’est un engagement à vie qu’on ne peut négliger.  Ce n’est pas un travail que l’on peut faire à temps partiel, quand ça nous arrange.  Et s’acquitter de cette responsabilité nous remplit le coeur, à nous aussi, parce qu’on le sait bien, au fond, que c’est là notre destinée.

La meilleure cible pour quelqu’un qui aurait comme objectif de détruire l’humanité de manière lente et cruelle, serait de s’en prendre à la famille.  Sans elle, nous nous décomposons.

Sans pourtant avoir envie de porter des jugements, puis-je me permettre de dire que je rêve que l’on redonne à la famille ses lettres de noblesse ?  Que l’on reconnaisse que bâtir sans elle, c’est bâtir sur du vide.  Que la construction d’êtres humains solides passe par la protection et la valorisation de la famille.

Il faudra parfois se mettre de côté.  Il faudra parfois sacrifier une carrière ou un rêve.  Il faudra aller à l’encontre de Francine Raymond qui chantait « Vivre avec celui qu’on aime » et choisir plutôt d’aimer ceux avec qui l’on vit déjà…

Et ce sera beau.  Et ce sera bon.  Et c’en vaudra la peine.

Parce qu’alors nos enfants se retrouveront soudain le cœur bien plein….

Aussi:

180 jours et le coeur plein

démodés

La trouille

Pour le meilleur et pour le meilleur

Bonheur t’es où

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Toute bonne chose a une fin…

22 août 2017 par Julie 4 commentaires

C’est étrange de me retrouver devant cette page blanche.  D’ouvrir un nouveau Word et de m’y mettre à nouveau.

Chers followers, je vous ai clairement négligés dernièrement !  C’est que voyez-vous, j’étais bien occupée.

« Occupée », me direz-vous, « Tu as eu deux mois de vacances ! »

Oui, c’est vrai !  Mais les vacances, c’est prenant !  Surtout quand on décide qu’elles seront vraiment reposantes.  Quand on prend la ferme résolution de ne rien faire par devoir.  [Lire plus…]

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Confessions d’une surchargée mentale

5 juin 2017 par Julie 3 commentaires

C’était bien évident pourtant.  Je n’avais juste jamais utilisé ces mots-là…

Cette semaine, on m’a contacté pour me demander de participer à une émission française.  La recherchiste m’avait en fait ciblée comme étant « une excellente candidate pour recevoir des conseils d’experts sur la surcharge mentale ».

Mine de rien, me faire traiter de « surchargée mentale », ça m’a fait bondir au départ !  On ne se connaît même pas !  Vous lisez un peu mon blogue et me déclarez sans hésiter « surchargée chronique en phase terminale » ?  C’est mon petit teint gris qui m’a dénoncé ?  Ou mon allure un peu détraquée !

Puis, une fois le choc passé et mon petit orgueil réconforté, j’ai fait un constat bien obligé:  Si la surcharge mentale, ça veut juste dire avoir trop de choses à penser, y’a pas de doute, je suis en surcharge !  Je surchauffe !  Je suis en surpoids cognitif.  En obésité morbide des préoccupations.  Mon IMC du cerveau n’est pas très optimiste. [Lire plus…]

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Tu sais que l’adolescence est à ta porte quand…

16 mars 2017 par Julie 1 commentaire

 

C’était tellement loin à l’horizon…  Je ne sais pas pourquoi, on a cette fausse impression que nos enfants seront petits pour une éternité au moins.

Et puis BANG !  Ça nous tombe dessus du jour au lendemain, en même temps que 5-6 rides et un bon 10 lbs gratuit.

Alors juste pour en rire…

 

Tu comprends que l’adolescence est à ta porte quand : [Lire plus…]

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Maurice, je ne peux pas mourir

29 janvier 2017 par Julie 6 commentaires

L’autobus est arrêté depuis près d’une heure maintenant.  Maurice, le chauffeur, maugrée contre la régénération du moteur qui ralentit considérablement notre retour au Canada.  La soixantaine de passagers, claqués par leur week-end à New York, se feront un plaisir d’aller laisser de mauvais commentaires sur les réseaux sociaux si l’autobus ne repart pas bientôt.

     —  Que serait-il arrivé, Maurice, si tu avais décidé de continuer quand même ? lui demande la guide qui commence à fatiguer elle aussi.

—   Ç’aurait pu être dangereux ! répond-t-il. Le moteur aurait pu s’arrêter net n’importe quand.

Mon cerveau, en manque de mes trois enfants que je n’ai pas vus depuis quatre jours, se met à divaguer.

Tu as bien fait de t’arrêter Maurice.  De ne pas prendre de risque. Parce que moi, tu sais, je ne peux pas mourir. [Lire plus…]

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