Joyeuses Catastrophes


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La famille, la goutte trop rare et Francine Raymond…

10 avril 2018 par Julie 12 commentaires

Chaque livre a sa trame de fond.  Son enjeu de base, un thème dans lequel naissent et se développent les intrigues.  Dans mon livre précédent, 180 jours et des poussières, c’est de l’épuisement professionnel dont il était question.

Lorsqu’est venu le temps d’en écrire la suite, je me suis demandé quel serait l’enjeu cette fois…  J’avais encore plein d’histoires à raconter, d’anecdotes réelles qui pourraient aisément nourrir un nouveau roman.  Mais c’est le fil conducteur qui me manquait.

Puis un soir, après avoir dégusté un gin tonic avec mon Adonis et avoir pris une petite marche dans le quartier, c’est devenu une évidence.  J’allais parler de la famille.

La famille qui est derrière chacun de nos élèves, mais aussi la nôtre.  Celle qui nous a vu grandir, puis celle que nous construisons à notre tour.  Plus encore que de l’école, mon dernier roman parle de la famille.

En préface, vous y trouverez d’ailleurs cette magnifique et très vieille citation d’Henri Lacordaire:

« La famille est le cœur même de l’homme ; elle y verse l’amour sous toutes les formes qu’il a reçues de Dieu, et ce qu’il nous en reste en dehors d’elle est une goutte trop rare et trop amère pour nous contenter. »

Ce prédicateur et journaliste mort en 1861 a d’ailleurs dit un paquet de trucs qui ont bien du sens.  « La violence engendre la violence » ou « Le temps confirme l’amitié » …  Bref, un gars qui a ben de l’allure !

La famille, parce qu’elle est le cœur de l’homme.  Et parce qu’elle est cruellement malmenée…

Presque sans gêne, je dois confesser que j’éprouve une obsession désarmante pour l’émission « Ma vie à 600 lb » …  Obsession qui pourrait paraître malsaine.  C’est vrai, pourquoi vouloir regarder se débattre de pauvres dudes pris dans 600 livres de chair qui leur pend aux orteils.  En vérité, c’est toujours le même passage de l’émission qui m’attire.  Le seul que je n’écoute pas en fast foward, c’est le moment où on raconte leur histoire.  Leur enfance.  Leur famille.  Et à CHAQUE FOIS, je vous le dis, toujours, il a eu une brisure dans leur famille.  Une famille éclatée, de la négligence, de l’abus, un parent absent.  Et de là a découlé la prise de poids et la détresse.

C’est la même chose dans l’émission « Intervention » dans laquelle on propose des cures à des toxicomanes.  Systématiquement, les participants ont eu dans leur parcours une famille brisée ou dysfonctionnelle.

Je suis choquée par tous ces dégâts.  Surtout choquée qu’on n’en fasse pas davantage pour protéger ce qu’on semble avoir de plus précieux.    C’est ce que ce bon vieux Henri disait : « …ce qu’il nous en reste en dehors d’elle est une goutte trop rare et trop amère pour nous contenter ».  En bref, un enfant qui ne baigne pas dans cet amour et cette sécurité passera le reste de sa vie à grappiller des graines d’amour ici et là, dans ses amitiés, dans ses relations et ses réalisations…  Mais ne sera jamais contenté.  Il sera un autre de ces éternels insatisfaits, dont la réserve d’amour vitale est constamment à sec.

Wow.  Et que faisons-nous avec nos familles à la lumière de cette vérité ?  Nous voguons d’un conjoint à l’autre, créant à chaque fois de nouvelles meurtrissures dans le cœur de nos petits…  Trouvons des moyens pratiques pour ne pas avoir à soigner nos parents.  Et nous nous chicanons allègrement.  Avec nos frères, nos sœurs, notre belle-famille.  Rompant des liens précieux et indispensables.

Et si l’idée de ce réservoir que l’on ne peut remplir que par la famille prenait place dans nos esprits.  Pourrions-nous alors déposer notre téléphone ?  Interrompre nos occupations pour gaver d’amour et d’éducation ces petits que l’on a mis au monde ?  Pourrions-nous mettre tous les efforts pour régler les conflits dans notre couple et dans notre fratrie, pour se pardonner et s’aimer encore ?

Je me permets cette question: Les efforts que nous mettons à préserver nos familles sont-ils vraiment proportionnels à l’importance qu’elle devrait avoir ?  La famille, c’est la seule responsabilité ABSOLUE.  Tricoter des enfants, c’est un engagement à vie qu’on ne peut négliger.  Ce n’est pas un travail que l’on peut faire à temps partiel, quand ça nous arrange.  Et s’acquitter de cette responsabilité nous remplit le coeur, à nous aussi, parce qu’on le sait bien, au fond, que c’est là notre destinée.

La meilleure cible pour quelqu’un qui aurait comme objectif de détruire l’humanité de manière lente et cruelle, serait de s’en prendre à la famille.  Sans elle, nous nous décomposons.

Sans pourtant avoir envie de porter des jugements, puis-je me permettre de dire que je rêve que l’on redonne à la famille ses lettres de noblesse ?  Que l’on reconnaisse que bâtir sans elle, c’est bâtir sur du vide.  Que la construction d’êtres humains solides passe par la protection et la valorisation de la famille.

Il faudra parfois se mettre de côté.  Il faudra parfois sacrifier une carrière ou un rêve.  Il faudra aller à l’encontre de Francine Raymond qui chantait « Vivre avec celui qu’on aime » et choisir plutôt d’aimer ceux avec qui l’on vit déjà…

Et ce sera beau.  Et ce sera bon.  Et c’en vaudra la peine.

Parce qu’alors nos enfants se retrouveront soudain le cœur bien plein….

Aussi:

180 jours et le coeur plein

démodés

La trouille

Pour le meilleur et pour le meilleur

Bonheur t’es où

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Nobody au salon du livre

30 novembre 2016 par Julie 7 commentaires

— Pis Julie ? Comment ça s’est passé le Salon du livre ?

Je réponds toujours très brièvement à cette question.

— Bien, bien, c’était l’fun !

C’est une réponse honnête, efficace.  Incomplète.

Expliquer à la fois mon humiliation et ma débordante fierté serait beaucoup trop long.   Et je ne suis pas certaine que mes interlocuteurs aient envie de m’entendre décrire cette contradiction complexe.

Mais ici, par écrit, je peux bien me permettre de livrer, à cette question qui revient chaque fois, une vraie réponse. [Lire plus…]

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Moi, en burn-out ?!

13 mars 2016 par Julie 8 commentaires

J’étais tellement sûre que ça ne pourrait jamais être moi !

J’avais l’habitude d’être partout, de m’occuper de 3000 choses en même temps.  Des responsabilités, amenez-en !  Une vie trop tranquille, ça ne m’attirait pas vraiment.

Quand j’ai commencé comme enseignante, j’ai croisé quelques hurluberlus qui m’ont parlé d’épuisement professionnel.

«  Tu sais, ça arrive souvent chez les profs.  Tu devrais faire attention… »

Pour moi c’était une vraie blague, presqu’une insulte !  Ceux qui partaient en burn-out n’étaient pas des gens faits comme moi.  Soit ils n’avaient jamais vraiment été « capables d’en prendre », soit c’était des gens trop minutieux qui n’arrivaient pas à tourner quelques coins ronds lorsque nécessaire… [Lire plus…]

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L’oeuvre de nos mains – Une avalanche de livres québécois!

12 août 2014 par Julie 5 commentaires

J’ai toujours été une accro du bouquin.  Depuis toute petite.

J’ai d’abord épluché la bibliothèque de ma mère.  J’y ai fait toutes sortes de découvertes!  À son insu, j’ai plongé, dès mes huit ans, dans le monde des adultes.  Les orphelins de Duplessis.  Les sagas historiques.  J’ai compris bien vite à quel point les livres étaient une porte d’entrée incroyable sur le monde des grands et son fonctionnement.Book-girl

À l’époque, je me souviens que je lisais, puis relisais à l’infini les passages qui me plaisaient ou m’étonnaient.  J’ai dû lire au moins une trentaine de fois le livre « De père en fille » sans jamais toutefois m’intéresser un tant soit peu à Louise Simard ou Jean-Pierre Wilhemy.  Puis, à l’adolescence, j’ai mis mon nez dans l’univers des poètes.  Gilles Vigneault, Yves Duteil et tant d’autres dont je n’ai pas retenu les noms.  Il m’ont donné la piqûre des mots.  Un cadeau inestimable.  Je m’extasiais devant leurs proses qui, à tout hasard, semblaient souvent raconter ma vie.  Je trouvais le pouvoir du « mot juste » renversant et salutaire! [Lire plus…]

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Rêver les yeux ouverts

1 avril 2014 par Julie 7 commentaires

Au printemps 2013, lors d’une autre séance de « posons-nous des questions profondes sur la vie » avec ma belle grande fille de 7 ans (qui raffole de ce jeu), est arrivée cette question, classique et légitime.

–           Toi ma belle, as-tu des rêves?

Perplexe, ma fille m’a regardé l’air de dire :  Ehhh, tu vois pas que je suis réveillée!!!?   Je te parle, je te regarde, comment veux-tu que je rêve en même temps!

J’ai donc eu l’immense bonheur de lui parler, pour la première fois, de ces rêves que l’ont fait les yeux ouverts.  Des beaux films qu’on repasse dans notre tête en se disant que peut-être un jour….

Il n’en fallait pas plus pour éveiller ses ambitions créatives.

–           Ben moi, je rêve d’aller à Walt Disney et de me faire construire une maison toute en bonbons.     Et toi maman, tu rêves de quoi?

La dernière à s’être intéressée à mes rêves était sans doute une amie du secondaire, 15 ans plus tôt.   Pourtant,  je savais exactement quoi lui répondre.

–           Moi, je rêve d’écrire un livre. [Lire plus…]

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