Nos vies sont trop pleines. Sur-meublées d’ambitions, surpeuplées de relations sans profondeurs. Remplies d’obligations que l’on dépoussière chaque jour et de rêves qui eux, croulent sous les particules qui s’accumulent.
Confessions d’une surchargée mentale
C’était bien évident pourtant. Je n’avais juste jamais utilisé ces mots-là…
Cette semaine, on m’a contacté pour me demander de participer à une émission française. La recherchiste m’avait en fait ciblée comme étant « une excellente candidate pour recevoir des conseils d’experts sur la surcharge mentale ».
Mine de rien, me faire traiter de « surchargée mentale », ça m’a fait bondir au départ ! On ne se connaît même pas ! Vous lisez un peu mon blogue et me déclarez sans hésiter « surchargée chronique en phase terminale » ? C’est mon petit teint gris qui m’a dénoncé ? Ou mon allure un peu détraquée !
Puis, une fois le choc passé et mon petit orgueil réconforté, j’ai fait un constat bien obligé: Si la surcharge mentale, ça veut juste dire avoir trop de choses à penser, y’a pas de doute, je suis en surcharge ! Je surchauffe ! Je suis en surpoids cognitif. En obésité morbide des préoccupations. Mon IMC du cerveau n’est pas très optimiste. [Lire plus…]
Moi, en burn-out ?!
J’étais tellement sûre que ça ne pourrait jamais être moi !
J’avais l’habitude d’être partout, de m’occuper de 3000 choses en même temps. Des responsabilités, amenez-en ! Une vie trop tranquille, ça ne m’attirait pas vraiment.
Quand j’ai commencé comme enseignante, j’ai croisé quelques hurluberlus qui m’ont parlé d’épuisement professionnel.
« Tu sais, ça arrive souvent chez les profs. Tu devrais faire attention… »
Pour moi c’était une vraie blague, presqu’une insulte ! Ceux qui partaient en burn-out n’étaient pas des gens faits comme moi. Soit ils n’avaient jamais vraiment été « capables d’en prendre », soit c’était des gens trop minutieux qui n’arrivaient pas à tourner quelques coins ronds lorsque nécessaire… [Lire plus…]
Petit guide de survie de l’enseignant…
Quand j’ai commencé à enseigner, il y a 10 ans, il était clair pour moi que je me consacrerais à ce métier jusqu’à ma retraite. En cours de route, j’ai vu plusieurs collègues changer de chemin, se réorienter, faire autre chose. Ou ne plus rien vouloir faire. Bien qu’un peu attristée, je me suis dit « Très bien, quand on ne s’y sent pas bien, mieux vaut faire autre chose! ».
Mais voilà que, vendredi dernier, une amie de longue date a ressorti la « question-qui-tue » des boules à mite: Toi Julie, penses-tu faire ça toute ta vie? J’ai été surprise de m’entendre lui répondre avec, dans la voix, une hésitation qui n’y était pas quelques années plus tôt.
– J’aimerais… J’espère… Je souhaite….
Que faire devant ce doute qui commençait à poindre?! Je suis une fille d’action, il me fallait un plan! Est donc né mon petit guide de survie qui me permettra, si Dieu le veut, d’être enseignante au primaire…. Jusqu’à la retraite et plus loin encore! [Lire plus…]