Je te borde encore, bien sûr. Tu es ma fille. Tu as 9 ans. Presque 10, tu aimes nous le rappeler.
Ta peau est encore lisse, intacte. Une peau que le temps n’a pas abîmée. J’ai encore le droit de faire glisser mes doigts le long de tes joues et de m’émerveiller de la douceur de cette peau sans histoire.
Bientôt, ce simple geste sera relégué au rang des interdits. Je le sais bien. Dans les affres de l’adolescence, ton visage deviendra une partie de cette grande zone privée que l’on ne touche pas sans y être invitée. Je comprends. [Lire plus…]