À première vue, c’est un désastre. C’est sans équivoque, une véritable catastrophe. Mon fils, mon garçon spécial, dans l’équipe de soccer…
Je ne saurais pas dire ce qui est le plus pénible : avoir à encourager chaque fois son anti-performance, ou devoir constater qu’il est complètement inconscient de son propre désastre. Parce que lui, il est fier, il se trouve bon ! Il me dit « Maman, j’ai bien joué, hein ? » et je secoue la tête à l’oblique, pour que ce ne soit ni un oui, ni un non. Une ambiguïté nécessaire pour préserver son estime fragile. [Lire plus…]