Antoine a 6 ans. Il entre en première année. Il est beau comme un cœur. Il a un visage rond et des cheveux qui explosent.
Antoine est un gentil garçon. Il est aussi très intelligent : il compte jusqu’à trillion huit et divise des nombres décimaux. Il sait lire. Il l’a appris tout seul.
Pourquoi alors, quand je lui demande de sortir son cahier rouge et de mettre ses souliers ne peut-il pas s’exécuter sans mon aide?
Pourquoi semble-t-il tellement perdu lorsque je l’interpelle? Pourquoi crie-t-il si fort lorsqu’un autre enfant l’accroche au passage?
Comment a-t-il fait pour se perdre entre le local d’anglais et la cafétéria, alors que tous les élèves marchaient en rang, les uns derrière les autres?
Antoine est un enfant aimable. Pourtant, il ne va pas vers les autres. Il parle des fusées. Constamment. Il connaît tous les détails des missions Apollo. Il rêve de rencontrer Neil Armstrong. Il apprend différemment. Il socialise différemment.
Après quelques semaines, il me semble évident que j’aurai besoin d’aide pour scolariser Antoine et assurer son bien-être et sa sécurité.
Oh! Bonheur! Les parents se rallient à moi! Ils sont d’accord avec mes observations. Ils croient aussi qu’Antoine a besoin de soutien pour réussir. D’autant plus qu’il se révèle être une cible parfaite pour les enfants meurtris qui intimident pour se sentir vivre.
Il y a d’ailleurs Brandon qui s’est mis sur son cas. Il ne faut pas trop attendre! Les choses dégénèrent rapidement.
– Que devons-nous faire pour avoir des services? Me demandent les parents, si bien disposés.
La réponse est sans équivoque :
– Il lui faut un diagnostic.
Pas de rapport d’évaluation, pas de subvention, pas de services. Ainsi va la vie.
Jusque-là , rien de trop scandaleux.
Mais voilà que les problèmes surviennent. Les parents d’Antoine se heurtent à une porte close. Puis une autre. Et une autre encore.
Au CLSC comme à l’Hôtel-Dieu, il faut jusqu’à deux ans d’attente pour une évaluation. Mais il y a pire : personne n’accepte de mettre Antoine en liste. Son cas n’est pas jugé « suffisamment sévère ».
C’est vrai, à bien y penser, il n’a agressé personne. Et il sait lire! Définitivement, ce n’est pas un cas assez important pour obtenir des services publics. Il est seulement maltraité par ses copains et n’arrive pas à suivre des consignes de groupe. Pourquoi s’énerver?
Que faire alors? Il ne reste qu’une solution : que les parents prennent en charge les frais pour Antoine.
Une petite évaluation qui leur coûtera 1000$. Les parents d’Antoine se montrent exceptionnels et décident d’aller de l’avant. Après quelques mois, le diagnostic tombe, l’autisme est confirmé. Rien que nous ne savions déjà à vrai dire… Mais bon, le papier officiel le dit!
Personne n’aime entendre que son enfant est autiste… Pourtant, les parents d’Antoine ont accepté de payer 1000$ pour se le faire dire! Ils ont toute mon admiration.
Entre temps, Brandon est devenu hors de contrôle. Malgré mes nombreuses interventions, il s’en prend à Antoine (et à bien d’autres) dès qu’on le quitte des yeux.
Brandon est en colère. Et avec raison! Son père est loin, encagé derrière des murs de bétons. Il purge une peine de dix ans. Sa mère le place et le reprend sans arrêt depuis plusieurs mois. Il passe d’une famille à l’autre et se sent plus misérable qu’une crotte de chien collée sous une espadrille de course. J’ai bien saisi tout ça. Mais que puis-je faire quand je dois m’occuper des apprentissages de vingt-quatre autres enfants qui me réclament tous à la fois? Je donne tout ce que j’ai. Je ne dors plus très bien.
Brandon a besoin d’un psychologue. À la limite, d’une éducatrice pour l’assister lors des récréations et lui apprendre à retrouver sa valeur de noble manière.
Brandon n’a aucun diagnostic. Il est juste en colère. Il n’aura donc aucun service. Ainsi va la vie.
Contents d’avoir enfin en main un rapport pour leur enfant, les parents d’Antoine descendent rapidement de leur nuage; une heure d’éducatrice par jour pour leur garçon! C’est ce qui lui sera octroyé.
À la recherche de solutions, ils s’informent : n’y aurait-il pas une classe plus adaptée pour Antoine? Un groupe plus petit où il pourrait trouver plus facilement sa place? Une autre avenue sans issue. Les classes « spéciales » sont en voie de disparaître et Antoine n’est pas admissible pour celles qui résistent encore à l’envahisseur.
À nouveau, ils portent l’entièreté du fardeau de la scolarisation de leur garçon sur leurs frêles épaules. En parents modèles, ils ne baissent pas les bras. Ils sollicitent la famille, les amis, leur Facebook au grand complet.
Ils amassent suffisamment de sous pour payer d’eux-mêmes, de leur poche et de celles de leurs proches, une éducatrice privée pour leur garçon.
Antoine est pris en charge. Pas par le système d’éducation. Ni par le système de santé. Par le bon vouloir et les finances de ses parents.
Imaginez lorsque les parents s’enferment dans le déni ou ne trouvent juste pas l’argent nécessaire? Qu’advient-il alors des petits Antoine de ce monde?
Et qu’en sera-t-il de Brandon? Que fera-t-il de sa colère? Sur combien d’autres enfants fera-t-il retomber les cendres de son amertume? Il ira d’une classe à l’autre, se sentant toujours aussi inadéquat. Seul avec sa douleur, son impact sur ses camarades aura des répercussions difficiles à imaginer.
Je suis enseignante. Quand j’entends parler entre les branches de « coupures dans les services aux élèves », c’est à Antoine que je pense.
C’est à Brandon que je pense.
À eux et à bien d’autres. À Léa qui ne terminera pas son secondaire 3 parce qu’elle n’aura eu personne pour l’aider dans ses difficultés d’apprentissages. À Alex qui parlera encore sur le bout de la langue à 13 ans parce qu’aucune orthophoniste n’aura pu changer le court de sa vie.
À Kevin, qu’on retrouvera pendu dans le garage de son père parce qu’il n’aura pas pu affronter Brandon et ses autres comparses qui l’attendaient de pied ferme à l’école pour anéantir ce qui lui restait d’amour-propre…
Vous parlez de chiffres. D’argent. De services.
Moi je vous parle d’enfants. Des vrais. Avec des noms.
Les services sont déjà plus qu’insuffisants. Où sont les psychologues dans les écoles pour faire les évaluations et les suivis? On parle de couper l’aide aux devoirs, les sports, les éducatrices, les orthophonistes, les orthopédagogues. Laissant ainsi tomber Cynthia, Andrew, Théo, Cassandre….
On ne coupe pas à la légère en éducation. Trop de vies en dépendent.
P.S. Pour ceux que ça inquiéterait, Antoine et Brandon sont évidemment des noms fictifs….
Pour voir la suite : Coupera, Coupera pas….
Voir aussi l’article de Régys Caron: Couper dans les services aux élèves ou creuser leurs déficits.
Ces enfants que l’on voudrait normaux
Mon entrevue avec Gilles Parent
Richard dit
Pardonnez-moi d’en remettre un peu sur les commentaires de F et si tardivement.
F, je ne m’épancherai pas longuement sur le sujet après toutes ces réactions à tes propos. Je me permettrai simplement de petites questions qui, j’espère humblement, pourront faire partie de tes réflexions.
Dans ta vision d’un monde normal, qui donc aurait cette autorité et ce pouvoir de décider et d’élaborer les critères de cette dite normalité? Et ces derniers seraient basés sur quelles motivations subjectives? Alors si pour des raisons obscures, dans un avenir quelconque, on en venait à décider que toute opinion exprimée publiquement ne soit le fait que d’êtres intellectuellement supérieurs à la moyenne exclusivement et de surcroit qui possèdent les bases élémentaires d’écriture de leur langue, crierais-tu à l’injustice pour protéger ton droit de parole? Oui bien sur! Et tu aurais raison de le faire. Si en plus, ces mêmes décideurs dictaient du haut de leur rationalité reconnue du moment, que selon leurs normes, les étudiants ne maitrisant pas le français écrit après leur passage au primaire se doivent d’être « éliminés » afin de ne pas accaparer de ressources ou nuire à l’intelligence des échanges sociaux futurs, tu trouverais cela abusif et irrecevable n’est-ce pas? Et tu aurais raison.
Alors je repose ma question: dans ton monde idéal et normalisé, qui, oui QUI aura le pouvoir de décréter les normes et selon quels critères? Tu sais quoi, je suis très content que ce ne soit ni toi, ni moi. Bonne réflexion.
EV dit
J’aime bien votre article, mais je suis inquiète quand vous dites « J’enseigne depuis plus de dix ans. Je ne suis pas spécialiste mais je sais reconnaître un trouble du spectre autistique. J’en ai vu beaucoup. » Je croyais que ça prenait une équipe multidisciplinaire avec des examens en orthophonie, ergo, psychologique et des médecins pour déterminer les TED ». Je sais que les listes d’attente sont longues et que pour une enseignante, le travail est difficile. Une enseignante, si elle a des doutes, à mon avis doit rester très prudente. Parce que si elle est convaincue que l’enfant est porteur d’un TED, elle influencera inconsciemment dans ses écrits, sa façon de voir l’enfant, tous les comportements de celui-ci seront interprétés dans le sens du TED. Sauf que d’autres avenues ne seront pas explorées et c’est là le danger parce que les parents ne seront pas acheminés pour voir le bon professionnel. Le problème, c’est le manque de ressources, le manque de médecins, le manque de professionnels. Dans les cas même les plus extrêmes, les agissements de certains enseignants/éducateurs en garderie peut endommager sérieusement l’enfant si ceux-ci veulent se persuader que l’enfant est TED et que les parents sont dans le déni comme vous dites parce qu’ils veulent explorer d’autres avenues. Sauf que les parents connaissent leur enfant depuis la naissance et le professeur a l’enfant au milieu d’une classe de 24 (ou de 8 en garderie)… Je sais d’un autre côté que la situation risque d’être insupportable pour vous et je le comprends si aucune n’intervention n’est efficace, parce que le problème relève d’un véritable problème médical réel ne relevant pas de la santé mentale. Comme pour les professionnels des écoles, le médecin de famille manque terriblement, ce qui empêche les parents d’être acheminés au bon endroit. Comment « reconnaissez-vous un enfant TED » dans votre classe?
Julie dit
Je comprends très bien votre point de vue. Vous avez raison, il faut rester prudent. Il est très clair pour moi que je n’ai pas les connaissances nécessaires pour faire les diagnostics. Toutefois, en l’absence de démarche, c’est inévitable, on finit par se faire une idée de la problématique. Se sont plusieurs petits détails qui m’amènent à suspecter un TED… N’oubliez pas que nous passons plusieurs heures par jour avec eux! Principalement, lorsque l’enfant n’entre pas de lui-même en relation avec les autres, lorsqu’il perçoit de manière souvent erronée les intentions, lorsqu’il ne semble pas attentif en classe mais performe tout de même de manière impressionnante, lorsque « sa bulle » semble anormalement sensible, lorsqu’un enfant ne fonctionne que si la routine est en béton, etc, etc… Évidemment ils sont tous différents. Ceci dit, je ne souhaite pas pouvoir poser les diagnostics, je souhaite que les ressources soient suffisantes pour que je n’ai pas à me faire une idée moi-même! La prudence est de mise, j’en conviens.
Alain Rite dit
Bonjour Julie,
merci de rappeler qu’un enfant qui intimide d’autres enfants est, lui aussi, un enfant qui est en souffrance.
Alors si vous le permettez voici une suggestion. Puisque la faible estime que Brandon a de lui-même l’a pour ainsi dire piégé, pour compenser, dans un mécanisme de domination de ceux qu’il juge plus faibles que lui (dans ce type de rapport de force), vous pourriez lui confier la responsabilité valorisante d’établir une bonne relation avec Antoine ! Brandon serait touché par la confiance que vous placeriez en lui, il serait guidé par votre inspiration aimante, il se sentirait fier de pouvoir aider l’un de ses pairs, et Antoine pourrait se sentir moins perdu, moins rejeté, plus apaisé, …
Ainsi va la vie aussi !
Jeanne dit
Je suis orthopédagogue depuis quelques années dans un centre d’éducation aux adultes. Ce que je lis dans votre texte, c’est la provenance de mes élèves, de la grande majorité d’entre eux en fait. Ce sont des « pockés » de la vie. Des Brandon et Cassandre, j’en reçoit plus de 100 à chaque année dans mon bureau, qui déborde d’histoires d’horreurs. Des parents inadéquats, des classes inadéquates, de l’intimidation, des troubles d’apprentissages ou des TDA non diagnostiqué, de la consommation, des grossesses non désirées, etc. C’est 50% de nos élèves qui pourrait ne pas être ici si le système était plus adéquat selon moi. Un encadrement pour les parents, du soutien pour les évaluations, des explications des dites évaluations (parce que plusieurs parents ont un diagnostic pour leur enfant, mais ne savent pas quoi faire avec) et surtout, des ressources humaines.
CINDY dit
Je suis Éducatrice Specialisée et je comprends tout a fait la tristesse des enseignant(e)s qui ont besoin de notre aide. Le but de notre gouvernement n’est-il pas de créer des emplois?
Bin bravo!!! S’il coupe, ou sont les supposés emplois créé?
Couper dans l’éducation, dans la santé, c’est bien beau mais en bout de ligne, des années plus tard, qu’est-ce qu’on aura VRAIMENT coupé? La possibilité a plusieurs enfants, ados et adultes d’être aidé adéquatement pour pouvoir être eux-même et de se sentir voulu dans notre société. On se concentre beaucoup sur certain enfants car ils sont des gros cas de comportements mais, les autres eux, non t’ils pas de droit aux mêmes services?
Quand j’entends, »…son cas n’est pas asser gros/lourd… » je vire folle et voudrait crier l’injustice qu’il est jugé. Vous êtes qui pour dire ainsi, pour dire NON a une famille qui a besoin de support, qui est triste et ne demande qu’un peu d’aide/de repit?
Je crois que tous ceux qui travail et prennent les décisions de ses enfants/adultes la ne savent pas c’est quoi. Ne vivent pas au quotidien ce que famille, proches, enseignant(e)s mais SURTOUT ENFANTS vivent.
Les histoires ne sortent que seulement après une triste réalité survient.
Petite Emilie a envalée un flacon de pillules. Petit Mathieu s’est pendu dans son garage. Petite Zoé s’est enfuie de sa maison car elle en avait raz le c.. de se faire intimider/aguasser. N’oublions pas toutes les jeunes filles qui se sentent prise au piège car elles »doivent » des faveurs a certains mecs qui leur avaient promis la lune! La prostitution juvénile est grandissante partout dans notre province (et surement dans toutes les autres) mais en général, la population préfère être autruche la tête dans le sable que de trouver des solutions car il en a des solutions, il ne faut que se tenir les coudes solides et d’avancer vers l’avant.
Je félicite tous(tes) ceux (celles) (adultes) qui a chaque jour se lèvent en ayant qu’une seules pensée en tête… »que pourrais-je faire aujourd’hui pour rendre la vie a ne serrest-ce qu’une seule personne plus heureuse? »
Aux gens qui se lèvent chaque matin avec le sourire aux lèvres heureux(es) d’aller travailler.
Je comprends ceux et celles qui sont malheureux car leur vie familiale n’est pas jojo mais en bout de ligne, savez-vous quoi…
Ce n’est pas une excuse/raison de faire chier les autres avec votre tristesse/colère. On a tous un passé, certains plus facile que d’autres mais c’est a NOUS de stopper cette merde qui s’est produite dans nos vies. Et si on est pas capable seul, bin on va chercher de l’aide a ceux qui gagnent leur vie a faire ses merveilleux métiers qui sont d’aider les autres.
Alors arrêtez de couper et donnez pour que notre relève, nos enfants, petits enfants ai une belle qualité de vie comme nous avons eux la chance d’avoir car les budgets n’étaient pas encore a plat!
Jasmin dit
Bonjour Julie, merci pour cette publication. Je suis enseignante au secondaire et je dois dire que quelques fois ( disons souvent ) je suis en contact avec des jeunes qui auraient clairement dû recevoir des services il y a belle lurette déjà où encore, comme par magie, leur « cote » est disparue donc ils n’ont plus accès aux minuscules services qu’ils recevaient. L’an dernier ma commission scolaire s’est permise de fermer 23 classe d’adaptation scolaire dont deux directement dans mon école…. Moi un peu innocente je me suis permise de demander ce que nous allions faire avec ces jeunes de 14 ans qui étaient d’un niveau académique primaire….. Réponse : ils vont être intégrés massivement dans les classes de régulier……. Cette année je suis au régulier et devine quoi? Aucun service de plus pour tous ces jeunes qui ne peuvent que désorganiser les autres. Triste réalité. J’adore mon métier, j’adore mes élèves mais, le prix est cher payé pour tous ces enfants.
So dit
F, vous vous pensez peut-être à l’abri d’un diagnostic soit disant «anormal» (selon votre analyse ultra scientifique de la normalité) pour vos 3 enfants. Je ne le vous souhaite sincèrement pas, car vous tomberiez de haut, de très haut, avec votre pensée magique que vous, vous êtes si parfait et qu’il n’y ait que des gens comme vous qui vaillent.
Pour ma part, je n’ai jamais eu de difficulté à l’école, mon mari non plus. Nous réussissons très bien dans la vie (donc, selon vos dire, nous aurions pu obtenir notre permis pour avoir des enfants). Surprise, notre fils avait de la difficulté à suivre dès la maternelle. Sa soeur cadette est tout à fait le contraire… pourtant, ils viennent du même moule et ont été élevés de la même façon…
Nous sommes allés consulter au privé. Nous avions les ressources financières pour le faire. Nous avons dépensé le 1000$ ++ pour voir une Neuropsychologue. Mais nous avions surtout l’Amour, le vrai, le désir de mieux comprendre et de mieux aider notre enfant. Notre enfant! Ce cadeau si précieux de la vie qu’il fait si bon déballer chaque jour!
Nous n’étions pas à un cheveu de nous imaginer que notre fils aurait un diagnostic donné à 1 seul % de la population! C’est vrai, il apprend à l’envers des autres, mais il apprend. Et c’est en lui offrant de l’aide alors qu’il est au primaire et en lui donnant des façons de faire MAINTENANT qu’il développe déjà des automatismes pour le reste de sa vie et qu’ainsi, il ne finira probablement pas, comme l’histoire de Kevin, pendu dans le garage, qu’il continuera ses études et qu’il fera son apport à la société.
Croyez-moi, vous avez encore beaucoup à apprendre sur la VIE, la VRAIE.
Notre fils est si aimable, serviable, non violent, respectueux des autres, sensible. N »aimeriez vous pas côtoyer des gens comme lui ? Il a une maturité et une intelligence émotionnelle si développée, vous en seriez jaloux. Il n’a que 10 ans et nous surprend, jour après jour. Il aurait beaucoup à vous apprendre.
Et si c’était vous ou votre propre enfant, vous préféreriez que les gens qui vous côtoient vous ignorent et ne vous considèrent pas, qu’ils préfèrent même que vous ne soyez pas de ce monde ? Étonnant, non?!
Du haut de vos 29 ans, vous savez déjà qu’il y a des syndrômes ou maladies dont les symptômes physiques sont apparents dès le jeune âge. Vous vous croyez peut-être à l’abri. Toutefois, sachez que les problèmes d’apprentissages sont souvent diagnostiqués en 1ère ou 2e année. Soyez aux aguets, même si l’on se pense très intelligent, nos propres enfants peuvent être ceux-là, qui, un jour, pourraient avoir besoin d’aide supplémentaire à l’école et je parie que, devant votre INCOMPRÉHENSION des faits, vous seriez le premier à réclamer de l’aide, haut et fort, de la part de l’école.
L’an dernier, lors de sa 4e année (sachez qu’il est diagnostiqué depuis la fin de sa 1ère année), nous avons eu droit à l’aide aux devoirs et à l’aide de l’orthopédagogue, environ 1 heure par semaine pour les math… mais son syndrôme touche toutes les sphères d’apprentissages. Nous avions déjà décidé que nous retiendrions l’aide, au privé, d’une orthopédagogue pour le français. Nous faisons tout en notre pouvoir pour l’aider. Je me couche tard pour préparer des pré-tests, je me lève tôt pour le faire réviser… On fait vraiment tout ce que l’on peut ! On travaille tous les 2 à temps plein au travers de tout cela.
Cette année, il est en 5e (il a réussi toutes ses années ad présent) et avec toutes ces coupures, je ne sais pas s’il aura encore de l’aide à l’`école pour 14-15. Nous passons déjà près de 8 heures par semaine avec lui pour ses apprentissages. Il a le désir d’apprendre, il rame très très fort et nous ramons aussi avec lui.
Ce que je sais, par-dessus tout, c’est que notre désir le plus profond est qu’il se sente bien épaulé, aimé et qu’il réussisse dans la vie afin qu’il devienne quelqu’un de formidable avec un estime de soi dont tout être HUMAIN a droit. Il sera peut-être le compagnon de vie de votre fille ou le confrère de travail d’un de vos enfants, rendu là, ni vous, ni nous, ne contrôlerons leur destin. Toutefois, s’il n’en tenait qu’à vos propos, comme notre fils a de la difficulté à l’école, il aurait fallu l’éliminer après qqs semaines de grossesses? Votre opinion me répugne !
Que cela vous dérange ou non, de notre côté, nous savons que nous aurons donné L’ESSENTIEL à notre fils, le droit de vivre, d’être aimé et d’apprendre selon ses besoins. Ayant eu droit à la vie, il a ainsi le droit d’aimer à son tour, de donner la vie à son tour, de montrer à ses propres enfants que tout être humain a le droit de bénéficier des forces et valeurs d’autrui.
Vous avez choisi d’avoir 3 enfants, pourquoi pas 26, dont près de la moitié avec des problèmes d’apprentissages ? Si cela était votre réalité, votre day to day, pensez-vous que vous souhaiteriez, vous aussi, que vos enfants aient l’aide nécessaire en classe ?
Bonne réflexion…
marie-claude trottier dit
F est un individu IGNOBLE, c’est vous le »pas normal ». Je ne peux pas croire que qqun peut penser ainsi. D’ailleurs, pourquoi on a publié son commentaire ???C’est méprisable parler de cette façon d’enfants différents. Vous me faites pitié.
Julie dit
Je sais, la publication de son commentaire est discutable. Mais je dois dire que je deale mal avec la censure… Je sais que cela va heurter des gens, je suis moi-même fortement révoltée, soyez-en assurée! Mais quand on commence à censurer les commentaires, ça devient très délicat…
Maud dit
F,
La vie n’est pas une histoire de rentabilité, ce n’est pas une entreprise. Telle personne n’est pas non rentable car sous votre barre des 50%. Je suis contente de voir que du haut de vos 29 ans vous avez saisi l’essence de la vie et comment sauver la terre d’une surpopulation certaine. Ça va sans doute beaucoup nous aider (3 enfants vraiment ? drôle d’idée d’offrir la vie à de pauvres êtres qui vont manquer de place sur cette terre) continuez de pleurer de joie avec votre conjointe, nous continuerons de notre côté de penser aux autres, pas uniquement à notre petite cellule familiale.
De mon point de vue tout aussi savant que le votre, la science a avancé pour améliorer la vie de tous en tout temps. Si les faibles avaient tous dû trépasser, abandonnons vaccins et autres médications, laissons la nature faire. Parce qu’il faut que je vous le dise : l’autisme a toujours existé, la différence a toujours existé, elle n’est pas morte dans la nature. Non Francis. La loi du plus fort ne parle pas de ça. Darwin ne parlait pas des autistes !!! Avant nous mourrions de maladies maintenant bénignes. Nous ne mourrions pas d’autisme. Ce n’est pas une maladie, c’est un trouble du développement. On ne meurt pas de l’autisme dans la nature, on meurt de la méchanceté, de l’indifférence, de la suffisance des autres. C’est ça la vraie maladie, la vraie gangrène.
Julie, j’ai un frère né « normal », devenu différent suite à un accident de la route (forme de darwinisme des temps modernes un peu plus hasardeux ? aurait on dû le sauver, ou évaluer si il atteindrait ses 50% de rentabilité ?). Et le système a eu du mal, tant de mal à lui trouver une place. Il faut entrer dans une case, c’est difficile, voire impossible. Votre texte me touche beaucoup, je suis consciente que sa vie encadrée par des spécialistes a couté si cher à la société. Mais il vaut bien ça. Il vaut la peine que je, que vous payez. Il en vaut la peine comme ma fille en vaut la peine, comme les enfants des autres en valent la peine, comme les enfants différents en valent la peine, sans doute plus que les autres, car ils nous rappellent par leur différence que les moules sont tristes, qu’être un modèle original c’est compliqué mais formidable, que la vie est formatée, et que c’est dommage. Qu’un jour, si on laisse les cons qui parlent de rentabilité prendre le pouvoir, le monde sera vide de sentiments, qu’on ne cherchera à élever que des machines à produire, qu’on n’éduquera pas assez pour offrir une vraie intelligence, et que les cons d’en bas continueront de croire que la faute vient des autres, des différents.
La vie n’est pas rentable, pour personne, on n’a qu’à voir la fin qui nous attend tous, intelligents ou moches, beaux ou laids, malades ou en santé. on a beau s’investir, le résultat est le même, à plus ou moins brève échéance. alors ne parler pas de rentabilité, messieurs les ministres, Francis, quand on parle de vie humaine. On préfère injecter de l’argent dans les grosses entreprises que d’aider des enfants, c’est quoi ce monde ?
marie-eve dit
F,
J’ai eu les larmes aux yeux en lisant votre commentaire. Mon fils de 4 ans a un diagnostic de dysphasie et de dyspraxie.N’en déplaise à votre sélection naturelle, il est là, vivant et heureux, affectueux et illuminant nos vies. Oui il a besoin de services d’orthophonie et autres et son parcours scolaire ne sera pas de tout repos. Oui il ne sera probablement pas médecin ou avocat et encore ! et puis? ça ne signifie pas qu’il ne sera pas utlise à la socété. Je vous laisse sur une question: Et si c’était votre enfant? Que penseriez-vous de votre commentaire ?
Karine dit
F, tu nous parle de sentiments, d’émotions, de les mettres de côté. C’est ce qui nous distingue du règne animal justement, ce qui fait que nous sommes HUMAIN. Tu nous parles de normalité…qui a décidé de ce qui est normal? Je préfère parler de différence et soit dit en passant nous sommes tous différents! Tu nous parles d’intelligence, savais tu que les autistes ont une intelligence bien supérieure à la normale? Savais tu que le manque de compétences sociales, dont la capacité à ressentir de l’empathie est aussi un trait caractéristique du syndrome d’Asperger, qui fait parti des troubles de l’autisme? Il me semble évident que l’empathie ne fait pas partie de tes qualités, et que tu es très(trop) rationnel…possible qu’une fois évalué, tu sois un cas de spectre de l’autisme léger…donc à éliminer? Dis toi que tout est une question de perspective!
Dominic Ruel dit
Voilà où nous mènent l’individualisme et le consumérisme de notre époque. La logique du « je veux plus d’argent dans mes poches, moi, moi! » nous entraine lentement mais sûrement vers des discours comme ceux de F. L’être humain devient une marchandise, et celle avec des défauts doit être jetée…
Dans une société où les citoyens ont été remplacés par des « contribuables » ou des « payeurs de taxes », il ne faudra pas se surprendre de voir pousser des F, encore jeunes, qui pensent avoir vécu, et qui perçoivent leur rôle sur Terre uniquement à combler leurs propres besoins et réussir leur seul bonheur. Peu importe le prix, l’argument, la méthode.
Nathalie dit
Et même quand un élève éclate, désolé, mais on ne fait rien et on nous dit que c’est notre faute…
Je suis orthopédagogue et j’enseigne en classe d’adaptation scolaire depuis plus de 14 ans.
J’ai dû aller aider (par conscience professionnelle et par le désir d’aider, …) une collègue qui appelait à l’aide l’an dernier parce que son élève la frappait…il a éclaté…
J’ai été blessé par celui-ci…cela fera 1 ans bientôt et je suis toujours en réadaptation avec 8 ou 9 rendez-vous par semaine pour essayer de m’en sortir (physio., ergo., acu., masso., …)
Le 30 septembre 2013, ma vie a basculé pour toujours…je n’arrive même plus à faire mon travail et si un jour… (écrire au tableau, faire les corrections, préparer du matériel, …). Je ne sais pas si je pourrai un jour faire mes loisirs (ski, vélo, badminton, … ).
Les Antoine, Marie, Alex. et les adultes autours d’eux… nous payons tous…pour les coupures..
Nos vies sont changées à jamais…et on nous oublie…
Marie-Josée dit
Ouch… bien sur que ça fait plus mal quand il y a des noms et des exemples de vies bien réels dans l’explication! Bien sur, on expliquera pas les coupures de cette façon aux nouvelles… mais c’est ça quand même! Mais c’est tellement plus facile de ne pas y penser… de se voiler les yeux ou de parler de garder que les « normaux ». (Il y a juste moi qui pense un peu aux nazis en lisant le commentaire de F?) À une époque une myopie pouvait marginaliser quelqu’un… puis on a inventé les lunettes. Il faut un intérêt pour l’humain, de l’amour et du discernement pour trouver des solutions. Je remercie le ciel de vivre dans une société où la majorité des gens n’ont pas la froideur et la cruauté de certains… Mais il a raison sur un ou deux points, les sentiments et les émotions nous embrouillent le jugement… C’est vrai que dans la nature, les plus faibles disparaissent! Mais les sentiments, l’empathie et la réflexion sont justement le propre de l’humain, c’est ce qui nous distingue des animaux… C’est surprenant la nature quand même! Le même jour on peut visionner des vidéos époustouflantes et touchantes d’animaux intelligents et empathiques ET lire des commentaires comme celui de F! Il ne faut pas se fâcher outre mesure des propos de Francis, la colère n’est qu’une émotion qui passe quand on ne la nourrit pas. Je préfère ressentir de l’empathie pour lui comme pour les autres, il en a besoin lui aussi. Il n’est clairement pas très évolué et lui en vouloir serait comme de se fâcher contre un enfant de 2 ans qui n’arrive pas à écrire. Félicitations pour votre article qui fait réfléchir! C’est toujours
une joie de vous lire!
Dominick dit
Toute la population devrais faire sois une lettre ou tout court créer une pétition pour faire comprendre au gouvernement le besoin que les élèves dépende pour les aider! Moi, je suis TDA/H non diagnostiqué (pas les moyens, et trop longue liste d’attente). Si j’avais pas eu l’aide de ma TES que j’admire, car elle se casse la tête pour aider le plus possible les élèves, elle m’a pratiquement sauvé la vie, car j’étais en dépression (à cause que je réussissais pas et je n’avançais pas dans mes matières)
Si elle ne m’aurais pas aider j’aurais certainement lâché l’école, mais grâce à elle, j’avance dans mes études je suis sur le point de finir mon secondaire et je souhaite aller à l’université si possible. Je pense qu’il serait temps de ne pas juste écrire sur internet ce qui nous déplais, mais bien d’agir et de le montrer que ce système est « Défectueux », car si on continue comme ça nous allons perdre des milliers de personne qui aurais pu avoir un avenir meilleur si ils avaient eux l’aide nécessaire.
Andrée-Ann dit
Tout simplement merci! Cela nous montre qu’il y a toujours des professeurs qui ont de l’intérêt pour les enfants. Puisque j’ai dû passer par là et j’ai peur que mes enfants aille le même chemin tortueux que moi, mais sans service, mais notre monde va ….
Mathieu dit
J’ai juste deux mots à dire pour F: méchant débile!!!!!
C’est plutôt les gens comme toi qui devrait disparaître. Je ne sais pas sur quel nuage tu vis, mais d’après moi, malgré ta capacité à écrire une phrase correctement, tu as un méchant problème psychologique. C’est à cause de gens debiles comme toi que l’humanité entre en guerre et que des personnes troublées pensent qu’ils ont le droit de tuer des innocents juste parce que selon eux ils ne sont pas comme tu le dis si bien. J’imagine que toi tu te considères comme quelqu’un de . Bref, je plains les gens autours de toi (s’il y en a) et j’espère qu’un jour tu réaliseras à quel point tu es un méchant troublé.
Janie dit
J’ai un enfant qui est autiste et grace à lui j ‘ai compris se qui m a rongé toute ma vie, ,, la journée ou il a eu son diagnostic, et je peux vous répondre que cela ne date pas d’ hier mon frère, ma mere et moi savons maintenant ce qui ne fonctionnait pas avec nous incompréhension des règles sociales et…… mais se que j aimerais répondre c’est qu’a là vitesse ou on en diagnostic si toi le normal se rammassait dans la catégorie minoritaire des pas normaux vaudrait-il la peine qu’on fasse quelque chose pour toi….
Janie
F dit
Je me dois d’être à moitié d’accord avec vos propos. Ils sont justes et bien analysés, sauf qu’ils ne font que pointé du doigt le problème … ils n’apportent aucune solution. Je pense que cette situation peut être ajouter à des tas d’autres situations dans des tas d’autres domaines … le vrai problème que notre société a et qui cause tout ces problèmes est que nous avons mi tellement d’efforts pour aider et sauver toute monde qu’on a oublié une loi essentielle à la vie: La sélection naturelle. On a décidé un jour que TOUS sans exception méritaient d’être aidé et d’avoir les mêmes chances que tout le monde … et c’est là la plus grande erreur de notre société moderne … personne n’est égal … et les faibles doivent disparaître pour laisser plus de place aux forts. Les autistes, bien que ça soit triste à dire, n’ont pas leur place dans notre société. Si nous prenions toutes l’énergie que les parents de ces enfants mettent pour aider leur enfants autistes, et que nous la mettions à contribution d’un enfant »normal » … les résultats seraient multiplié par l’infini. Si ces autistes ne prenait pas toute les places disponible chez ces spécialistes … les enfants » normaux » aurait plus accès à ces services et on pourrait tous en bénéficier en tant que société. On perd notre temps, notre énergie et notre argent dans ces causes perdues d’avance. C’est très difficile pour ces parents … qui s’inflige ce calvaire pendant toute leur vie … et quand ils seront morts … ça deviendra le problème de la société. Il est plus que temps que nous gérions les naissances … décidé que si un enfant a des problèmes avant de voir le jour … et bien décidé qu’il ne verra tout simplement pas le jour. Cette décision en est une de société … c’est un choix logique … ça ne doit pas être pris par les sentiments, surtout pas par les parents eux même. Nous devons empêcher ces gens sains et performant de »perdre leur vie » à aider quelque’un qui aura TOUJOURS besoin d’aide. Nous nous devons aussi en tant que société responsable d’instaurer des permis pour avoir des enfants. Ce n’est pas logique que des gens aient le droit de faire des enfants, de les abandonnés, et les faire changer de famille en famille alors que d’autres paient des dizaines de milliers de dollars pour aller chercher une petite chinoise handicapé dans un orphelinat douteux … dans un pays douteux après 10 ans d’efforts. On a plein de famille qui rêvent d’avoir des enfant mais qui ne peuvent pas en avoir naturellement … et plein d’autre qui ont ces familles mais n’en veulent pas. On ne peut pas laisser ça aller … oui chacun a sa liberté … mais lorsque la liberté crée des obligations à d’autre … ce n’est plus une liberté … c’est une responsabilité. C’est la même chose en santé … on perd probablement près de 50% de nos dépenses en santé à essayer sauver des gens qui ne peuvent pas être sauvés. Vous me direz que c’est en conflit avec la dignité humaine de décider volontairement de laisser quelqu’un avec sa maladie … mais je pense que c’est irresponsable de mettre des énergies à des endroit où le combat est perdu d’avance. Sachez une chose … si un jour ma condition actuelle qui est parfaite change … et me donne un diagnostique du genre paralysie, maladie dégénérative sans chances de survie plus grande que 50% … vous retrouverez une lettre signée de ma main qui dit aurevoir à mes proches et où trouver mon corps. Je refuse d’être un fardeau pour les gens que j’aime, et je refuserai aussi d’aider un proche qui n’a pas de chance de s’en sortir. Nous sommes rendu des milliards sur cette planète … et c’est trop. La vie s’occupe elle même de faire le ménage … Tsunami, volcan, Ouragans, épidémies, etc. Peut-être devrions-nous nous même y voir plutôt que de laisser la vie s’en chargé à notre place et être déçu du résultat … on est jamais mieux servi que par soit même. Arrêtons de nous mettre volontairement des bâtons dans les roue … enlevons ces poids inutiles et allons de l’avant en tant que société.
Julie dit
Francis, j’ai beaucoup hésité à publier votre commentaire (révoltant) avec lequel je suis en profond désaccord. Pour moi, la valeur de chaque être humain, quel qu’il soit, est non-négociable! Les sentiments font aussi partie de ce que nous sommes et il faut les considérer dans notre manière de traiter les autres. Ceci dit, je publie votre commentaire par souci de transparence et pour votre permettre votre liberté d’expression. Attendez-vous toutefois à recevoir les foudres de plusieurs (avec raison) et je ne prends aucunement la responsabilité personnelle de vos propos… Bonne continuité dans vos réflexions.
Dominic Ruel dit
Que répondre ??? Sans atteindre le point Godwin et vous comparer avec un petit homme moustachu qui saluait la foule d’une main tendue il y a 70 ans ?
Que proposez-vous, si on ne doit pas s’occuper des gens plus faibles, plus fragiles ? Les mettre en institution, les enfermer, les retirer complètement du monde ?
Le darwinisme social a des limites. Cette limite, c’est l’humanisme, la conscience humaine. La solution n’est pas votre logique froide, probablement comptable…
Simon-Pier dit
Je réponds dans le désordre à plusieurs arguments, puisque certains me touchent personnellement.
1- La logique du darwinisme social n’a aucune raison d’être en santé, puisque certaines des maladies qui étaient auparavant systématiquement dangereuses, voire mortelles, sont désormais bénignes, sinon traitables. Le taux de succès dans le traitement de plusieurs types de cancers, par exemple, est passé de près de 0% à près de 100% au cours du vingtième siècle. Pourquoi? Parce que les ressources étaient au rendez-vous. On oublie aussi souvent que les ressources liées aux maladies dégénératives incurables sont de plusieurs ordres : perte de salaire de la famille, traitements psychologiques pour des personnes autres que la personne atteinte de ladite condition médicale, etc. Refuser d’investir dans de telles ressources est à la fois improductif et dangereux, puisque les conséquences dépassent le seul patient et la seule famille.
2- En tant qu’individu diagnostiqué avec un trouble du spectre autistique, j’ai eu de nombreux problèmes scolaires et, comme dans certains des cas présentés, des mesures ont dû être entreprises. Parmi celles-ci, me changer deux fois d’école pour ne pas que je perde intérêt envers ce que je fais (j’apprenais très rapidement et mes parents étaient quête constante d’une école avec davantage d’encadrement), psychologues, orthophoniste, etc. Plusieurs de ces frais ont été pris en compte par le gouvernement, d’autres ont été pris en compte par mes parents. Et si mes parents n’étaient pas les plus en moyens, ils faisaient toutefois partie d’une classe qui leur permettait de mettre une somme de côté chaque semaine pour ce genre de dépenses – ce qui n’est aucunement le cas de toutes les familles au Québec. Or si le système m’avait mis de côté pour cette raison – ou du fait de votre raisonnement -, je n’aurais probablement pas complété l’école secondaire. Après l’école secondaire, j’ai trouvé un environnement qui me convenait à l’université (avec dérogation pour éviter le CÉGEP). Depuis, j’ai complété trois maîtrises et la moitié d’un doctorat, en partie sur des phénomènes sociaux : politiques linguistiques, apprentissage linguistique chez les enfants, organisation des groupes sociaux, etc. Pourquoi? Parce qu’on a pris le temps de me montrer que si je n’étais pas confortable dans un environnement social donné, ça ne voulait pas dire que je ne pouvais pas comprendre ce qui s’y produisait, et que je ne pouvais pas gagner la confiance en moi nécessaire pour ensuite m’intégrer. Désormais, ce sont mes impôts qui paient pour de tels programmes, et je suis fier de contribuer à la société qui m’a permis de m’en sortir, malgré quelques avis défavorables de spécialistes.
3- Certains des arguments que vous avancez tiennent de l’eugénisme. Il est intéressant de souligner que l’orthographe de base et la syntaxe faisaient partie de l’évaluation. Je ne suis pas certain que vous auriez passé le test avec ce genre de réflexion.
Danielle Arsenault dit
Bonjour ,
Alors ce message est pour nous tous!!!!!
Comme il le dit si bien lui même enlevons se poid inutile de notre société et ce poid se nomme » Francis Talbot »…Et maintenant allons de l’avant…
Ouffff!!!! Julie j’ai bien aimée votre texte même que j’étais un peu émotive en le lisant….Mon petit fils Wylliam a été diagnostiqué avec un TDAH à la fin de sa première année à 7 ans…Il a été chanceux d’avoir eu des services d’aide rapidement dans son p’tit coin de pays…Je souhaite tellement l’égalité humaine sur cette terre…(je rêvais à voix haute)
Danielle
F dit
Bonjour à tous,
J’aimerais débuter ma réponse en remerciant la modératrice Julie d’avoir accepté de publier mon commentaire malgré qu’il soit en conflit avec ses propre valeurs. Je ne suis pas idiot, je sais que mon commentaire en a choqué plus d’un, et c’est normal. Chacun chemine dans la vie et vie des expériences différentes. Personne n’a donc la même vision d’un même sujet. La liberté d’expression aide grandement les débats d’idées. Les commentaires gratuits par contre non pas leur place dans un débat d’idée, et les préjugés me concernant non plus. Pour ceux qui me croit une personne froide et stupide, sachez qu’à 29 ans je pleure régulièrement de joie en compagnie de ma conjointe et de mes trois enfants de 2, 3 et 6 ans. J’ai par contre appris à me détacher de mes sentiments face à une situation pour analyser une situation avec neutralité. Je veux mettre une chose au clair d’entrée de jeu, je ne dit pas de faire une énorme bûcher et d’y mettre tous les autistes comme les Allemand ont essayé de faire avec les Juifs, je ne dit que si la maladie est détectable avant la naissance (ce que je sais que pour l’instant n’est pas tout à fait le cas mais que c’est en voix de), il est complètement ridicule de permettre à ces enfants qu’on sait qu’ils seront autistes de vivre. Ce n’est ni bon pour eu, ni pour les parents, ni pour la société. Je suis content de voir un témoignage d’un autiste qui a réussi dans la vie … et très bien selon ce que je peux en voir. Mais quel pourcentage de tous les enfants autistes arrivent à ces fins? Je me détache de mes émotion ici et je dois dire que si le pourcentage de réussite est plus bas que 50% … on n’investie pas … on dépense … inutilement. Je ne dis pas que les gens autistes sont de mauvaises personnes et n’ont pas le droit de vivre … je dit qu’on ne doit pas permettre à cette maladie d’exister point. Si nous avons une solution qui nous permet d’éliminer la présence de gens malade d’autisme, pourquoi continuer de laisser ces enfants venir au monde? Et … pourquoi notre société TENTE-ELLE de rendre ‘’normal’’ des gens qui ne le sont pas. On veut qu’ils apprennent la même chose que les gens normaux, mais ils ne le sont pas. On leur inflige un stress contant inutile! Vous le confirmez vous-même … ils font des crises et explosent! Ces gens pourraient très bien vivre sans avoir appris Pythagore ou l’histoire de leur pays. Certes ce sont des connaissances importantes, mais facultative et s’ils ont de la difficulté à l’apprendre, pourquoi les forcer à garder le rythme qu’ils ne peuvent pas suivre? Ces gens peuvent être utiles à la société sans avoir un secondaire 5. Comme quelqu’un le mentionne, ils peuvent être caissier, travailler dans des usines, etc. Tant mieux si certain bien encadré réussissent … mais c’est loin d’être la majorité des gens atteint. Pourquoi ces gens là ne serait-il pas affecter à des carrières moins intellectuelles? Pourquoi les forcer à être ce qu’ils ne sont pas? Ce que je dis c’est qu’on met un stress inutile sur les parents et sur ces individus. J’ai fréquenté un parc d’été dans ma ville natale lorsque j’étais enfant … et les employés étaient des déficients intellectuels. VOILÀ une belle solution pour intégrer ces gens à la société sans les stresser et pour les rendre fier d’eux. Voilà le genre de solution qui est acceptable à mon avis. Mais nous DEVONS trouver une façon de déceler cette maladie avant naissance et s’équiper de loi qui empêche des gens de mettre ces enfants à terme. Je sais que ça entrainera des situations déchirante … du genre la famille qui essaie depuis 15 ans d’avoir des enfants … et quand la mère tombe enceinte et que c’est un enfant autiste … lui apprendre qu’elle devra avorter sa grossesse tant désirée. Mais je pense sincèrement que nous devons faire ce choix pour une meilleure société. Il y a trop longtemps que chacun ne pense qu’à lui et se fou du bien collectif. C’est pour ça que notre monde cours à sa perte. Nous devons protéger des parents désespérer comme ça de ruiner leur vie pour une cause perdu d’avance. Vous savez … ma mère me racontait que lorsqu’elle était jeune, son père devais régulièrement attraper le maximum de chat errant à sa ferme pour les mettre dans un sac et les noyer dans la rivière. Ma mère avait de la peine … beaucoup de peine. Mon grand père ne le faisait pas de gaité de cœur, il le faisait parce qu’il savait que c’était la seule chose à faire pour le bien de sa famille et de sa ferme. Vous me direz : c’était des animaux! Oui, nous sommes des mammifère à ce que je sache … nous sommes aussi des animaux … mais doté d’intelligence plus développée. Il ne faut pas se servir de cet avantage pour nourrir notre égaux, mais s’en servirai à notre avantage afin de prendre les meilleures décisions possible pour le plus grand nombre de personne possible. Pourquoi les fourmis et les abeilles survivent-elles? Parce que toute la colonie va dans le même sens … travail ensemble et ne pense qu’à une seule chose … l’intérêt de la race … pas leur intérêts personnels. Une abeille est prête à mourir en piquant quelqu’un pour sauver sa colonie. Les humains … on repassera. Les humains se considèrent tellement supérieur qu’ils se fouettent de leur semblable et ne pense qu’à eux. J’ai peu de fois en la race humaine présentement … c’est du chacun pour soit et ça nous mène à notre perte à tous.
Je veux féliciter tous les parents qui s’occupe de leur enfant autiste à chaque jour et qui y mettent toutes leurs énergies au service de leur enfant. Et féliciter aussi tous les enseignants, intervenants et spécialistes qui encadrent ces gens, mais je dois quand même dire que je n’endosse pas cette situation. Je vois trop souvent des parents se plaindre de leur situation en raison de leur enfant autiste que je ne peux que déduire que bien qu’ils aiment plus que tout leur enfant, ça leur pourrie la vie inutilement. Certes ils vont vivre eux aussi des moment heureux avec leur enfant … mais il y aura aussi BEAUCOUP plus de situation compliquées à gérer … encore une fois inutilement. Plutôt que d’inventer des blogs pour vous plaindre et vous comprendre … je vous invite à créer des mouvements populaire pour sortir ces enfants ‘’pas normaux’’ (désolé mais c’est un fait scientifique que leur développement neurologique est déficient … donc anormal) des institutions d’enseignement pour enfant ‘’normaux’’. Ces enfants doivent suivre un autre chemin de vie que les enfants dit normaux. On ne doit pas les interner … mais on ne doit pas non plus les laisser avec les gens qui ne les comprennent pas … et surtout pas les pousser à suivre un parcours presqu’impossible à suivre pour eux. S’occuper d’un enfant autiste est comparable à rouler toute sa vire avec un pneu à plat. Ça avance … mais ça coute cher pour rien, ça peut faire briser d’autre composante de l’auto, ça ralenti le véhicule et empêche de profiter pleinement de l’expérience de conduire d’une automobile … et en plus … c’est vraiment pas sécuritaire… le pneu brisé n’a pas sa raison d’être sur le véhicule … l’enfant autiste dans notre société ‘’normale’’ non plus. La situation d’aider ces gens présentment DOIT être temporaire … en attendant de pouvoir iliminer le problème à la base … en ne laissant plus ces gens venir au monde parce qu’on aura détecté l’autisme prénatal. Vous me direz qu’on ne peut pas comparer des enfants, être humain, à des automobile … que c’est farfelu. Je répondrai qu’avec des émotions, vous avez raison … si je m’en détache et que j’analyse avec neutralité le problème … c’est très comparable. Tout est une question d’émotion impliqué dans votre choix et qui vous empêche d’y voir clair. Si un de mes enfants est déclaré autiste un jour, je ferai probablement tout ce que je peux pour qu’il vive une belle vie … mais JAMAIS je ne lui infligerai le chemin prévu pour les non-autiste … moi, ma conjointe et toute ma famille trouverons une façon pour que notre enfant s’épanouisse dans la vie sans stress inutile. Il sera idiot ou stupide vous me direz … peut-être … mais l’intelligence n’est pas un pré requis pour être heureux … et pour moi … le but ultime de la vie c’est d’être heureux. Si vous vous mettez personnellement dans une situation qui vous déplait et qui vous stress et qui vous fait pleurer … tant pi pour vous … vous avez le droit d’être malheureux dans votre vie … ce choix vous appartient. Dite vous que peu importe les excuses que vous me servirez, ON A TOUJOURS LE CHOIX … TOUJOURS! Si vos émotions dominent votre logique, vous devriez peut-être revoir vos priorité si votre but ultime est d’être heureux … parce qu’en vous fiant sur vos émotions vous vous fiez à une variable pour prendre vos décision … moi je choisis le choix éclairé … d’une constante. Les émotions changent et évoluent … les faits demeurent toujours constant. Si vous préférez bâtir votre vie sur un cours d’eau … libre à vous … mais moi j’ai compris que c’est beaucoup plus durable sur la terre ferme … le sol y est stable et les changements qui l’affecte sont beaucoup plus prévisibles.
Aussi, pourquoi vouloir sauver tout le monde??? Les animaux ont compris eux que leurs rejetons faibles doivent mourir car ils mettront toute la portée en danger. C’est pareil pour vous … vous vous mettez volontairement dans des situations précaire, vous dépenser des fortunes pour ces enfants, vous privez votre famille de tant bonheur (même si vous en avez quand même) … et vous infliger su stress inutile à toute votre famille … pour un enfant qui vous mène à votre perte. C’est pour votre conscience que vous le faite … parce que c’est votre enfant … mais si comme moi vous n’aviez personne d’autiste dans votre famille vous seriez en mesure de constater que vous perdez temps, argent et énergie alors que toutes ces ressources pourraient profiter davantage à vous et à d’autres enfants ‘’normaux’’. Vous êtes en quelque sorte égoïstes … vous ne pensez pas au bien de votre enfant en l’envoyant dans des écoles ‘’normales’’, en imposant ce stress à votre enfant autiste, et vous refuser d’accepter qu’il y a un problème … vous allez tout faire pour le régler la situation … même si des scientifiques vous prouvent que vous n’avez aucune chance.
Comme il y a plusieurs type d’autisme à différent degré, je me permettrai de diluer un peu mon discourt : les cas léger doivent être aidés … et supportés s’ils sont récupérable … mais ceux dont il est certains (la grosse majorité) qu’ils auront des problèmes toute leur vie … pourquoi ne pas les aider … et les éloigner du monde ‘’normal’’ pour leur permettre de s’épanouir dans LEUR monde à eux?
Suzette Vincent dit
F,
Il est évident que pour chacun des individus de ce vaste monde, la recherche du bonheur
est la principale requête….Il est clair aussi pour chacun, que la vie est faite de grandes joies
mais qu’elle apporte aussi des épreuves à surmonter.
L’important dans tout cela est d’avoir la foi, non pas strictement avoir la foi vis-à-vis les gens, mais avoir la foi tout court.
Les épreuves frappent tout le monde, à un moment ou à un autre, et c’est la foi qui nous
fait passer ou surmonter ces dernières….Et cette foi, elle est vécue différemment pour chacun. Personne n’a le droit de porter jugement sur les problèmes des autres et d’affirmer qu’ils ont tort si cela ne correspond pas à ses propres valeurs…
Les problèmes de chaque individu, d’une certaine facon, finissent toujours par coûter quelque chose à la société, mais ce n’est pas en coupant au couteau que les situations
rendront tout le monde heureux, c’est en unissant nos forces, nos encouragements, et oui, en payant en dollars aussi, mais en sa battant et en ayant la foi, que certaines situations deviendront plus vivables pour bien des gens, des gens biens, qui ont droit
à leur part du gâteau…
Je ne vous souhaite pas de malheurs touchant votre petite vie qui semble actuellement
confortable, ce qui est bien aujourd’hui, mais vivre de telles difficultés vous rendrait
peut être un peu plus humain.
Justice dit
Cher F, sachez qu’être TSA n’est aucunement une maladie mais une CONDITION, ou encore un état!!!!!!!!! Nul besoin de les guérir mais d’apprendre à les amener plus loin encore que notre propre petit bonheur! C’est un bonheur d’avoir ce genre d’élèves dans ma classe d’ailleurs! Ils nous apprennent justement à reconsidérer notre enseignement et notre vision de la vie!!!!!!! J’ai arrêté d’élever des enfants perfectionnistes!
Sachez aussi que la plupart de TSA sont doués. Très doués. Ils seront probablement le patron de tes propres enfants!!!!!!!! Mais ils n’iront pas prendre un verre avec eux le vendredi car ils n’auront pas envie de socialiser avec des gens qui ont pensé les éliminer! Parenthèse. Je suis tellement ahurie d’entendre ce genre de discours. Je déraille moi-même….!
Bref, Si la science me permettait de diagnostiquer ce « problème d’état » qu’est le TSA, je garderai cet enfant définitivement. Ils sont justes, vrais, sensibles. N’est ce pas les valeurs que tu prônes d’ailleurs F?!
Sheila dit
Malheureusement je crois que vous manquez d’information sur l’autisme.
Ses catégories, ses sous catégories, les contextes de chacun(e)s etc, font en sorte que votre façon « neutre » de voir les choses n’a pas lieu d’être. Ou du moins est assombrie par un nuage de préjugés et méconnaissances.
Lorsque vous pensez à l’autisme, vous vous imaginez une personne inapte dans la vie, incapable de bien tenir son crayon ou de formuler une phrase, alors que des « autistes » peuvent, par exemple, tout simplement être moins sociables, comme le syndrome Asperger. Celui-ci, d’ailleurs, ne peut pas être diagnostiqué avant la naissance.
La sélection naturelle aussi peut varier d’un point de vue à l’autre.
Peut-être que je ne vous trouverais pas à mon goût, peut-être que pour créer une race plus forte je suggèrerait que vous n’ayez pas d’enfants, ne voulant pas que vous mettiez au monde des enfants laids. Alors regardez vos enfants, valent ils la peine d’exister? Auriez vous dit à votre conjointe d’avorter seulement parce qu’une parfaite inconnue ne vous aurait pas accepté dans sa vision de la sélection naturelle?
Par contre je « comprend » votre point, encore tout dépend du contexte.
Si mon chat se fait frapper et est en train d’agoniser, je vais préférer l’euthanasier que de le laisser souffrir des heures durant. Mais c’est une autre histoire.
Je vous souhaite bonne chance dans cette quête qu’est l’ouverture d’esprit, et si possible essayez de voir les point de vue des autres.
Pauline dit
F
Les poids inutiles m’ont tellement donné de bonheur, de bon moments, des fous rire, Ils m’ont fait grandir, m’ont appris plein de chose. Les gens dit normal m’ont blessés et apportés plein de problème.
Dominick dit
Vous me faite pitiez F! Vous dite que les autiste et autre personne de ce genre ne mérite pas une place dans ce monde!! Croyez moi que si il y a bien une personne qui ne mérite pas d’être dans ce monde ces les gens qui pense comme vous! Et vous dites que les gens ayant des problèmes ne serais pas bon pour notre société? Hier, j’ai vue une personne (qui allait à mon école et qui avais des problèmes je pense que ses autiste, mais je suis vraiment pas sur) il travaillait à un fast-food et j’ai jamais vue un employé aussi compétent, il travaillait sans relâche même les caissiers travaillais moins que lui et on étais sur leurs du diner et le restaurant était bondé! Alors garder votre commentaire inutile (pour ne pas être vulgaire) sur ce je vous dit @+
alejandra dit
Je ne peux pas croire que quelqu’un parle ainsi.. mais après avoir penser un peu je m »imagine que vous n’avez pas d’enfant, car personne ne peut parler avec tant de pensée negative. Une des valeur que l’on doit apprendre pour vivre en société c’est bien la tolérance, empathie et l’altruisme. bien mon cher vous êtes bien loin d’ être capacité pour vivre avec d’autres. Votre conception de société n’est sûrement pas celle de plusieurs qui ne pense pas aussi égoïstement comme vous demontrez le faire.
Caroline dit
F, je ne sais pas si vous avez écrit votre message sur un téléphone intelligent, iPhone, iPad, ou autres tablettes, mais celui qui a fondé Apple et inventé les écrans tactiles.
Steve Jobs était autiste Asperger!!!
Désolé… faut que j’aille vomir….. J’peux pas croire ce que je viens de lire….
Caroline dit
…. celui qui a fondé Apple était autiste…
ISABELLE dit
Merci de mettre en mots cette triste réalité. J’ai un grand garçon qui vient d’entrer au secondaire (en classe ressource) et qui a son diagnostic de TSA depuis qu’il a 4 ans. J’ai ainsi vu les services diminuer au cours de son primaire et également son anxiété monter à mesure que l’aide diminuait. Passer d’une TES à temps « plein » (traduction 20 h s’il y a jumelage) à temps très partiel (8h non jumelé) Au prix d’efforts surhumains pour éviter la démotivation, il est toujours à l’école… je suis chanceuse parce que mon fils a d’extraordinaires facultés d’auto-régulation et qu’il a confiance en moi (et vous savez combien cette confiance est dure à gagner pour un parent d’enfant sur le spectre ? je n’aurais jamais cru ça possible, on prend nos enfants tellement « for granted »). Là, je commence à être fâchée de voir comment nos élus traitent l’éducation et les services aux élèves. Vraiment fâchée.
cindy dit
J’ai une garçon de 13 ans travaillant et très persévérant , qui après des années et des années de batailles à été évaluer , après des années de bataille les diagnostiques sont arrivée trouble du langage complexe à l’oral et trouble apprentissage au niveau de la lecture des 2 axes et de l’écriture , il lit 1 mot sur 3 et 1 phrase sur 2 donc il a une lecture qui l’empêche de comprendre le sens de se qu’il lit …on pourrait penser que tous va bien aller qu’il a un diagnostique alors … et non malgré un plan d’intervention qui précise que olivier doit avoir des livres numérisés …pas de budget pas assez de ressources alors olivier vient de recevoir pour lecture un livres papier de 359 pages qu’il doit lire pour un examen dans 1 mois pas de budget et manque de personnel pour le numérisé alors oluvier doit se contenter du livre papier …..Malgré un diagnostique , un plan d’intervention , le bon vouloir du personnel , mon garçon est encore victime du manque de budget …. Olivier est en secondaire 2 grâce à 3 heures d’étude par jour depuis la 1 année , il veut être policier , il dit qu’il ne lâchera pas que le système ne réussira pas à l’écraser … Alors après nous être battu pour avoir un diagnostique nous nous battrons pour avoir du services et des ressources !!!!! D’un garçon persévérant et d’une mère présente !!!
Annie dit
Quel est ce livre que votre fils doit lire? Il existe des versions légales de certains livre en format audio sur internet.
Nathalie dit
Mon commentaire est en général pour le système et aussi en réflexion à votre article. Encore la nécessité d’une » expertise » médicale quand les vrais expert sont sur le plancher. Des gens instruits avec plusieurs années d’expérience. Et le plus ridicule, c’est que tous doivent s’en remettre à ces « experts » que l’on nomment médecins au péril de la santé et du bien être de la population. Ils se font une rareté donc encore plus important et » utiles ». Et après on dit » ça coûte cher », on est débordé et on coupe dans le personnel sur le plancher, les gens qui sont les vrais experts et les vrais aidant pour ces enfants. Je ne sais pas comment on pourrait faire pour changer cela. C’est la même chose dans tous les paliers de la santé. Je ne comprend pas ce phénomène qui ce reflète partout qui rend les médecin omniscients et tellement indispensable, c’est ce qui crée des longues files d’attentes, des critères, des procédures. Pourtant, il y a tellement de professionnels, à plusieurs niveaux qui pourraient, par le réelle expertises, prendre des décisions. Des erreurs? Il y a en à déjà tout pleins d’erreurs de toute façon car il n’y a pas de suivi. À moins, comme dans vos exemple, que le cas soit extrêmement grave. Mais souvent, c’est à cause d’un manque de suivi, de soutient que justement un cas, une maladie, etc, s’aggravent. Je me répète comment on pourrait faire pour faire changer les choses?
Nathalie Touzin dit
Merci de mettre en mots notre triste réalité éducative québécoise… Même si j’ai l’impression que nos chers dirigeants politiques ont des dossiers beaucoup plus importants à s’occuper!… Dommage qu’on n’ait pas encore compris qu’on est tous responsables du bonheur des autres… Bien sûr, si un jour Antoine ou Brandon explosent d’une violence extrême, là on va s’en occuper!!! C’est drôle…. On insiste sur l’importance d’apprendre l’anglais dès la première année… Ils ont trouvé des sous pour ça… Et pour être bien au coeur de soi?… Et bien ça, ça peut attendre, tant que ça ne dérange pas trop nos ministres! Après tout, ce n’est pas là qu’ils vont gagner leur capital politique…